RE.CHERCHES
Ji;
te'mps ?e D RA
K
E, on avoit éprouv é le contraire:
on en peut juger par ce que FLETCHER en <lit dans le
World e.11compassed
(
page 44 ) ; et il est plus que
probab le
q~'il
ne faisoit qu'exprimer le- sentiment de
l'Amiral lui -
me.me.
«
11 ne sera pas hors de propos, dit-il , de chercher
a
détruire l'erreur de ceux qui veulent établir comme
une•vérhé d'expérience, qu'il est impossib le de reveni r,
par le DÉTROIT
DE
MAGELLAN ' -de la MER
DU
Suo
daos l'ÜCÉAN°ATLANT]QU E. lis alleguent
0
pour raisd n
de cene in1possibilité , la permanence d'un Courant qui
vient de l'E,st, et. celle des Vents qui souffient de la
meme partie : ainsi, selo¡¡ eux, le Vent et le Courant,
combinanJ leurs efforts sur une meme direction, font
passer un Vaisseau avec rapidité de la M ER ATLAN–
dans la M R ou Suo -et s'opposent a ce qu'il
p·
5'
.e a s J ode aail§
1
premien!. C eux
' ~oren t
doublemen t daos
e
n~9s
n'avon s jamais eu
é été notre passagc de
l'O nest__; que mem , pendant tout le temps de
notre N avigation daos le DÉ T Ro I
T,
la direction du
V ent et celle du Couran t étoien t tell es que· nous eussions
éprouvé plus de faci lité a retourner sur nos pas ' qu'a
poursuivre notre route vers la Sortie sur la l\llER ou
Suo; et nous en avons fait l'épreuve plus souvent que
nou s ne l'eussions voulu ; souve nt il nous es t arrivé
d 'etre forc és· par
l.e
Ven t a faire une route opposée
a
celle qui pouvoit nous sortir du D ÉTROIT, et de nous
voir obli'gés a consumer une journée entiere pour
regagner ce que nous avions perdu dans une ápres–
midi : et ce Courant imaginaire qui doit poner a l'O uest,
n'empechoi t