D E M A R C H A N
V.
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gros que le
Macareux
proprement dit : tout son plu–
magr. est noir; seulement les cotés de la tete sont blancs,
et
il
est coiffé de deux aigrettes tombantes , ou tóuffe.s
dé plumes -longues, soyeuses, effilées et blanches, qui
forment comme deux tresses de cheveux, sur les c8iés
d u cou' et s'étendcnt
a-
peu - pres
a
la m0itié de sa
longueur : le bec et les pieds sont jaunatres.
'
Le Journal du .Voyage de MARCHAND n'est entré
dans aucun détaiJ sur I'Espece de
Macareux
quí cst
répandue sur la Cote du NoRD - ÜUEST de l'AMÉ–
RlQUE; mais on peut présumer qu'el!e ne differe pas
de celle qui fréquente les C otes du KAMTSCHATJ(A
par les memes Latitudes.
JE NE DOIS pas quitter cette Cote de f'AMÉRIQUE
du Nono sans parler de la LOUTRE
J
ARINE
011
SARICOVIEN
1
•
attire de si lb in
e.v Vai!sseaux
.s
la Relation du Vo¿age •, la
,,..
,~Rr:rr,r:r'N
a donn ee, d'apres
~TELLER
,
des Fourrure
e
anc
nne,,
aifl
que
emarques de
CooK, et l'on_.a appris
a
connoitre les Peaux qui, dan s le
commerce avec la CHINE, se font-préférer par la couleur
et la qualité du poil, et
y
procurent un plus grand béné–
fice; mais
iI
n'est pas inutile pour les Navigateurs, de
conno!tre !'animal lui-meme : car', quoique la
Loutre
'
Dobr {
ou
Castor
J
en langue russc;
Kaikon
,
en languc
l<~mtschadale
;
Kalaga
,
ehez les Koriaques ;
Rakkon,
aux íles
Kurila;
et enfin
lya
et
Carigu<ibej11
au
Brhil :
on croit que
le nom de
Saricovitnn<
dérive de ce dcrnier nom brasilien
qui se prononce
Sarigoviou,
et signifie
Béu friand<,
• Tome 11, page.;
31
a
36.
•
L 4
1
l.
MACARE\JX,
LOUTRE
1\11\RINE,
ou
$ARICOVIENH•