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544

CON

ou au-ddfous de la ligne des nreuds

N

N, que no

us

avons man:¡u-ée fur le jovilabe, il paroit

toujou.rs

un

peu plus feptentrional que l'orbite de

jupiter ,

&

cela d'autant plus , qu'il eLl plus éloigné des poínts

N,

ou de la ligne

NN.

Le

ch~ffre

qui indique le

~are_llite

fur la

Jj~ne d~

'Configuration,

fe met entre JUptter

&

le pomt qut

~a~que

la place du

f~rellite

, quand on v<:it

f~r

le

fOVIlabe que le fatelhte fe rapproche de

J

uptter ,

cr:omme dans notre figure : au contraire on met le

chiffre au-dela

du

point , quand le fatellite s'éloigne

de jupiter.

On comprendra la raifon de ces

configurations,

en

coníidérant que la ligne

CA

marque le rayon qui

va de notre oeil au centre de jupiter ; la ligne

C B

marque le rayon qui va de jupiter a·Ia terre: ainfi les

fatellites

n,eus

paroitront plus ou moins éloignés de

jupiter, fuivaot qu'ils feront plus ou moins éloignés

de l'alidade

B CA,

·fur laquelle nous voyons tou–

jours le centre de jupiter ; il n'importe point qu'ils

foient plus ou moins avancés

le

long de cette ligne

CA;

il

ne s'agit que de leur diíl:ance

a

l'alidade ou

a

la ligne. On marque dans les

configurations

les teros

Otl

chaqQe fatellite paroit fur le difque de jupiter,

~o

u fe trouve caché dérriere le difque; cela eft facile,

paree que la largeur de l'alídade eíl: égale

a

celle de

jupiter lui-meme : ainfi quand le point eíl: fous l'ali–

dade, on juge que le fatellite eíl: derriere jupiter, ou

qu'il paroit fur fon difque.

On trouvera dans la feconde édition de mon

.Ajlrorzomie

,

un femblable iníl:rument pour faire la

configu.ration

des fatellites de faturne ; mais on en

fait fi rarement ufage,

&

on les voit fi difficilement ,

qu'il feroit inutile d'en placer ici la defcription.

(M.

DE

LA

LANDE.)

CONFOLANS , CoNFOULENS , (

Géogr.) Con-

fluentes,

petite ville du Poitou , fur la Vienne , aux

confins de la Marche , chef-lieu d'une éleél:ion éta–

blie par Edit de

17r4

&

compofée de

70

paroif–

fes , patrie d'Antoine

D.

Rivet de la -Grange ,

favant Bénédi8in, mort au Mans en

1749·

Nous luí

devons neuf volumes

in-4

°

de

t

Hijloire

littérair~

de

France.

· D.

Taillandier, fon fucceífeur,

lui

a confacré un

éloge bien mérité dans le

1X tome de l'Hi}loire Litt.

Voyez

Bibl. des auteurs du Poitou, tome

Y,

p.

t·18,

&

D.

le Cerf,

Bibl. des auteurs de la Congrégation de

S.

Maur.

(

C.)

CONFORGIEN , (

Géogr.)

village du Morvan,

recette d'Autun , bailliage de Saulieu , en Bourgo–

gne. Cette terrea été dans la maifon de Clugny plus

de trois fiecles. Henri de Clugny, pere de Guillaume

évéque de Poitiers,en étoit feigneur en

1426.

Gerfon

nousapprend que HuguesdeClugny, baronde

Con–

fi/rgien,

fut fait chevalier par Louis XI en 1479. Son

.:fils, filleul de Louis XII , f..tot-t fait chevalier par ce

bon roí ,

a

la bataille d'Agnadel

~

en 1509: mais

Guillaume d·e Clugny s'eíl: le plus difiingué fous le

nom de

baron de Conforgien.

Il eut part aux combats

&

a

la gloire de Heori l V ,

&

fut bleífé au fiege de

Poitiers en

1

569.

Les Genevois l'ayant demandé au roi pour le•Jr

général , contre le duc de Savoye , en

1

590 , il

défit fes tronpes, tua de fa main leur commandant,

le baron de Faure ,

&

conferva la liberté de Geneve.

Son armure fut confervée , comme un monument de

valeur , dans l'arfenal de la république ,

{)ll

on en

montre encore aujourd'hui les pieces. Le

ch~heau

de

Co.nforgien

,

fous les Clugny

&

les Jaucourt, fer–

voit de retraite aux Calvirúfi:es des environs, juf-

qu'en

1685.

