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ET

PARTIES QUI

Nous avons pris foin d't'crire le nom

&

J'ufage do

chaque piece de ce plan,

&

de déligner par

la

leme A

touces

celles

qui co

mpofcnc l'apparremcnt de parade,

par la letrre B

ccll.es

qui détcrminent l'appartement de

fociété'

&

cn

fin par

la

Jcnre

e

les

dcllx

appartemcns

privés , placés en

alles

&

donnanc fur les jardins fleu–

riflcs, auffi·bien. que celui de_íl:iné pour les bains ,

rangé

. auffi clans la

clafTe

de ces der111ers. T ouces les

aucres

pie–

. ces comprcnnenr le déparcemcnt de Ja bouche , des écu...

ries

&

des remifcs, avec lcurs dépendances ; ce qui nous

difpenfe d'encrcr dons un plus long détail. ( D'ailleurs

nous renvoyons au mot

Dijlrihucion ,

quatrieme Volume,

p.

106; ).

Nous averrirons feulcment

ici

que ce plan a

été

gravé agauche par J'inadvenance

dLI

graveur

1

CC 'qUi

fair

paroirre

ici Je grand cfcalier mal

íirué, com re tome

idée de vrai(emblance.

P L

A

N C H E X X

l

V.

Le

formar dCce Volt1mc n'ayam point permis de join–

dre les deux alles au principal corps-de-logis ,

on a

pris

Je

parti de les graver féparément

for

la méme Planche,

ce qui ne Iaiffc pas de nuire

a

reffec

général de I'enfem–

ble; mais on pc:uc

fe

repréfenrer

la

panic

A

joime

a

cellc

B,

&

celle

C

jointe

a

Ja

parcie

D,

pour en juger.

Au

reíle Ces deux alles

ne

fonr que les élévacions des dépen–

dances de ce bS.rimenr, mais ajuítées de maniere que

malgré leur infériorité elles conrribuenr

a

faire valoir

fordonnance de l'hOcel propremc:nt dit.

C ct édifice en compofé de deux érages ,

le

rez de·

chauílee orné d'ordre "ionique ,

le

premier d'ordre co–

rinchien.

Le

principal corps-de-logis placé encre cour

&

jordins , jouit du coté de la cour do J'afpeél: de la place

publique par Ja colonnade qui

fe

voit ici ,

&

clone les

:ixes des emre-colonnemcns corre(pondent

.1

ccux des

croiíées du princip:il corps des b3.cimens. Nous ne ferons

p oint J'analy(e de cette produél:ion ,

fo,.

éloge feroit dé·

placé ,

&

on doic naturellemenc nous difpenfor d'en

faire

la

critiqlle ; nous ferons remarquer feukment

la

relacion ícrupuleufc que nous avons obfcrvée encre les

dehors

&

les

dedans , comme le principal objet de la

compofilion

d'un

bi timent de cene eípece.

Nous n'avons donné ni

la

fa~ade

dl! cOté du jardin,

ni la coupe de

ce

b&ciment, dans le deffein

cf

éviter

Ja

nmlciplicé des Planches : d'ailleurs on fencira facilemenc

pár l'in(peél:ion du plan, l'effet <¡uo ces fo<;ades doivent

prociuire ,

&

nous nous ffarons que ce

pro

jet fera quelque

plaiíir

a

tour amateur imparcial.

S

l

X I E M E

P A R T

l

E.

Obfirvations généralu far les mai.fons particulieru, ap–

pliquees

ti

ll/1.

bátime/lt re'gulier diflrihué dans

Ufl

ter–

reirt

trl!J~irre'gulier.

S

Ous le: nom de

btuimens particuliers

on comprcnd

dcux

forces d'habirations , les unes dcftinées

a

la réfi–

dence des riches citoycns

~

&

oU' ils font Jeur demeure

habituelle; les amrc:s, ceJ¡es que les habicans fonr élc:ver

dans les cirés pour afsG.rer une partie de lcur i:evenu, en

les donnaoc

a

loyc:r aux

commer~ans,

aux artifarts)

&c.

Les premiers doivent avoir un caraélcrc qui ne cienne

ni

de

Ja

bcauré des hOcels ,

ni

de

la

limplícicé des maifons

ordinaires. Les ordres d'Archiceéh1re ne doivcnc jamais

emrer pour rien dans lcur décoration , malgré

r

opu–

lcnce de ceux qui les fonr élevcr

(a).

Non· feulemenc

ces ordres y dcviennent tra p pecirs

a

caufe

du

pcu

d'élé–

vation des pieccs , mais ils doivcnt erre rc:fcrvés pour lc:s

b 3timens de quclque imporcance,

ne

produifant un véri–

t ablemenc bel effet que lorfqu'ils peuvenc avoir un ccr–

tain diamerre.

A leur défout, dans lc:s premicrs batimens done il s'a–

git, il fuut feulemcnt faire ufage de J'expreffion d'un de

ces ordres, pour l'appJiquer folon

le

goU.c ou le rang de

celui qui cloit l'habitc:r,

&

fe

reílOuvcnir que

I'

Archícec–

t ure doit coUjours étre d'un bon íl:yle; les ornemens,

(a)

Vnc m::i.iíon pankulicn: b.ltie

pu

M. Canauh pour M. J:mvd,

ruede

Varenne. faubourRS. 1.ocrmain . el\ celle que n us la ddirons. Le

bllimcnt

41cvf!: puur M. d'A°rgcnton, alors Chancclit:r de

1'1.

le Duc

d•Orl~anS>.,

par

1'.'I.

