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EXAMEN DES DÉCOUVERTES •
J'Auteur des
Vies de-s Gouverneurs hollandais
comme
un témoignage décisif en
faveur de
la Relation de
BEHRENS :
'¡¡
est impossible de démeler
d~ñs
son récit,
de que! M éridien il compte ses Longitudes, e.t comment
il
les compte; elles sont une vraie énigme : on est ·forcé
de se contenter de quelques différences de M éri dien
ent,re une D écouverte et la suivante, de qu elqucs
dis~
tances, de quelques directions de Routes , lesque lles, par
la combinaison et le ca)cul , donn ent quelques Positions
relatives , qu'on peut en sui te r apporter, par approxi •
mation,
a
des Points détermin és dan s des Voyages pos–
téric:urs
a
celui de Ro
G GE
w
E EN. La R elation de
BEHRENS est d'ailleurs' tres· fa tigante
a
suivre, parce
qu'il fait passer le Lect eur par de longues digressions,
to a1emen
étr.angeres
a
son sujet' et dans le squell es '
ulan t
faire
' talag
f '
udition ,
souvent
il
fait
nce . si l'on reduisoit
T
s deux .volumes
u
'S'
ul • o
n
1
uroit rien perdu de
a connoissance des D écou-
n
fais pa.s mention
es Extraits du Voyage de
cet Amiral , qui se trouvent dans les diverses
Collec–
tions de Voyages
publi ées en différen tes L angues : tous
les R édacteurs se so nt born és
a
abréger la Relation de
BEI-IRENS ..Mais , parmi ces E xtraits, deux cependant
mériten d'etre distin gués , parce que leu rs Autéu rs
y
ont joint des recherches sur les P osi tion s
géographique~
qui, au temps ou ils ont écrit, pouvoient etre assignées
aux D écou·vertes de RoGGEWEEN : le premier est celui
qu e PINGR É a donné' dans son M émoire
sur le clioix des
L ieux les plus convenables p our l'observation du P assage
de Vénus devant le disr¡ue du Soleil, le
.J
J uin 176.9,