AP
honde; la
tape
fen a boucher les trous
qui
10nt clañs
les fonds des cu
es
ou des bacs.
TAPE,
en tume de Ralfineur.
efi un bouchon de
tinge, plié de maniere qu'il ferme parfairemenr le
tr~u
de la forme,fans qu'on foir obLig
I
de l' nfo ncer
trop avant ; car daos ce cas , il endommageroir la t te
du pain.
TAPÉ,
fuere,
urme
defucrerie
;
on áppelle du
fucre.
tl!pé ,
du fucre que les affronteurs vendent aux lles
Antilles, pour du fucre royal, quoique ce ne foir
véritablement que du fucre terré , c'efi-a-dire, de la
caífonade blanche, préparée d'wle certaine manie–
re.
Poye{
SUCRE.
(D.
J.)
TAPEyON,
RASP E~O
,RESPOr SADOUX, RAT,
f.
m.
(Hij!. nato IcltlhioLog.) unaroJcopus ;
poiífon de
roer quirefie fm les rivages ; il a un pié delongueur:
on lui a auffi donné le nom de
conumplawtr du
ci
L,
parce que fes yeux {ont placés fur la face fup
I
rjeure
de la tete, de
fa~on
qu 'ji (emble
r
garder le ciel :
l'ouverrure de fa bouche efi fort grande : il a la e"te
groífe: ies couverteres des ouies ont
él
l'extrémité ,
des pointes dirigées en arriere : le dos a une coulem
noire, & le ventre efi blanc : il y a fuI' les coc 's du
corps deu:f rraits formés par des écailles, ils s'éten–
d ent depllis la tete jufqu'a la queue: le rene du corps
efi couvert d'une peau dure
filOS
écailles. Ce poif–
{on a aupres de l'ouvertqre des ouies, deux nageoi–
r es longues & fortes, de diverfes conleurs : deux na–
geoires plus petites & blanches, pre de la machoire
inférieure , une au-deffous de I'anus,
&
deux fur le
dos : la premiere des nageoires du dos, efi petite,
noire,
&
placée pres de la tete; l'autre s'étend juf–
Gu'a la queue, qui
ea
terminée par une nageoire fort
large : il y a
aprc~s
chaque nageoire de la machoire in–
férieure, un os garni de trois aíglúllons. La chair
de ce poilfon efi blanche, dure, & de mauvaife
odelll'. Rondelet,
hiji. nato des poiff'ons, premien: par–
rie, Liv. X ch. xij. Voye{
POIS ON.
TAPÉEN,
f.
m.
(Marine.
)
c'en: une voile dont
on fe fert fur les vaiífeaul' marchands , lor[qu'ils vont
vent arriere, pour empecher que la marée & les cou–
rans
n~emportent
le vajlfeau ,
&
ne le falfent déri–
ver: on la met a une yergue {ll/pendue vers le cou–
r onnement, en[orte 9u'elle couvre le derriere de la
pouppe ,
&
qu'elle deborde tant a firibord qu'a bas–
bord, de deux braífées
él.
chaque coté : on en fait
auffi u(age [m les perits yaches
&
[ur les buches ,
pour continuer de filler pendanr le calme , ou pour
roieux venir au vento Celui de ces derniers batimens
efi quarré.
TAPE UL,
terme de Cltarpemier,
c'efi la partie
chargée d'une ba(cule qui {en a lever ou
a
baiífer
plus facilement un POnt levis ,
&
qui efi pre[que
en 'quilibre avec lui.
Jou/fe.
(D .
J. )
TAPÉINO E,
lifo{
TAPAINá E,
f:
m.
(Rhétor.)
c'efi-a-dire
diminuúofl;
c'efi la figure oppofée
a
l'hyp"boLe
,
OU
[1
I'on aime mieux, e'efi l'hyper–
bole de diminlltion.
n poete comique grec a dit
alfez plaiJamm nt, pour faire rire le peuple:
t,
Ce~
)1
homme poífédoit une terre a la campagne , qlll
)1
n
'~tOir
pas plus grande qu'une 'pitre de lacédé–
)1
monien
ti.
(D . J. )
T
A
PER, . a . (
Gram.)
c'eft frapper de la main
a
petils coup .
Jl'0J'~{
les
ar iel sJllivans.
TAP ER
l
rm dl
'o
ifufl,
c'efi peigner les che–
eux courts contre l'ordre ordinaire , en faifanr aller
le
p~igne
de la point
a
la racine: cela les enlle ,
&
les
f.1:
epároitre plus ' pai . (
D.
J. )
T
A
PER, v. aél:.
l
'me de D or
IV;
on met le blane
en
(tlpanl,
quand
e
efi pour dort>r des ouvrages de
[culplure c a-a-dire .
qu
on le conche n frappant
plufi urs COllp du bvut du pin eau afin de micux
fui re entr
r
la
coul
UT
dans 1 cr ux d s
ornemens.
!D.J.)
l '
me Xr.
A
l'
APER
llnl forme,
•
'/lit
do (ti
.
le' ·
e'
fi botl h [
le trou qui en: la poinre d'une
f
nlle
de
{ti
r a
e
du linge on de l'étoffe pour emp" her qu elle ne
r
purge ,
e
etl-a-dire que le firop n n /ort ju(qu',\
ce qu eUe {oit en 'tat d'etr per
'e
ave
le
p in on
Sav(1)l.
(D.
J.)
TAPERA,
e
t.
(Hl'.
nato Ornjthol.
)
hirondell
du BréGI, nomm 'e par le Portll ais qni
1
habitent
audorinlfa.
Elle a la taille, la ligur ,
T
le vol de n
hirondelles ;
[a
t"te , (on col, Con do (, s afIes
fa 9l1.eue , [one d'un .brun gri
~ tt'
;
f:
goroe
{
pomlDe font d'un gn -blanco
( D.
J. )
TAPETI,
f.
m. (
Hij!. nato Z oologie. )
e[pece
d
lapin commun aux Indes occidentales,
&
nomm ! par
quelques naturalifies ,
crmiculus americ(]nus.
JI
el! d
la taille de nos lapin , dont il a les 01' ill ainÍl qtle
le poil, qui efi un peu rouge lre
[m
le fron t ave
une e(pece de collí r blanc autour du c 1,
quclqlle~
fois
[m
la gorge ou {ur le ventre . (es eu,'
1
n
noir ; [a mouaache efi femblable celle de n s la–
pins, maís
il
n'a point de qlleue.
(D. J.
)
.
TAPHI rENNE PIERRE
~
(
HiJ!.
!lOt.
)
lapis
[a>.
phiujitts ;
Pline donne ce nom
el
une pierre qui ' roir
une e(pece d'étite , .ou de pierre
el
aigle, qu'on trou
vo~t
pres de Léucadie , dans un endroir appell
TaJo,
phlUfllS.
T APHN
IS,
(GJog.
filCf.
)
ville
d
Egypte.
J
éré ..
mie en parle [ouv I1t,
ch. xj. v .
' 0,
ch.•
Liij.
v .
7.
8
,.9,
&c.
& on prétend qu'il
y
fut enterré. Le [a..
vans croient que
Taphnis,
ou
Taplznre ,
efi la
mema
ville que
D aphnce PdlljilZ ,
i\
[eize mille au [ud de
Pélufe , [uivant I'irinéraire d'Antonin.
(D.
J.)
TAPHRON,
Oll
TAPHRO
,(GJog. anc.)
ville
de l'Arabie heurell(e. Ammien Marcellil1 ,
L .
.L
X lII.
C.
vj.
la met au nombre des plus beBe vi!les du pays;
mais les manu/erits varient par rapport a l'ortogra–
phe de ce nomo
Il
yen a plufieurs qui li(ent
Taplzra,
an-líen de
Tapltron . (D.
J. )
TAPHRURA,
ou
T
APHRA,
( Géog.
afie.)
(e–
Ion Pline&Pomponius Méla; "i!le de l'Afrique pro..
pre , {ur le golfe
de
Numidie. L'anonyme de Ra..
venne,
l. JII.
C.
xv.
la nomme
Tapflrttra
,
de mcme
que la rabI e de Peutinger, (
D.
J. )
TAPIE, T APIA , f.
f. (
HiJ!. nato
B OL.
)
geOl'e de
plante
i\
fleur polypétale , anomale , & compo[éd
de quatre pétales dirigés en-hallt; le piíli
1
[ort dll
milieu du calice, il
ea
attaché a un long pédicule
&
il devient dans la [uite un [ruit rond charnu , dans
lequel on trouve plufieurs (emences qui ont pre(que
la form e d'un reino Plumier ,
nov. planto amerofJen.
Voyet
PlA
TE.
T APJJERETE,
f.
m.
( HiJ!. nal. Zoologie.)
nO;'tl
d'un animal qu'on trouve dans quelques endroit de
l'Amérique ,
&
que les Portugai appc llcllt
aUla.
U
efi de la taille c!'un petit veau,
&
a-pcu-pr ' de la
fi·
gure d'un cochon ;
/a
t te efi plus grolfe que celle du
cochon , & flnit en pointe vers le (ommet;
il
a une
e(pece de bour(e pendante
a
I'ollvcrnlre du grojn •
qlli
ea
artachée
a
un fort mu(cle au moyen duque!
iI
la reíferre a fa volonré; chacune de fe mflchoire cfi
garnie de dix dents incifives, avcc une e(pace vuide
entre ces dents & les molaires, qlli (ont gro{fes ,
&
au nombre de cinq de chaque coté; de (orte que
c (te bete a vingt dents incifive , & vingt dent
molaires ; fes yeux , [emblable ceu, du cochon ,
font fort petit . fes oreilles (om arrondies
&
mobi.
les; [es jambes font grolfes& b {fes comme celles d
nos co hons; les cornes de res pié
Ont
di i(¡ 'es en
quatre parties ; il n'a point de qucuc ; (a peau eft
dure
&
coriace, couverte d un pojl c urt , brun ,
m langé de rachures blanches.
Il
ir dansl'épaiITeut
des bois , don le jour, & ne pait qu
la
nuit, o
de grand malÍn; il recherche (ur-tOll les tiges d
canne de
u r ;
il
ra r •
hit
qu lq efois d
XX
xx