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D E M A R C H A N D.
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ven t favorable, une far.tune de Mer, amen e une
Baleine
dan s les limites du cercle étro it que
leur navigation
J
79
l.
Mars.
peut parcourir.
1
3·
LE S A u
v
A
GE
de la FLOR
ID
E n'h ésite point
BALElNEs.
a
attaquer la
Baleine
corps a corps : on nous le repré-
Peche
e l
Produit.
sente se
jetant en de9'Sus au cou de !'animal , pour
~ viter
l'action de ses nageoires , en méme temps qu'il
se trouve hors de l'atteinte de sa queue. II est cepen-
dant permis de croire que , füt-il l'H E R e
U
LE du
Nouveau Monde, il ne s'attaque pas ainsi a la grande
Baleine de Groenland.
On dit que , lorsque le Cétacée
a lancé son pre1i1ier jet d'eau, le Floridien prévient le
second au moye n d'un tampon de bois qu'il enfonce a
coups de massue dans un des évents ou n aseaux de la
B aleine :
celle-ci plonge aussitot, et entraine avec elle · ·
son .ennemi
ui la uent forte 1ent embrassée au moyen
de crochets qu''l
pro
tement
fait
nt
e
dans sa
peau : la
Ba ein
q
a
b~
l'eau, et donne le
tero
second tampon
,tt~:.-cm.J1--a1
replonger dans
a mer
étouffée ,
pouvoir faire évacuation <le ses eaux pour respirer : mais
le Vainqueur ne désempare pas de la
Baleine
vive ou
rnorte, jusqu'a ce qu'il ait pu amarrer sa capture a sa
pirogue, et la trainer jusqu'au rivage '.
On a
lu
dans
Ja R elation
c{u
Vo
Y
AGE DE
MARCHAN
D
2
,
les
procédés
qu'emploient
les
' JI
n'est pas besoin de dire qu'en rapportant cette maniere
de pecher dn Sauvage , je ne prétends pas garantir I'exactitude
de
Ja
N
arration.
z
Tome
II ,
page
32
5
a
227.