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RE
CHERCHES
lle , est situé
a
jo
lieues dans le Sud-Ouest de cette
premiere Pointe que les Espagnols ont reconnue, qu'ils
n'ont pas dépassée , et d'ou il ne seroit pas possible
.qu'ils eussent pu'
a
cette distance de 3 o lieiles' aper–
cevoir seulement le C ap de H o R N qui n'est pas une
Terre élevée. L'opinion des Espagnols étoit fondée en
apparence : je dir<ii meme que ríen ne pouvoic les ga–
rantir de la méprise ; . car ,
a
parcir du Cap Goon
Succq;s,
a
la hauteur duque! ils parvinrent, la Cote
de
b
TIERRA DEL FUEGO tourne
brusqu~menc
a
i'Ouest et se prolonge da ns cette direction : et, comme ,
eh découvrant ce Cap,
il
n'aper\urent aucune Terre
a-u-dela dans la partie du Sud, ils ont díl croire, er
i ls ont dit, que ce Cap étoit l'
Extrémité Méridionale
de e71mérique;
mais il demeure prouvé qu'il s étoient
1'5' n
uvent etre admis
'
.
du Cap de Horn
l'Expédition de
1
refus
u J:!.e a-gn s
c~t
e priollicé , ce n 'est
pas pour la corrserver aux Hollandais, quoique , depuis
pres de deux siecleºs , ils en soienc en possession. On
sait qu'en
I
6
1
6, LE MAlRE et SCHOUTEN , aprés
avoir découvert et traversé le Détroit .qui porte le nom
du premier de ces Navig,ateurs, contournerent la TIERRA
DEL FUEGO par le Sud' et parvinrent
a
la Pointe la
plus M éridion ale des il es qui termincnt le Contin en t
d e l'AMÉRIQUE. Cette Pointe
re~ut
le nom de CAP
DE
HoRN, de celui du Port de HoRN, sicú é su r le
Z u r DE R s E E, d 'o u a oit écé expédié le Vaisseau
l 'EENDH•AGT [la.Concorde] monté pa'r LE MAIRE.
Ainsi,
ii
lci
Hollandais n'avoient pour concurrens