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1791.
Man.
2.
Í\.l.BATROS.
V
O
Y A G
E.
articulées et jointes par des
sutures , avec un croe
surajouté ,
et le bout de la partie inférieure ouvert
en gouttiere et comme tronqué ; ce que ce bec, tres–
grand et tres-fort , a encore de remarquable, et en
quoi
iI
se rapproche de celui des
P étrels,
c'est que les
narines en sont ouvertes en forme de petits roule.aux
ou étuis, couchés vers la racine du bec dans une rai–
nure qui' de chaque coté '
le sillonne dans toute sa
longueur;
il
e.std'un · blanc-jaunatre, du moins dans
l'oiseau mort : les pieds, qui sont épais et robustes , ne
portent que trois doigts engagés par une large men,1-
brane qui borde encore
le dehors de chaque doigt
externe : la longueur .du corps est de pres de trois pieds,
et l'envergur-e au moins de dix pieds '.
,, e
71.Lbtn as
est le
lus ·gros des oiseaux d'eau , sans
~,r_,,r-er,,_ le
Cygne.
Incl.é p ndamment de sa tres–
enc0:re remarquable
ar plusieurs autrej
istinguen.t e tou es les au.tres Espece¡
._..'.'f'-"'"n"-'habit
~
e les
:ers Australes, et se
toute 1 ur e endue
epuis la pointe de
.' J'observe que
Buffon
donne cette mesure,
au moins de dix
pieds,
d'apres le rapport des Voyageurs anglais :
Cook
dit,
en effct, dans la Rclarion de son premier Voyage (
Hawíuswort!1's
Compí!.
Vol. II ,
p~ges
66
et 67), que, vers
60
degrés de
Latirnde Sud et 77 degrés
a
l'Ouest du Méridien .de
París
( a
environ
1 1
o
lieues d:ms le S. O. du Cap de
Hom),
M.
Banks
tua
quelques
A/6,11ros;
que ces oiseaux étoient plus
gros que ceux que l'on avoit pris au
N
ord du
D étroit de
le
Mah-e
;
et que !'un des derniers tués avoit
dú- p ieds dtux
pouces
d'envergure.
:__
ll
dit ailleurs, et
G.
Forster
le confirme,
c¡u 'on
tua des
Albatros de dix
pied~
d'envergure, Mais
ce~