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A -R D

ARDENT ,

re

dh c¡tIelqu-ef6is d'un tnéteore !gnee ;

"9l

ti

reLremble

a

une la'lllpe allutrtée.

V.

MÉTEORE;

voye{

atttfi

Fb:r~f'óLí;:t-

eq) ,

> .

A.'Rbrlh'

fe dit ahffi

én

M~¡¡ecrm,

&

de

1

habItud

Ju

c6t'p~ da~s

certaibes malaclies,

&

de la maladie

m&rfIe.

FicvH~

ahÍthte

c'MI: une bé'vre violeflt'é

&:

bruIan–

te,

~ue

l>'bn appeÚe

atlt.t;el'í\~ht cau.(ú~.

V.

~IE'VRE.

(N)

Altb'ENT fe dit

en Marme,

d un valLreall ')UI fe

cómp~órte

a

la

'!TIer de [aSdn qu'il approche aifement

eu plus pres de

ven~.

(Z).

"

.,

ÁRD'ENT,

(Manegt.)

pÓi.l

aYdelz't,

eíl: ceh1l qU.ItIre

rut la cótlleut

d~

feu. On dü, ce cheval eft poil

'll'r–

dene.. (V)

ARni: T,

firMe

;le

lflafl'n;

il fe dit

d

'un

charbon

állumé.

Carbon1lYeres

~n

Auve"tgne, d'azut a 'quatre ban–

des d'árge'nt , c"harge'és de charbons de [able,

brdtns

defueules.

(V~

)

ARDER

0/1.

A'RDRA ., -Pétit royaume d'Afriqlle

élans la Cúineli: proprerfle'nt dite , au fond du golfe de

Sáint-Tliomá"s.

.l1rd1'e

01.1

)jJJehz

en eíl: la capitale..On

lit dan'sÍe

Diátoltnitlre géograplzit¡ue

de M. de Vofglen,

<¡tre le petfp'Ie y eíl: fO,rt déba'uthé ; qu'une. fetnme

J

paiTe ponradultere

ti

elle accollche de deux¡'ümeaux ;

qu'il n'y

¡¡

ni

'remple.,

ni

áLremblées publlqtres de reli–

gion,

&

qu'on

n'y

crOlt ni réfi.lrreétion , ni autre vil!

apres celle-ci.

• ARDES, etpece éle-p'enir1'fllle [ur le lac Coin en

lrlande, dans l 'Ultónie

'&

le comté dé Downe.

* ARDES, (

Géog.

)

vme de Franee dans la baLre–

All'vergne, chef-lieu-clu duéhé de Mertcetir.

Longit.

:2.0.

40.lat.

4-5.

22•

.. ARÚESCHE, riv'iere de 'Franee dahs le Viva–

res: elle vient de Mirebel¡

p~lfe

a

Adbenas,

T~S:Oit

(i'auCres rivi"eres, &feiette da'rts le Rhone,

a

tme·lIeue

au-deLrtís di! -Pont-Sairlt-Efprit.

ARDEUR.

d'¡/rim.

Voye{DYSuRTE.

ARD"EUR, f. f. (

M}mége.

)

cheval

d'ardeur,

ou qui '

a

de

l'ardeur;

c'elhtn cheval tofLjoursihqniet [ous le

cavalier, & dont I'envie el'avancer au!?nrertte

a

me–

fure qu'il eíl:'retenu: c'elhtn dé'faut bIen faciguant.

,(V')

-

*

ARDFEARD

ou

ARTFEART, ville d'Mande

'au comté de K erry, ptes de la 'mer

a

I'oecident.

Lon~

.

.7,

':>3.

lat:

~2.

l4-

.

*'ARTIlLA, r1vlere d'Efp<lgne

(¡tu

a [a.[ource dans

l'

And¡¡lóufie , & (e'jbWt al'Anasou Guadiana au-de[–

'[us d'OIfvarwa.

*

ARDOINNA

ou

ARBUtNNA,

(Myth.)

nollJ.

que les -Gau:lóis

'&

les Sabirts donnoient

a

'Diane ,

proteétrice des ch<llfeurs. IIs la repré[entoiertt armée

d'une efpece de cuiraLre , un are débandé

a

la main,

avee un ehien

a

(on coté.

)( . ARDOl'SE,

f. f. (

Hift.

nato Minéralog.

)

lapisfi.fli–

lis, ardifuz

,

"a:rdofta;'

efpece de fchift , matiere de la

natute de r-.l.rgile, de couleur bleue

011

grife , ou m&–

me touLre, qui fe dívife en lames minces , plates &

unies qu'oh employe pOtlr cOllvrir les mailohs. Cetre

e[pece de cOtlverhlren'étoirpas eonnne \:les Aneiens:

le nom

<fardoifl

eíl: nOllveau ; mais cette mátiere a

[el'vi dans les tems.palfés de moilon pour la conf–

tmétion desmurs.-On en fait eneoreaujourd'huí le

m&me ufage dans

le~

pa)'s Ol! il s'en ttouve des car–

rieres. On

di!

que la plupart des murs d'Angers font

biltis de bloes

d'ardoifl

,

dortt la couleur rend cette

ville d'un trille afpeét. -L'ardoifl eíl: tendre an fortir

de la terre : mais eJtpofée

a

l'air , elle acqlliert aiI'ez

de dmeté pour [otltenir le poids d'un batiment : e'eíl:

par cette raifon apparemment qu'on luí a donné le

nom de

pierre.

