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EXAMEN DES DÉCOUVERTES
dont l'ignoranee, ou le défaut de moyens des premicrs
D ét;ouvreurs
ne .feur avoit pas permis de déterminer la
véritable situation. C'est ainsi que WALLIS, BouGAIN–
VILLE, COOK, CARTERET, SURVILLE, et autres, ont
retrouvé, en différens temps, la DEZANA et la SAGIT–
TARIA de Qurnos, plus connues aujourd'hui sous les
noms de MAITEA . et O-TAITI; les MARQUESAS DE
MENDO<;:A , qui ont cqnservé le nom qu'elles avoient
re~u
de MENDAÑA; les lles AMSTERDAM, M IDDEL-
11 URG, VITARDAM, NAMOKOKI et RoTERDAM, ap–
partenant a
l'Archipel D'ES AMIS
[
Friends islesj
sous les noms de TONGATABOU, Eou.A' KAo' ToUFOA
et ANNAMOKA; les j[es dé SÁNTA-CRUZ de MENDAÑA
sous celur d'iles de QUEEN-CHARLOTTE;
la
TIERRA
AusIRAL
>El.
EsPIRITU SANTO de Qumos , sous
GRAND s
01
.L
set cle,.NEW HEBRIDES;
d
S
0MON,,(ie
e
a.ntle nombre des i!es
d1s
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o
'A!
, (
si improprement
ap
clé
Mer
du. Sud
ou
Mer Pacifique)
et dont l'Hi s,toi re
a sauvé de l'oubli la
1
découverte et les noms, on re–
conno!t qu'il en .est plusieurs qui, jusqu'a ce' jour, ont
échappé aux recherches des Navigateurs de notre Age:
telles sont, en particulier, Ia.plupart des !les que l'Amiral
ho!landais RoGGEWEEN avoit découvertes dans son
Voyage.
autou~
du Monde, en 1721 et 1722, et
qui ne se trouvent p as comprises dans celles qui, depuis
3 o ans, ont été reconnues
~t
vi itées . La difficulté de
1es retrouver
asa
cause dans l'obscur ité, jusqu'a présent
impénétrable, qui reg ne dans les Relations du Voyage
<le cet AnJiral
i
et l'on peut assurer que, quoiqu'il ait