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"

'SEN

SEN

Les crifes ou l'excrétion ·ne font aüffi qu'un appa- ' nent pas-ce que des enthouuaíles leur font promettre¡

''I'eil extraordinaire de toute:l'ame fenutive prete

a-.li-

quoiqu'en faít ·de médicamens, il faut avouer qu'il

'vrer combat, comme le difent les anciens.,

0U

bien

.s'en trol1ve qní maniés par un médecin habile,

&

les efforts brufques

&

redoublés de toutes les par-

combinés avec une diette convenable , font quelque-

'tíes fenílbles , pOllr le tétabliffement ·de l'e:xercice

foís desmerveilles; mais ces remedes font en tres-pe-

.-reconomigue de

·laflnftbiLitl,

&

l'exputíion des ma-

tit nombre;

&

guant

a

la faignée,on peut ajollter,

10.

-tieres gui Vembarraíl'ent ou qui lui font nuiílbles:Ces

que dans

beal:lc.Qup

de maladies aigues la matiere

'.trois pha[es, cenrois états., vous les trouvel'ezdans

morbífique réudant dans le tiffll fpongieux ou cellu-

..toutes le·s maladies,

&

le médecin fage .n'a .¡;ien de

laire des parties, les faignées dont 1indication efr le

.mieux

a

faiFe .glí'a

~bferver

.ces :nois tems,

&

a

p1us ordinairement f0ndée chez les modernes fur la

détourner .les accidens qu.i".les ernpechent de s'écou-

théorie de la circulation, ne fauroient entrer dans le

'ler. POllr Get elfet on ',ne fauroit trop étudier la.{é-

.traitement de ces maladies;

2°.

le corps animal étant

meJotiqll.e ¿es anciens.,

&

-les connoiffances non

un compofé de folides

&

de fluides , gui [ont les uns

'moins lItiles que petlt fOlunir la doélirine des moder...

a

l'égard des autres

dal~s

une réciprocité abfolue ele

-nes {ur ·Ie pouls.

P

oye{

·POULS.

befoins & d 'utilité, on peut en inférer que des

[ai-

Nous ne.pouvons ici que donner -des géné¡:alités;

gnées multipliées dans 'une maladie d0ivent etre aux

-l'inflammation qu'efr-elle autre cho[equ'unnouveau

fluides ce que la mlltilation efr allx f{)lides. En vain

'centre de

fenftbilité

qui

s~établit

autonr de quelgue

prétendroit-on juilifier l'abus de ce remede par

de~

-obfracle ·contre leguel il femble que -l'ame:{enfitive

'théor.ies & des.exemples, en imaginant meme d'a-'

dreffe ou ·érige les vaiffeaux

de.Ia

partie, gui.admet-

voir

a

combattre dans1es humeurs une dépravation

;tent alors ,plus de [ang, en meme tems que la vibra-

,qui ,équivaudr·oit

el

l'éta-t de gangrene dans-les parties

·tion des fibrilles nerveufes rayonne l'obfracle? Or

{olides d'un membre; l'on ne voit pas

a

quoi fervi-

·cet obíl:acle e'efr le noyau inflammat0Íre qll'accom-

'roient qllelq\leS poelettes de fang , le vice gangre-

.pagnent la .douleur, la tenuon, la mmeur., la

~ou-

neux étant fuppofé infeéter -route lamaffe des flu¡des.

geur,

&c.

Telle efr

l'épine

de Vanhelmont,

ima~e

'Ce n

'e.fr

pas cependant 'gue la faignée ne produife

fimple qui rend la nature , .& qui par;la mérite d'e-

,d'admirables effets , lor{qu'elle efr plaeée a-propos.,

:tre le modele de toutes les théor.ies ·ee ce .genre.

.par exemple ,au commeneementdes maladies aigues

roye{

INFLAMMNTION~

·

ou dans le tems d'irritation, fuivant la p.r.atique des

L'irritation des

parti.es

fenubles >expligue égale- .anci.eos , dans la fuppreíJion des

l'egles&·d'a~ltres

-ment les .caufes des bonnes & des mauvaifes fuppu-

.hémorrhagies habituelles , dans certaines dOllleurs

rations. Il efr tout 'naturel de penfer qu'une

part.ie

vives., dans une cRaleur, une lourdenr .exceíJive du

:irritée jufqu'é\ un certain point ne fauroit bien pré-corps,

&c.

Mais dans tous ces cas meme il n'efr per-

.parer les {ucs qui y abor:dent , puifqu'elle Ti'efr plus

mis d'ufer de ce r.emede que

tres-mo~érément,

parca

·an ton natllrel de la 'V-ie,

&

que ces fucs de plus en

manu

,el

titre d'adjuvant,

adjll'Yans,

& jamais

a

titre

plus vicies par l'état des folides , ajoutent encore

el

de curatif., comme lQr.fqu'on ap.pligue des émolliens

cette irritation; mainme fois ce ton refritué ¿dapar-

fur un abfd:s pour en aider la maturation, qu'on fait

tie,

Ion

aét¡'Ol1 fur les humeurs efr telle

gti~elles

en

desfcarifications.el

une partie, gll'on emploie les vé-

.deviennent de plus en plus douces & .aífunilables

el

fa

.{¡catoires,

&c.