(C.)

·

CONFORMATrON, (

Méd.)

ce terme s'appli–

que a la maniere dont le c;orps de l'homme eíl: con–

fqrm_é,

&

dé.figne. par conféquent fa

fuu~ure.

, les

e o

proportions qu'obfervent entr'elles1es parties qui le

compofent.

Il

fe trouve une

.fi.

grande juíl:eífe dans les propor–

tions du corps humain, que c'efi..fur cela qu eíl: ton–

dée toute la fcience des méchaniques. De-la font

venues les mefures de ponlie, de palme, de coudée,

de pas,

&c.

La tete ave

e

le col fait la fixieme partíe du corps;

la mefure de la face efi:Ja longueur de la paulme de

la main. La hauteur du front fait la grandeur du nez.

La grandeur du nez fait celle de l'oreille.

Le corps, quand il n'efi ni trop gr

s

ni trop mai–

gre, a de hauteur cinq fois fa largeur.

La diíl:ance qu'il y a dn moyen doiat d'un main

jufqu'au meme doigt de l'autre main' letbras étendu

en croix , efr la hanteur du corps.

Dix

fois

la longueur de la main fait encore la han–

teur du corps.

Le centre de la figure humaine fe trouve jufie a la

jointure antérieure des os pubis. De ce point le corps

fe divife en deux parties égales, dont chacune com–

prend un cercle parfait. Le centre du cercle fupérieur

fe trouve al'endroitqui répond a la bafe du coeur'

&

le centre du cercle inférieur fe trouve vis-a-vis la

jointure du genou.

La memc fymmétrie fe rencontre a\lffi dans les

bras étendus: car fi l'on met la pointe du compas fur

le pli des bras '

&

que l'on porte l'alltre pointe

a

l'extrémité du grand doigt de la main, on décrit

un

cerde , dont le diametre va jufqu'au milieu de la

poitrine, entre les deux clavicules; enforte que les

bras éténdus comprennent deux cercles parfaits qui

viennent fe toucher entre les deux clavicules.

La fymmétrie des os de la main de l'enfant, efi

dans la meme proportion relative' que lorqu'il eft

parvenu

a

un age parfait: de forte qu'a rúefure qu'il

croit ' cette meme partie porte toujours

la

di ieme

partie de la hauteur de fon corps, ce qui n'arrive pas

dans les autres os du corps; car excepté c_eux du

pied , ils varient tous fuivant les divers accroiífe–

mens.

Dans l'homme fait, la partíe fupérieure du corps .

eft plus courte que l'inférieure. Le contraire fe re–

marque dans les enfans. Ils ont la partie fupérieure

plus longue.

Une autre différence entre l'enfant

&

l'homme

fait, c'eft que l'homme fait a depuis la jointure des

épaules jufqu'au coude,

&

clepuis le coude jufqu'au

haut du pouce, auffi bien que depuis l'extrémité

d'une épaule

a

l'autre' la mefure de deux tetes' au

lieu que l'enfant n'a que la mefure d'une tete. Une

autre différence encore, c'efi que la tete d'un enfant

d'un an, n'eft qu'un cinquieme de la hauteur de fon

corps'

&

que la largeur de fes épaules efi égale a la

longueur de fa tete, au lieu que dans l'homme fait ,

la tete eíl: d'une huitieme partie

~du

corps ,

&

que la

largeur des épaules eít deux fois plus grande que la

longueur de la tete.

. Le poing fermé, tanr des perfonnes faites que des

enfans, contient en fa rondeur la longueur du pied.

La

conformation

des parties -du corps, Iorfqu'on

les confidere feules

&

en elles-memes, eft un autre

.;

genre de proportion.

La tete, pour etre bien proportioonée en foi ,

doit etre plutot un peu groífe que perite' d'une for–

me ovale, plate par les cótés, médiocrement avan–

cée en devant

&

en arriere. ·

Le vifage doit erre plus long que large

&

avoir

du relief. Chez les anciens les vifages longs étoient

regardés comme les plus beaux, c'eft ce qui fe voit

par les fiatues anriques. Le vifage de Notre Seigneur

eft repréfenté forr long dans tous les anciens ta–

bleaux.

Le front doit etre bo!fu, mais tres-peu.

Le~