·1
3
s
V
o y
A
G
~
fo
lument
de
paífag~
'
&
que
l'
on
vk
a
c8te
'un autre canal navigable qui ne
fil.t
féparé
que par une petite largeur de glaces , cornme
elles étoient 0rdinairement adoífées les
un~s
aux autres ,
l'
on accoíl:oit le lieu de leur jonc–
tion apres avoir amorti l'air du vaiífeau,
&
on mettoit les voiles
a
dériver ou en panne,.
en ayant cependant un peu plus
a
porter qu'a
culer. Le vai.ífeau forc;ant, par cette manreuvre
de
fa
joue de deífous le
ven~,
rompoít les
neiges
&
les jeunes glaces qui uniífoient les
grandes glaces, les féparoit,
&
s'ouvroit un
paífage ; l' on remettoit toutes les voiles
a
porter; l'on venoit au vent,
&
l'arriere ache-
vailfeaux
voit de nous débarraífer, L' on eífuyoit quel-
H"llandois
e
·
d
b d
rr
d
& ·' ' ·
pour cercena-
que10lS es a ·
Or
ages .auez
!U
es ,
J
etOIS
vigation.
fu rpris de la fécurité de nos Hollandois; mais
Paífagcs fer–
més par les
glaccs.
leur vaiífeau étoit fo rt, coníl:ruit pour cela ,
&
ill avoit peu de mature : s'il eut été anffi
haut maté gue nos vaiífeaux ' je crois que
fes
máts feroient venus
a
bas. L' on avoit ce–
pendant une aífez g ·ande attention
a
ne pas
aborder trop rudemen¡: les glacsons par le coté
en arriere du vaiífeau ; cette partie plus foible
eut pu etre enµommagée.
Le paífage vers le nord
étoit
abfo ument
bouché le 4
a
neuf heures du matin : nous