Table of Contents Table of Contents
Previous Page  374 / 970 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 374 / 970 Next Page
Page Background

362

S O P

la

groít u.... du

p~i

vre, d'un gout doux

&

fade, con–

tenant

tr015

peplns un peu amers.

SONORE , adj. (

Gram. )

qui rend beancoup de

fon; on difringue les corps en bruyans, fourds

&

fo nores.

SONQUAS

LE

,{G~og. n;~d)

peuple,s vagabonds

d'Afrique , vers la partle mendlOnale ; c

e~

.une

.f

0rte

de cafres qui habitent les montagnes, ou ils vlvent

<le racines

&

de chaífe ; ce font aes voleurs de pro–

feilion qui enlevent tout le bétail qu'ils pellvent at–

trapero 'Leurs cabanes font de branches de bois, en–

treiacées

&

couvertes de

jo.nc

; ils ne fe donnent pas

la peine de les défaire , . quand ils vont chercher de

nouveallx paturages. llleur efi plus commode d'en

batir de nouvelles dans les lieux 011 ils fe rendent ;

parce qu'au cas qll'illellr prenne fantaiúe de retour–

ner dans leurs premiers gIres, ils tróuvent leurs ca–

banes toutes pretes. Les habits d'hommes font de

peaux de bufles ou d'anes fauvages coufues enfem–

ble . les fcmmes portent un para{ol de plumes d'au–

t rll;he autour de la tete.

(D. l.)

SONRIER GRA o,

(Dign. d'ahhaye.)

nom qu'on

don'ne dans l'abbaye de

Remir~mo~t

au r.eceveur

général

&

admmifirateur. des drolts

felgneun~ux. L~

grand preve>! , le

ch~nceher,

&

le gra?d

!onmr

,

~01-

vent chacun deux ecus fols , le premler ¡our de 1an

a

la doyenne de l'abbaye de Remiremol'lt; il Y a

auffi une des chanoineífes de certe abbaye qui a le

litre

delonriere. (D.

l.)

)

SONSOROL

¡Les, (Géogr. mod.)

petites iles de

l'Océan indien , comprifes au nombre de celles de

Palos. Le P. Duberon jéfuite, en découvrit deux en

17 10 . II rapporte dans les lettres édifiantes,

t.

JI.

p.

77. que les habitans font bien-faits

&

robufies;

ilsvont tout nucls,

&

ont les cheveux crépus.

(D. l.)

SONTIATES, (

G¿og. anc.

)

ancien peuple d'A–

quitaine.

Voye{

SOTIATES.

SONZÉS,

f.

m.

(Hift.

nato

)

efpece de choux ou

de l¿gume de l'ile de Madagafcar; fes feuilles font

rondes

&

d'une grandeur extraordinaire; elles ont

le gotIt des choux; mais la racine a celui des culs

d'artichaux.

SOOR,

Ott

SOORA,

Oll

SOER,. (

Géog. mod.)

perite ville de Danemark, dans l'ile' de Sélande,

entre Magel

&

Rin~fiadt,

pd:s d'uh lac qui abonde

en poiífon. C'étoit autrefois une riche abbaye, qui

efi

a

pré{ent un célebre collége.

Long.

2;). 27'

latit.

.5.5.

28.

(D.

J.)

SOPHENE, (

G¿og. anc.

)

contrée

d~

la grande

'Arménie; Strabon, lr

XI.

p .

.527. la met au nord

de la Méfopotamie

&

de la Commagene, entre les

monts

MaJzits

&

Antilattrus.

Selon Ptolomée ,

l.

V.

C.

xii).

la

Sophene

s'étendoit

a

l'orient de l'Euphrate,

entre la Baúliífene au nord , I'Adifene

a

l'orient,

&

l'

Anzitene au midi. Procope,

rediJ. l. IIl.

C.

ii}.

en

décrivant les diver{es fortifications que I'empereur

Juain~en

fit batir dans cette contrée, la nomme'So–

phanene;

elle efi appellée

T{ophanefe

&

T{ophane

dans les authentiques ; mais de meme que dans

l~

code, on entend par ces deux mots -deux contrées

,diff,'rentes.

(D. l.)

SOPHI

,01/.

SOFI , f. m.

(Hifl.

modo

)

c'efi un titre

ou une qualité qu'on donne au roi de Perfe, qui

ftgnifie

prttdent ,lage ,

ou

philolophe.

Quelque.s-uns prétendent que ce titre doit fon ori–

gine

a

un jeune berger de ce 110m, qui parvint

a

la

couronne de Perfe en 1370. D'autres le font venir

des

loplLOi,

{ages , anciennement appellés

magi.

Vof–

Ílus donne

a

ce mot une

autr~

étymologie ; il ob–

ferve

quefophi,

en arabe úgmne

laine

:

&

il ajoute

que les Tur s l'appliquoient par dérifion aux rois de

Perfe , meme depuis le tems d'Ifmael; paree que fui–

vant leur religion, ils ne doivent fe couvrir la tete

flue d'uo morceau d'étoffe de laine ordinai.remwt

s

O

p .

rouge : c'eft de-la qu'on appelle auffi les Per{es

'a':

{e/baje/u,

c'efi-a.-dire

tétes rouges.

