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1.
M,,s.
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VOYAGE
Américains de la cote du No
R D -
o
u
Es T
dans leur
grande peche de la
Baleine :
ici une intelligence déja
pcrfectionnée
y
seconde merveilleusement les -efforts du
B ALEINEs.
courage.
PfcheetProduit.
LA
N É CES SI TÉ
a.
~ppris.
au'x Isiandais le moyen
de se rendre ma!tres du
Nord-Caper
qui est une des
Baleínrs
les plus agiles, et dont ils tenteroient vaine–
ment de s'emparer par la force. Dépourvus de cha–
loupes ou d'autres Batimens propres
a
cette peche ,
dénués des ustensiles qu'elle exige' ils ont recours
a
la ruse, et la ruse supplée
a
tout. Aussitot qu'ils aper–
~oivent
le
Nord-Caper
donner la chasse aux
Harengs,
et, suivant sa maniere, les pousser adroitement vers la
Cote, pour les
y
acculer et en ·attraper un plus grand
nombre
a
la fois ' ils se jettent dans leurs
ca~1ots'
vont
se placer en arnere de la
Baleine
,
et la poursuivent
a
fo rce
a
r~
1e . si le vent soi@ flu rge sur la terre '
il vers
v
{ian la
e
ua'h ·ré de sang dont ils ont
fa
t
un am le provis1on
:-'la:
ateme
qui, lorsqu'elle
s
v
-emsu vre, yeu egag
la aute mer, de peur
d ' etre affalée sur la Cote si elle poursuit sa course ,
s'effraie
a
la vue de ce sang' des qu'elle est
a
portée
de
l'aperce~oir;
et plutot que de le trave(ser en na–
geant , el'le retourne pr écipitamment vers la terre et
s'échoue sur le rivage: dans cette situation, il
n'y
a plus
pour les Pecheurs ni
pei.neni danger
a
s'en emparer. Si ,
au contraire, le vent soufHe de terre, ils entourent la
Baleine
par derriere, comme dans le premier cas: et aussi –
tot qu 'elle se met en m9uvem'ent pour regagner la haute
mer, ils jettent de leurs canots une grele de pie.rre s
en avant du C étac ée , poussent .de grands cris , et
emp loient tous les moyens capables de l'épouvan ter ei: