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S U.D

~li

ne re1remblent point

a

ceux de la guérre.

(le

cJuvalier

D E J AUCOURT.)

SUDA,

(Géog. mod.)

petit golfe qui fait partie dé

la mer de Candie , fur la cote feptentrionale de l'ile,

&

du territoire de la Canée. Ce golfe ne mérite que

le nom de

port;

mais c'efr un pon v3.J.'te

&

commo–

de, connu des Italiens fous le nom de

porto

-

Suda;

(D.

J.)

SUDAMINA,

( MUec. anc.)

font des petites rou–

geurs

femblabl~s

a

des grains de millet" qui

vi e~nent

1ur la peau des Jeunes gens, fur-tout de ceux qUI font

d'un tempérament chaud

&

qui font beaucoup d'exer–

cice.

T/oyet

SUEUR.

Ces pufrules font une fuite des impuretés, fóit bj·

lieu{es , fOlt {alines, foit vifqueufes, qui attaquent

&

défigurent les glandes de la peau ; elles font fon in"

commodes dans l'été. Elles fortent avec la Úleut' ;

elles caufent une grande demangeaifon,

&

font gra–

-ter beaucoup ceux

a

qui elles arrívent.

Les remedes font les memes que ceux des dartres

vives; les faignées , les purgatífs , les fudorifiqu es

coupés avec les émultlons 10nt indiqués ; l'acrimonie

particuliere du fang

&

des humeurs pem faire varier

c e

tl

aitement.

La réperCll ffion en efr fort dangereufe, de

m~m€

'lue dans toutes les autres maladies cutanées.

SUDA OIRE,

r.

m.

(HijI. anc.)

efr un nom que

les anciens romains donnoient

él

leurs étuves 0\.1 cham–

bres chaudes, qu'on appelloit auffi quelquefois

laco–

nia. Yoyet

BAIN

&

GYMNASIUM.

Les

fudtltoires

étoient une Corte d'étuves ou hypo..

caufra.

Yoy e'{

I-IYPOCAUSTUM,

&c.

SUDATSES, LES,

tume de re/atíon,

nom des

Tar~

tares méridioaallx, triblltaires du grand cham de Tar–

t arie ,

&

voiíins des T artares Zagatai,

&

du royau–

me de Turkefran.

(D . I)

SUDAV'IE, LA,

(Grog. mod.)

contrée du royal1-

me de Pruífe, dans le cercle de Natangen; elle eH:

b ornée au nord, par le cercle de Samland ; au midi

&

aulevant, par la Lithuanie ;

&

au couchant, par

la Bartollie. Liak efr le feul lieu un peu confidéra–

ble de ce pays, qui efr non-feulement rempli de lacs

&

de marais , mais entierement dépeuplé.

(D.

J.)

SUDBURY,

(Géogr. mod. )

ville d'Angleterre,

dans Suffolck-shire, aux conllns de la province d'Ef.

fex;

a

30 milles d'Ipfwich,

&

Clr la Stoure. C'efr

une v ille riche, bien pellplée ,

&

qui contíent trois

paroiífes. Elle a droit de marché, députe au parle–

ment,

&

fabrique beaucoup de draps. C eux qui la

nomment en latin

CoLonia,

fe trompent beaucoup.

La

Colonia

d'Antonin efr Colchcfrer; du-moins , c 'efr

l'opinion d

ambden;

&

celle qui parolt la plus

v railTeJ1)blable, quoique M. Gale penre autrement.

L ong.

de

udbury,

,8. 20.

Lat..h.

d .

(D. l.)

UDER OPiNG,

(G.!og.

mod.)

&

dans q uelques

cartes géographiques

oderkoiiping,

ville d 5uéde,

an l' ftrogothie , au fonddu bras de mer.

a

7

mil–

les de Jordkoping, &

a

quil17.e de la mer Baltique.

uoiqu'ouverte

&

fans murailles , elle

ea

.

{fez

11Iar–

chande.

Long.

35.45.

lat.

58. 7.

(D.

J.)

U ER

1ANIE,ou

UDERMANLAND, (Géog.

mod.)

pro ince de uede dans la Suéonie , avec

!l–

tre d d

b'·

elle

ea

bornée au nord par l'U¡}lande

par

1

eílmanie ; au midi par la mer K¡[¡ique ;

au

1

vant par la prefque ile d Toren,

&

au c0uchant

ar

1

N.!rici ' . n donne

él

cette provi nce

1.5

liel!

fuédoif de longueur ,

&

15

de largeur. Elle dr eles

lu peu l ' es du ro aume, conti

nt

dan iun i_in

mine de

f,

r ' de cw re

&

la terre y p

Ult

llamiré de

b'

e

principale villes fom Ti

' 0 -

pin~

apita!

rr 'gn'

- Trofa.

La

udum.lfl

~

a

a

qui de

1 1

bril' depuis

que

harles

j

n

JllC

( n mm '

¡\

la

couronne d_ uede le

.JI

1

,

fui

nom

'/z

1

s

¿J

.

.ida

:

SUD

gifmond roí de 'Pologne fon neveu.

( ~.

'J.

)

JUDERNV'J1,

(G¿og. anc. )

viUe d'ltalie,

en

Tofcane, [elon Ptolomée,

l. ,lIJ.

c.j.

quila

marqu~

dans les terres; Léander dit que c'efr

él

préfent Ma';'

derno.

(D.

J.)

SUD-GOTHIE , (

G¿og. modo

)

corltrée du royaú"

me de Suede , 'lui faít l'une des trois parries de la Go–

thie, en latín

S lld-GQthid,

OH

Go!hia meridiÓnalis.

Ellé

a

l'Oftrogoth~e

&

la

Wefrrogothi.~

pour bornes ad

norJ,

&

la

Oler

aux autres endroits; On l'appelle

quelquefois

Schollen

Scaní"

qui

ea

le nom de lá

p lus coníidérable de

Ú!S

provinces. Les autres font

le Bleking ,

~

la Ja lande; les D anois qui ont été

long-tems mames de ce pays, le ééderent ame Sué–

dois par le tra ité de paix qui fut fait en

1658.

(D.J.)

SU~ORIFIQUE

&SUEUR ARTlFICIELLE,

(Tlzé–

rapeuaqu(. )

le~

remedes qui excitent la fuellr foní

appelles

fudorifiqlles

,

fudorifira, h,ydrótica. Voye{

SUEUR

t/

TRA SPIRATION.

Cette

fu~ur

qu'il excitent ea appeliée

a;tificie

le;'

pour la dIfrlnguer de celle que

la

nature' opere quel:'

quefois d'elle-meme dans le COurs des maladies,

&

de la tranfpiration qul

efl:

encore une efpece d e fuene

naturelle

&

propre

a

l'état de fanté.

L'évacuation cutanée

OÍ!

la {ueu,r eh de

d~ux

efpe:–

c~s

; favolr une inú!nGble

a

laquelle appartient fpé':'

Clalement le 110m de

tranfp¿ralÍon

on

perfpíra.lÍotf ,

( vOY't

TRANSPIRATION.)

&

une alltre fenfible, qui

coule par groífes gou-ttes,

&

quelquefois merne par

p erits ruiífeaux , fur toute la

fllr~ace

du cOrps,

&

qll.

eH appellée proprementfueur.

,

Les

remed~s

qui excitent la tranfpiration infenú"

ble, Oll plutot les remedes capables d'exciter l'ex–

crétion cutanée en général, conúdérés cómme

ex–

citant la tranlijiration .infenfibLe, font appellés

día..

phorétiqu¿s

&

dtapnoiques;

&

les niemes remedes

conGdéTés cómme excitans la fuellr proprement dite,

iont !'IPpellés

¡itdurifiques

&

hydrotiqlles.

N0US n'attachons point comme on voit les

Jeut

différenres vertus

a

des remedes diJférens

1

nOlls pen:–

fons au contraire que les rtlemE!S remedes fónt

capa~

bies de ces deux effets, .lefgllels I1e different qlle par

le degré; en forte qu'en varíant la dofe

&

qllelql1es

autres circonfrances de l'adminiftration, tout remede

vraiment capable de procurer l'effet

d¡aphorétiqlle~

efr auffi capable de procurer l'effet

fodorifique

,

&

ré–

ciproqllemeht.

Cela n'empeche point

qu~

la tranfpiratioñ

&

II

fueur proprement dite, ne foient co ' munément des

chofes tres-différentes ; car la tranfpiration infenúble

n'eH:

&

ne peut etre qu'une exhalaifon purement

aqueu{e, ou du-moins prefq(le entierement aqueu–

fe; au lieu que la íi.leur' eH oIdinair'ement chargée

de mutieres íalines

&

de ql\elques autres fubí1:ances

c¡ui ne íauroient s'exhaler avec la trantpiration in–

íenfible; car ces matieres ne fonl point vola ild

con'tm\! elles devroient l'etre pour pOllvoi'r etre éva-

cuée~

Jous cette forme.

.

Il

efr connu , principalement par les obfervations

de Sanélorius,

&

par celles de autetlrs qui ont oh.!.

íervé d'apres {a mérhode, que

la

ttarlCpiration infen–

fi le quí

ea

une évacuation tres- opieufe, a une in–

flu ence majeure fur la conCervaúon de la ianr ' ,

&

que les dérangemens qui {urviennent d"ns ette éva–

cuation, cautent (ur le champ un ranJ nomure d'in·

commodités ,

&

(ont

él

la longue la cauCe de beau–

cou de maladies

tr

s·graves.

H

ea onnu encoré

que i"évacllanon cririque la plus g

n

' rale

&

la plus

sure, par lac¡uetle les maladies! aigu::s fom termí:.

n

',,"s , c'e

t

la fu eur ;

&

m ' me , felon

la

doal-ine des

anciens, nuU fievre n'eit parrd.itement jugée lani

fuel1r.

Enfi

I'u 'lité de cette éV'acuation danS'un grand

DO

r

de mala ' cutanées,

daos

les

dou

\lrS

de