Mais Bochart aífure

que

Joplú

dans le

lang~ge

.per{an .

d~Oll

11

fi tiré,

fi–

gnine une perfonne qm fmt {a rehglOn dans tOllte fa

pureté,

&

qui préfere le fervice de Dieu atonte

autre chofe ;

&

il le fait venir d'un ordre religieux

qui porte ce nomo

Voye{

SOPHIS.

.

LesJophis

font gloire de lem illufire extraEríon

&

ce n'efi pas fans raifon, puifque cette famille

n~

le cede

a

aucune autre dans tout l'orient : ils {ont

de{cendus en droite ligne de Houfrein, fecond fils

d'Ali, COU{lO de Mahomet,

&

de Fathime , nlle de

Mahomet; mais on pr 'tend qu'elle a été éteinte dans

la derni ere révolution de Perfe. Il n'y a point de

prince dans le monde dont l'autorité foit plus abfo–

lue que celle des

fopitis

de Perfe ; leur pouvoir n'eíl:

jamais borné par anCune loi, meme par eelles qu'il

pourroit établir; car illes fu{pend, les change,

&

les caífe , comme ille juge

a

propos.

.

SOPHIA, f. f.

(Hifl. nato Botan.)

nom donné par

Dodonée, Lobel, Gerard,

&

quelques antres an–

ciens botaniftes

a

l'efpece de úfymbrium annuelle

a

feuilles

d'ab{ynthe,jzJYmhrillm annuttm, ah.fyntlzii mi–

noris folio,

de.Tournefort.

Yoye{

S

1

S

Y M B R 1U M.

(D. l.)

,

SOPHIANA,

(Géogr. modo

)

vil1e de Perfe , dans '

l'Adir-Beitzan,

a

huit journées au nord-ouefi de Tan–

ris, dans un vallon marécageux, couvert de quan- .

tité d'arbres qui empechent pre{que de voir cette

ville avant qu'on foit dedans. Quelques-uns la pren–

nent pour l'ancienne Sophie de Médie.

(D.

J.) . ,

SOPHIE, SAINTE ,

( Architeél.)

c'étoit ancienne–

ment l'égli{e patriarchale de Confiantinople , batie

par ConHantin, qui la nomma

S ophie ,

parce qu'il la

dédia

el

la Sageífe éternelle. Un tremblement de terre

ayant end"ommagé,

&

en partie ruiné ce fuperbe

temple, Jufiinien le rebatit. Evagrius,

Liv. IV. ch.

xxx.

&

Procope fe font attachés el le décrire.

Il faut defcendre de quelq\1e coté qu'on entre. Son

portique a {ept entrées. Il y en a cinq de face qui

font ordinairement

ferm~es;

la largeur de ce porti–

que eft d'e 32 piés,

&

de-la on entre dans {ainte

So–

phie

par nenf grandes ouvertnres; celle du milieu a

J

8 piés de haut,

&

les portes font de cuívre rouge.

Quatre pilaílres larges de 47 piés, foutiennent le do–

me qui en a 86 de diametre,

&

qui cependant efr'

tellement écra{é, qu'il n'a de hauteur que la conca-,

vité d'un demi-glQbe parfait.

Les galeries qui regnent tout-au-tour ont 53 piés

de large,

&

font appuyées de {oixante-quatre colon–

nes. CeHes de l'intérieur {ont de marbre ferpentin

&

de porphyre, hautes de 18 piés;

&

les calonnes

de deífous font de marbre blanc , pareil

a

celui dont

les murailles font revetues. Dans les galeries , il Y a

cinquante-deux colonnes de meme ordre ,

&

de ma–

tiere femblable

a

celles qui font au baso Au-deífous

des portes dn temple, il Y a quatre petites colonnes '

de jafpe. Parmi les marbres dont {ont pavées les ga–

leries , on VOlt une pierre femblable au porphyre ,

que les Turcs ont en grande vénération.

Mais comme ils {ont ennemis des Arts , ils ont dé–

truit

0U

laiífé périr la plus grande partie de cet an–

cien temple

&

fes décorations. Autrefois toutes les

VOLites du temple étoient peintes en mofalque , elles

font aujourd'hui barbauillées de blanco Lorfqlle

Ste.

Sophie

appartenoit aux chrétiens orientaux, les fem–

mes fe plac;:oient dans les galeries, dont l'entrée étoit

interdite' aux hommes. Il y avoit allili un autel qui

ne {ubúfie plus; mais on trouve

a

la place la niche

01.1 I'on met l'alcoran. Cette niehe eft tournée vers

le Zébla, c'efi-a-dire

el

l'orient, qui eft le point du

ciel vers leqllelles Mahométans doivent fe tourner

dans leurs prieres. Le pavé de cette mo{quée efi de

~arb(~ , ~QY.y~t

de

riches tapis de Turquie. On

a.