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168

VOYAGE

t

7

n'offre pas un aliment tres - agréable ' elle peut etre

Aoiir.

employée comme alimeñt; et cette ressource n'est pas

a

1 '· •

négliger pour les Vaisseaux que la Traite des Pellcteries

SARICOVIENNE.

atüre

a

la Cote du NORD-ÜUEST de I'AMÉRIQUE •.

STELLER' qui a fourni

a

BuFFON la Description

des Fourrures, lui a égalemént fou,rnl ce lle pe l' Animal;

et je ne puis mieux faire que de tran scrire ce qu'en a dit

son interprete : on a vu

2

que le chirurgien RoBLET,

qui a comparé cette Description

a

I'Animal meme qu'il

avoit sous les yeux, l'a trouvee tres-exacte; il observe

seulement que

la

Saricovienne

de TcHINKITANÉ est

plus grande que•celle de !'lle de BERING que le Docteur

STELLER a décrite; sa peau a· communément trois pieds

et plus de longueur avant que d'etre étendue

J

Je,

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m ng ;

car lorsque

les

Russe,s fuent naufrage sur cettc ilc ,

ni eux, ni les Kamtschadales ne connoissoient certe Terre,

quoiqu'elle soit peu distante de la Peninsule, et 'conséquem–

ment les

Lourrrs

qu'ils

y

tuerent, au nombre de neuf cenes,

avoient eu le temps de prcndre tout leur accroissement: on

voit cependant qu'ell es écoient plus pctites que ne le sont

cclles du

Nord

-

Ourst

de

l'Améri'i'"

,

dont

la plupart,

sans do1.1te, pourroient etre plus grandes encore, si la

cha~sc

qu'on l.cur

fait

n'étoit pas aussi active ; car les anim'aux de

ce genre doivent e\re plus petit.1 dans les Jieuic voisins das

J10bitations , qne sur les Cotes désertcs , parce qu'on les tuc

pl us jeunes, et qu'on ne leur donne pas le temps de par–

venir

a

leur entier accroissemem.