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•.·
P.. N ATAL.. A !:-E XAN DR I
EPI
STO 1
JE
Ptopofitions.
marqu~s.
par- Món{eigneur· l'Arcbevéque: de· Roú'en
,
pour
ltre
fignées
par le·
Pe.reBuffier.,
E
N
confequence· de l'ordre que·
j_'ai
reut
du
Pere Guillauml!' Ayraut Yice-Provin–
..
.
cial de
la
Compagnie de Jefus dans
la
Province- de France
,
de fati1faire
d
Monfeigneur L'·..._-trche·v8que- de- Roú'en, touchant le- Libe/le intitule'
Difficul tez propo–
fé.es,&c.
&
de figner les propo{1tions
qui
me ferorJt marquées- de fa part, ne pou–
vant donner des tl moignage-s trap publicr
de-
ma /oumiffion pour un
Ji
grand Prelat
,
&
de la recormoiffance que nous avons pour u11
ft
pui(Jant protefteur de n8tre Com–
pagnie; je monnois. que fAuteur du Libelle, quel qu'il pui(Je ;ere, s'eft écarte fcan–
daleufement du refpea. qui
lui efe dú
,
par. un
ouvrage capable de troubler
la
paix
du
Dioc.d{e
,_
en eloignant le Clergé de l"execution des ,Ordonnances
de
fon Arcbev&–
c¡ue,
&
rempli
de
plu{teur.r maximes- oppofées
d
la d¡:oiture de
la
Morale Chrétienne ..
Et pour faire voir cambien
/
improuve les fentimens de cet Auteur
,
qui ne {ont
ni· les. miens, ni
ceu~
de notre CampJgnie
,
j'
ai foufcrit aux Propofitions [ui–
vantes-.
l.
Sur
la
áoéfrine áe la Ptob.ihilite ,
je
conáamnl?' tout ce qui
a:
ét! condamnl
·par·
le decret de
N. S. P.
lrmocent
Xl.
du
8..
Mirs
1689..
II.
Touchant
)e
pech! Pbilofophique, je condamne ce que·
N. S.
Pape
/llexamlr~
Ylll:
en a· condamn1 par fort Decret
du
24.
Aout
1690.
&
daru mon particulier
je· recannois
,
comme.
le;
J efu·iter ont
ddja.
recon-nu dans: leurs: fentimens {ur le peche
-
Pbilofophique,, qu'il e(t faux qu"U foit
neceffair~
de [aire attention aéluelle
d.
la
maU-
ce de l'aélion
,
afin qu'
elle foit impute
d
pech!
..
.
I
I I.
Les pecheurr .aveuglez
&
endurcis, qui commettent des meurtres, efes adulte–
res,
&
autrer crimes fans remords, ne penfant
pa>
qu' ils offenfent Dieu en les com–
mettant,
&
que ces crimes fo r;t contraires
a
la
loi naturelle, ne lai/Jent pas de me–
riter les peines- de l)enfér; leur inaplication. afluelle d la. m.ilice de l'aélion. ne l·es ex–
iufant· pas du pechl mortel ..
I V.
L'
obligation d'aimn Die
u
efl le· premier
&
lC> princip.1r áe-voir áe
l'
bomme
;–
&
nulle pa_rt de- la vie
n~
doit etre exempte de cet .dmour, au moins habituel.
V.
Toute aéiion pour etre· vrayment Cbrétienne
&
meritoire doit avoir
l'"
Amour–
de, Dieu
,,
au
moira bibituel
,,
pour. principe
,.
&
s.'
')!
rapportei1' comme.
d
ia fin
demiere ..
VI.
Q.._uiconque d'it que
f
dmour·
áe· Die
u·
commencC' e/l ne-cef!airl?' powt exclure
l'
afJ
feélion• au peché, efi tres- éloigné de foutenir- la pure· doélrine de Lutber.
VJ
f.
Je
reconnois qu' il.
n'
y
a par
de con.ver/ion fanr
que-lqu'·A.~our
áe Dieu,.
&
que le pecheur ne peut c!tre fuffifamment difpofl
d
8tre- juftifié darH le
Sa–
crament de Penitence,
,.
s.'
il
n1t
comrnence
d!
aimer Die.u.
tom.me.Jource- de toute·
jufiice
•
·
·
VI
i
I.
C"efi
amhition,
parlant
m
g,enerat , que ele demander pour
fo i-m?me,. un
Eve-–
cb! , une Cure, ou tout arme benefice
d.
cbarge d'ames;.
&
la feu le. demande en rend
indigne
•
·
IX.
C''eft
abu[e;· des paroles de l'.Ap8tre que ele áir'e que·
s'"il
n"etoit par permis de
demander un EvecM, Z:'Ap8tre noiu: aurQit feduitr. m nous. marquant que celui qui
foubaite
i'
Epi{copat, foubaite une reuvre fainte.
X.
Briguer der Cbaires con{iderables.
d-
de/Jein
de
parvenir
d
l'
Epifcop.itpar
lavo–
y~
de la. reputation,. c'eft"abu[er de la predication,.& profaner le, minifiere cle· l'EvJn·
gile
•.
Quoique
Nous
jugions fe fcandale réparé par
Ja
maniere fage
&
pteine
de
zcle dont les Superienrs des Jefuites en ont ufé dans cette
occafion , .. neJn–
moins