Boiffrand , ruc des

llons·Enfau~,

en

encore u.n csemplc de te

'l~C

D'illlS

1ccomm:m~ons,

EN D E PE N

DEN

T.

11

quand ils font néceffaires , répandus av'Cc

choix;

&

le~

fa<c:ides régulieres.

Les fecondes habitacions doivent auffi avoir leur cara:•

élerc paniculier, qui coníifle en une: plus ou moins

grande fimplicité affortie

a

l'importance des villes oiJ

elles fom élevées.

La

Íyrnétrie, la foli<licé

la comrno–

dícé

~

l"économic , doivenc fo.ire l'objet

~apita!

de ces

detmeres demeures : pluíieurs corps-de-logis (éparés pat

des cours aírées doivenr dérerminer le local de leur dif–

tribmion; fclon leur íiru:u ion , elles doivencContenir ou

des bomiques , ou des magaíins , ou des aueliers ,_ou des

logemcns fobaJrerncs ; difpoíitiops néanmoins qui

n~

doivent nuire en ric:n

a

l'ordonnance des fact:ades li.1r

Ja

ruc

(a) ,

patee

que

ces fortcs d'habications

~tanc

en bien

plus grand nombre que les amres édifi.ces , elles doivent

contribuer

a

la décoration

&

a

l'embc:lliflemenc de$

villes.

Appliquons ces notions élémentaitcs

:1

la

diílributíon

&

a

la décoration d'une maifon particuliere

de la

pre–

miete claífe, projeu ée pour Avignon par

M .

Franque,

archi1eél:e du Roí.

PLANCHE X X

v.

C ctte Plancheoffre une diíl:ribucion réguliere trCs-Ín"

génieufe , contcnue dans un cerrain dos de murs, le plus

irrégulier qu'il foi t poffiblc,

&

dom

M .

Franque a

tiré

parti d'unc maniere

a

foire juger de

fa

fagacité) de fon

gollt

&

de fon intclligcnce. En cffet, ríen de

íi

bien cn–

tcndu qt,1e ce plan ; bcaucé , pr6portion, variété, agré–

mem, commodité , fymétrie, reb tion des dcdans

aux

dc:hors , tout s'y creuve réuni.

En un

mot , ce projc:t

nous parolt un chef-d'cc.uvre,

&

feroit fcul capablc de

faire bea.ucoup d'honneur

a

cet archireétc, s'il n'avoic

prouvé par canc d'aucres produél:ions l'étendue

de fes

connoiffances ,

&

fon c:xpéricncc: dans l'art de b3.cir.

PLANCHE XXVI.

C ctte Planche donne le pbn du premier é1.lgo de ce

batimcnt,

&

en compofé d'un bel appartement

&

quatre aucres moins confidérables, mais taus pourvUs

des commodirés qui Ieur fon c néceílaires. Au-dcffi1s de

cet érage, du c&té de

la

place feulemcnt, eíl: encare pra–

tiqu~

un apparremcnt; en forre que tour le rc:Aic-chauf–

fée cíl: occupé par un apparcemenr de fo'ciétt , un jardin,

des cuifines , des offices, des écuries

&

des remifes ; &

que dans les érages fupérieurs on crouve

un

apparce–

ment pour le maltre du logis ,

&

cinq apparccmens pour

fa

famillo ou fes amis; dinribution fuffifance pour la

maiíon d'un particulier riche, qui retiré en province ,

y

jouit d'un revenu honnCre ,

&

qui

fe

décermine

3.

fe

vouloir loger cornmodément

&

avec goUt.

P L ANCHE XXVII.

C ette Planche offre J'élévation du cOté de

la

cour ;

avec la coupe dn grand eícalicr ,

&

j'élévacion du cOré

du jardin de ce b!icimenr. On remarque un caraékre

de

fermecé dans l'ordonnance de fes f!ttades , qui n'a rico

de pcfant ni de defafforti; caraél:ere qui fe foffit

a

lui–

mCmc,

&

qui prouve bien l'inucilité des ordres

da

ns les

habitations des parciculiers.

Si

nos archiceétes préfen–

coiem tolljours de telles produétions

a

leurs propriérai–

res ceux-ci n'auroient pas la manie de vouloír une dé–

cor~rion,

qui, pour Ccre plus riche, n'en cfr pas plus

cíl:imée des connoiffeurs. Des arcades plein ceimre,

un

cc:rtain mouvement dans les plans , des balulhadc:s

au

lieu de balcons des ouvcrmres en rapport avc:c les tru–

mcaux de bcal;X cha1Tibranles , des refCnds placés con–

venabl

~menc,

une fculprure bien repartie ,

~·cxcelle~s

profi.ls,

un bel appareil , font amant de beaurcs caraSCe–

rifbquc:s du reiforc

des

bacime:is done no,1:1s pad on.s , &

qui fe rencontrem dans ce proJet;

coníiderauo~1

qui nous

l'ont faic préférer 3 tour mHrc dans cene colleél100, parce

que nous nous ferions fai t

hon~c:ur

de l'avoir prod,uit:

du-moins nous nous B:irons qu on nous fttaura grc de

J'avoir rendu public , comme un cxemple mile, imC-

(a) Une maifon bourgeoife •

rue S:i.int

·Manin . vis·/\-vis 13 fomaina

?-.faubut':

&

une a

une ,

rue des

mauv:i.iícs

Parolc.::, mutes clcua

b.i1ics

P"'

,M,

Cana

0

~t,

íont

da.ns

le

~eme

quo: nous i

ndil}.uons

ic:1.

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1