Cependant ce n'eft qu'une terre plus

dure

~u'llne a\~tre; ~'eíl:

Un [chiíl:, 'une argile, comme

nous 1avons di't:,mals qui[e trouve

a

une grande pro–

fondeur daAS la terreo A meútre qu'on ,reme davan-

I

ARD

rttge-;

0i'I

trouve cette terre 'Plus dute & plus [eche-.

Elle eíl: difpofée par banes , dans lefqtlels il y a des

fentes qui fe trouvent

fi

pres les unes des mitres, que

les lámes qu'elles forment ont tres-peu d'épaiffeur.

C'eíl: par ces fentes qu'on les divife , 100{qu'on les

prépare

a

lervir de couv\::rture aux batimens.

Nos plus fameufes carrieres

d'ardoifl

[ont aux en.

virons

a'

Angers-: aum eíl:-ce dans la province d'An–

jou que [e fait le plus grand commerce

d'ardoifl

pOll1'

ce royaume

&

pour les pays étrangers. La plus belle

vient de Trélai:e

&

des Ayraux, paroiLres di1l:antes

d'une loieue de la ville d'Angers

~

rnais on trouve de

l'ardoifo

de différentes qualités en d'autres lieux de

l'Anjou. Il y en a daos les paroifres dcl'Hotellcrie •

de Flée, de la Jaille, de Magné

~res

d'Aon,

&

dans

l'éleétion de-Chateau-Gontier. CeUe de Mcrieres eft

plus tendre que les autres. On a trouvé

a

quelques

llelles de Charleville de

l'ardoifo

auffi bonne

&

auffi

belle que ce.lle d'Anjou, quoiqll'elle tle foit pasd'une

couleur auffi bleue bu aRffi noire.

Il

'y

en a plufieurs

earrieres

a

Murat &

a

Prunet en Auvergne. On en

voit altlpres de la

~etite

ville de -Fllinai en FlaAdre

fur la Meu[e, au-de-Lr-us de Givet. On en tire de la

cote de Genes <¡ui

efi

tr-es-dure.

Il

y a en Angleterre

'de l'

aT'doifl

bleue& de·}'

ardoifl

grife: celle-ci eíl: con–

nue fous le norn de

piure de Horslzam

,

dll nom d'une

ville -de la contrée d.:: Snlfex , Otl ene eíl: tres - com–

mune.,pour.faire des rabies

&

des carreaux,

011

donne

la préférence aux

ardoifls

les plus dures. On a remar–

qué úlr des morceaux de pierre

d'ardoifl,

mais plus

ofi-équemment{ur le fchlíl:, des repréfentations de poif.

[ons & de plantes.

l/oye\.

SCHIST.

Apres cet hi1l:orique de l'

ardoifl

,

nous allons paLrer

<l

une confidéraciol'l plus voifine de {es cal'1'ieres

&

de fa fabrication. C'eíl: avec de grands rifques qu'on

entreprend d'ouvrir& de travailler une carriere

d'ar–

doifl.

On n'a point de strreté que la roche déc.ouverte

'dédommagera dans la fuite des

frais

confidérables.

n

ne failt pas trop compter fur le jugernent que les

ouvriers ne manque:1t jamais d'en porter ,

a

la pre–

miere infpeétion de la

co/fo.

On entend par

coffe

la

premiere lill-face que prélente le rocher , immédiate–

'ment au-deLrous dI! la terreo La coLre peut promettre

une bonne

ardoifl

,

&

le fond de la earriere n'offrit

qtle des

fiuillttis

&

des

cftats:

deux défauts qui ren–

dentl'ardoifl

mauvaife , & dont nous parlerons dans

l~

ftúte.

011

travaille done long-tems en aveugles :

fi

'la carriere fe trouve bonne, on fait fa fortune ; ftnon

on eíl: ruiné.

On eommence par enlever les terres de l'endroit

olll'on veut ouvrir la carriere.

Il

l1'y'<l

rien de fixe

[ur la profondeur de ces terres; elle eíl: tantot grande,

tantot petite. Quelquefois le fommet de la roche eíl:

a

la fnrfaee de la terre ; d'autres fois il en eíl:

a

quel–

que d.iíl:ance. ft,tlffitot qu'on a découvert la coLre,

011

'fait [ur le plan de cette coLre, dans fon milieu, urte

ouverture d'environ neuf piés de profondeur; e'eíl:

a

I'étendue du roeher

a

détemliner [es auu'es dimen–

{jons. Cette oltverhrre s'appelle

premierefondeo

Ainli

Planclze

l.

d'ardoifl,

en fuppofant que

foit la fuper–

flcie de la terre, & que

t¡,

1 ,

reprefente le commen–

cement de la coLrc;

1 ,

2.

[era la premiere foneée. La

foncée n'a pas par-tout exaétement la meme profon–

deur ; on lui donne

1m

peu de pente de l'un

a

l'autre

bout du banc qu elle forme. Gette pente [ur toute la

longueur du banc peut aller

a

un pié; enforte qu'¡\

l'extrémité du bane , la foncée peut avoir

dix

piés de

profondeur. On pratique cette pente pour détermi–

ner les eaux des fourees qll'on peut rencontrer,

a

la

fuivre &

a

defcendre.

Le moins de largeur c¡u'on puiLre donner

a

la fon–

cée, eíl: celle qui eíl: neceLraire pour qu'un ouvl'Íer

qui

y

eíl: defcendll, puilfe travailler fans @tre g@né_

Lonque la premiere foncée eíl: faite, on a, conune