Car

Le

corps

~fl

Le

mime

d

l'

intérieur

qu'

ti

fllbfrance ':

c~

qlli prodllit infenfrblement la cica-

l'

extérieur.

Voye{

la-deffus un excellent ouvrage in·

'trice,

&c.

'

.titulé ,

les abus de La faignée démomrés

.,

&c.

Enfin, quant

a

ce qui regarde les médicameQs ,

E

ffets

particulier.s de la flnJibiLieé.

Nous croyons

·o·n efr prévenu fans .doute gue le go(h, la·difpoution

-.avoir fllffifamment établi l'influx admirable du prin-

'Particuliere , & l'irritation des organes en con[é-

,cipe fenutif rums les trois états de la vie, de la fan-

-quence de leur

flnftbilité,

doh en (pécifier les ver-

:té

-&

de la maladie. 11 efr pourtant eneore des difpo-

'tus & diriger les €frets: ce qui renferme l'explica-

Utio:1ilS ou affeétions nerveufes ungulieres qui , com-

tion de ce qu'on appelle

la

yertu éLeaiye .des

remedes,

'me autant de bifarreries dans

la

fenfibilité ,

a'Ugmen~

.c'efr-a-dir.e, pourquoi, par exemple, les .cantharides

¡fent fon

hifr~ire

de quelques autres phénomenes.

affeétent conframment les voies ur1naires , l'éméti-

Ce!. di.cpoíitions ou affeétions nerveu{es tenant,'

"-que affefu l'efromac,

&c.

luivant nos principes,

a

des

concepts

dans J'ame feo-

La théorie des centres, de leurs départemens &

.utive, nous en reconnoiffons, comme dans l'hifroire

-de la circulation des forces de l'ame [enutive, .don-

des

mal~dies,d'originaires

& d'accidentels, qui peu..

'lle en meme tems la raifoa qui fait qll"l1n rnédicament

vent fe rapporter plus ou moiI?-s aux trois états dont

.a

peine avalé emporte [ur le champ un mal de

te-

nousvenons de parlero On doit placer parmi les pl'e-

.te,

&c.

Elle explique encore les admirables e1Fets

miers quelglles antipathies , .fympathies, & autres

,des véílcatoires , del> uílions, des fynapifmes, des

incemmodités cklnt il n'efr pas tOCljours prudent

-ventoufes & atItres f.emblables remedes u vantés par

d'entreprendt.-e la curatio¡;¡ , étant identifiées avec la

'les vrais .maitres de Part, dont toute l'aétion con-

vie ., & comme autant de coníl:itutions irrégulieres.

~íl:e

a

établir des ce.ntres

.artiJi~iels

d.a.os.lr

part}e. fur

Ainu Pline ra.pporte d'a,presValere Maxime, que le

1aquelle OR 'les applIgue, & d Y attlrer une denva-

poete Antipater f¡donien avoit la hevre ehaque an-

~tion

falutaire de

fenftbiLité,

de forces

&

d'humeurs.

née, le jour ele fa nailrance.

Voye{

hift.

natur.lib·.

VII.

Confultez fur ·tout ceci 'les différens ouvrages d.e

.pag. 407'

Schenck.ius fournit .de pareils exemples

M.

BOl'deu., .médecin des facultés de MontpeUier

&

dans le livre VI. de fes

obfirvat.

médico

On a vu

de~

',de Paris. .

per[onnes qui ont eu habituelIement la fievre duraní

.11 réfttlte de tt'idée que nOl1S venoos de aonner de

toute leur vie, & qui n'ont pas laiífé que

de

parv,enir

l~c:economie

animale., gue tout étant borné dans

le

el

une vieilleffe

tr.es-

avancée;· tel a été l'illufrre Me- ,

corps.a l'aél:ivité de ·c-ette ame fenhble, tant dans l'é-

cene.

tat de fanté que daos 'l'&at de maladie, & la.mar.che

Quant aux

.cODC':Pts

accidentels, il Y en a qu'on

.de toutes les fonaions, {Olt dans l'état naturel, [oit

peut regarder cornme de fortes llabitudes

nerve~fes

·dans l'état de maladie" étant .marquée .par ,€les tems.

dégénérées en tempéramens,

&

qu'il faut traiter

&

des périodes qui d{)ivent

néce{fair~ment

avoir

.avec la mcme circonfpeétion qtle les premiers. D'au-

!l~ur~

cour.s

,&

qu'on ne p;ut

ch~ng~r,'

11

en réfulre,

tres

[o.nt

d(is au,,:

in?p,teffio~s ~heufe~

de qUlilque

.d.ls

-Je., que les fecours qu on a a eíperer des reme- .. maladle grave

(jlU~a

ete mal Jl1gee, ou IOterrompue

..des, fe réduifent

a

bien peude chofe. Il ·n'efr que

-«t,'lns

~marche

611

reconnoiffent pour caufe quel–

ilr.qp

vrai en eff'et que la 'p1upal"t des·remedes ne tien· . ......qu'autre

accide~:

ceux-ci admettent le plus fouvent