S E
1~
S
E
T
..l
nat:u;
etle
dilfér~nce
coníiíl: ir dans la couieur
I
dans la forme ,
&
dan l'om ement de
ces
fOllliers.
Leur couleur étoir noire , randis que c u . des au re
ciroy ens n avoicnt pa une coulellr particuliere
r
qu'elle dépendoir de
1
u. f,lntaifie. La forme n étoit
en quelque forre femblabl
a
no brodequin .
Il
remootoient jlúqu'au milieu de la jambe , amfi
II
n
le voir dans queique ílatlles <:nrjqilcs ,
&
da:ls des
pas·relief ,
&
jI éroient om ' de la figure d'un
demi-lune , coufile
&
attach 'e
[ur
la
1)"
n i de d -
vant , pr ' s la chevill'e du pié.
Plurarque dans fes qu .t1ions romaines , do nne di–
verfes raifons de certe figure embl 'matique. Mais
d'aurres aureurs dife nt que cela n'avoit a lcun rap–
port avec la lune , quo'qll jI parlu que la
figur~
le
dénotat , mais
qll'
lIe {'
r
oir feulen ent
¡\
expriml!r
la lettre
e ,
comme ua figne num' rarif, & c mm
la letrre initiale du mot
cenwlIl
,
nom re fixe des
F–
n.ltellrs
dans leur premi re íllíl:irlltion pa
Offilt–
luS'o
La toge & la robe d'un
fJnateur
ordinaire , /le
dif–
féroienr poinr de celle de autres citoy ens ; mais les
confui ,les préteurs , les 'dile , les tribuns , .:.
portoient toujours dans l'ann e de leur magifhar:l"c,
la prétexte, qui ' t it une robe bordée d un e bande
de pourpre;
&
c'eíl: auffi l'habir que tour le refie dú
fénat qui avoit déja rempli les grandes charges , por–
tair all.X fetes
&
aux folemnités.
Dans l s
~ommencemens
de la républiq le , le
j énatt/lrs
n'ofoient quitter en aucun lieu les marques
diftín ives de lem rang ; mais da ns
la
f\li te on fe né–
~ligea
{ur ces bienfeances r eCpe&ables.
'a
a
cett
epoque qll'il fam rapporter le traír fdtyrique de
Ju~
venal contre les
j éllfltturs
de fon teros ; il dit qu'ils
aiment
a
paroitre tous nuds en plein fénat , par e
que la folie ea moins honteufe que la molleíTe. Le
luxe vint encore au fecours de l'indécence,&
l'aiIl1a~
ble íimplicité des premiers romains fut entieremcnt
bannie ; naus laiíferons-la le tableau de ce
jénateur$
efféminés,plus immodefie que les courtifanes ; nOl4S
nous [ammes propofé de ne pr 'fenter aux yeux des
le&eurs que l'hifioire d'un corps augllfie , di gne de
nous erre tranfmife,lorfque ce corps au comble de fa
gloire & de Con pOllvoir , étoit également vertlleux
&
libre dans [es délibérations.
(Le
c/¡evaLúr DEJAV–
COVR T . )
SÉ. ATEUR P ÉD
r
t;i'
( H ifl. rom.)
ce nom fut
donné aux che alicrs ql.. entrerent dan le fénat, pour
le diílinguer d
s¡¿nat~ursd'un
rang (u périeur,g ui fui·
vanr les commentaires de abius Hazius , avoient le
privi!ege de v nir au [énat en vairure. Pline,
hifl.
nato
L. VII.
C.
x Liij.
nous a prend que cet honneur fin–
gulier fut accordé
a
l '
tellus , qlli avoit perdu la vue
pour fauve r d\lI1e incendie le paUadium d
' pof~
au
temple
d
íla. Le
fénau urs
pédaires
fmenr ain!l
nomm ' , parce qn'il ne parloienr point ,
&
qu'ils
e.'primoient leurs fllffraoe , s'jl yavoit lOe diviúo n
dans l'aíremblée , en paílan t du coté de
ceu~
don t
ils approuvoiem l'avis. Ainfl pour faire allufiofl
a
c t
ulage , qui femble tourefoi élvoir enrierement cerré
dans les dernier rems de la r ' publique , cett e parrie
du f¿nat qui
ne
di[oir p s fon
'-l.
js
fur roujours qua·
h
' e u nom de
pédaire.
11
e11
ai{;' de le vo!r dans le
C'ue
fai r ¡ceron
a
Atrlcus , de certaine dif–
pur
: d'un decre d
I
fénar cet
é
rd;
iJ
dir que
cda fut faít par le concours général d
p tdairu ;
quoiqlle contre
1
autorité d,, '
';jlaires.
(D.
J. )
• T EVR D
l OG ' E,
(Hifl.
modtrne.)
efi
ain6 que l on omme en ,Iogne les nrands du
roy~u
me qui forment un corps de
12.8
per10nnes deíhné
meu re des bornes
a
l'amori é royale
&
emp~cher
le monarque c'empi ter
fur
les droirs de
es.
fujets.
On
di11in"'ue
les jbz4uurs
en
grands
&
en
pllllJ.
L
graodsj¿n
u
{s(om,
0., '
gt-U
is
pala~
ou
w;ry.l
•