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A P 1
COllverts de nouveall par les eaux des pluies.
Ronde–
Let. Voye{
POISSON.
(I)
APHYLLANTHES,
(Hijl. nato boto
)
penre
d~
plante
a
fleur liliacée, compo(ée de ftx petales q1.l1
fortent d'lln calice écailleux
&
fait en tuyau ; il (ore
de ce meme calice un pillil qui
d~vient
.dans
l~
(uite
un fruit en forme de pomme
d~
pm , qtJl
~
trOls.
~n;
gles , qui s'ouvre en trois pames,
&
C¡1II
dI:
divl(e
en trois loges ,
&
rempli de (emences arrondies.
Toumefore,
Infl. rei lurb.
~oye{
PLANTE.
(1)
• APHYTACOR,
(Hifl· nato bot.)
arbre dont
Pline fait mention.
Lib. XXXI. cap.
ij.
&
qu'il dit
produire de I'ambre.
• APHYTE,
ou
APHYTIS,
(Céog. anc.
)
vil1e
de Thrace, dans le voiiinage de Pallene, ou Apol–
Ion avoit un temple célebre par fes oracles,
&
Ol!
Jupiter Ammon étoit particulierement révéré.
*
APIDISIA.
Voye{
APHRODlSÉE.
• APCNE, (
Clog. anc.
)
ville,de la Pouille, c¡ui fut
ruinée par Diomede : Trica eut le meme (ort;
&
toutes deux donnerent lieu au proverbe,
Apinre
&
Tricre
,
chofis de
ptll
de
lIaLeur,
*
APINEL,
(Hijl. nato boto
)
racine qu'on trouve
dans quelql.les i1es de
l'Amériq~le;
les fauvages la
nomment
yabacani;
&
les Fran<;ois
apine!,
du nom
d'un Capitaine de cavalerie qui I'apporta le premier
en Europe. Si on en pré(ente au bOllt d'un baton a
un ferpent,
&
qu'illa morde , elle le tlle; ft on en
mache,
&
qu'on s'en frotte les piés
&
les mains, le
{erpenr fuira, ou pourra etre pris fans péril: jamais
{erpent n'approchera a'une chambre 011 il Y a un
morceau
d'apine!.
Cette meme racine ft ucile a la
con[ervation des hommes, (eroit,
a
ce qu'on dit,
tres-utile encore a leur propagation , ft la propaga–
tion avoit be(oin de ces fecours forcés que 1'0n n'em–
ploie guere fuivant les TIleS de la nature.
Hijl. de
t'Acad. Roy. des Sciences, ano
l:714.
*
APHRON ,
(Hifl. nato bot.)
efpece de pavot [au–
vage dont Pline fait mentÍon.
Lib. XX. c.
xix.
APHTHAR TODO CETES,
drpBct.(fl0J'OY-ITrLl,
(Tlzéol.
)
Les
Aphthartodocttes
font des hérétiques en–
nemis jurés du concile de Chalcedoine.
Ce nom efl: compofé des mots Grecs
d'rp1ct.p1o~
,
in–
corruptible,
&
de
to";,,,
,je erois
,
i'ima~ine :
on le leur
donna parce qu'ils imaginoient que le corps de Je–
fus-Chrifl: étoit incorruptible, impaffible,
&
immor–
te!. Cette feéte efl: une branche de celle des Euty–
cruens: elle parut en
)3).
Voye{EUTYCHIEN. (C)
•API , f. m. petite pomme d'un rouge
vif
d'un co–
té ,
&
blanche de l'autre, dont la peau efl: extreme–
ment fine, la chair tendre,
&
I'eau douce
&
(ucrée ;
qtli n'a point d'odeui
&
n'en prend point , foir qu'on
la (erre, foit quon la pochette ; qui dure long-tems ,
&
qui mut fm un arbre qui charge beaucoup ,
&
qui
la produit par bouquets : on en garnit le bord des pla–
teaux. Le pommier d'
api
efl: moins vigoureux que les
autres; il lui fant une terre gra{[e fans etre humide.
Il ne craint point les grands vents ; il donne jufqu'au
mois d'Avril. On dit qu'il fut trouvé dans la foret
d'Apie; d'ol! il a pa{[é dans nos jardins [ous le nom
d'api
*
APIOLE, (
Céog. anc. )
ville d'Italie dontTar–
qt,in
I.
[e rendit maitre,
&
dont les ruines fervirent
a
jetter les premiers fondemens du capitole.
• APIOS,
(Hif!. nato boto
)
efl: une e(pece de ti–
thymale qui poulfe pluiieurs petitestiges balfes , me–
nues, rondes, rougeatres , s'étendant [ouvent fur
la terreoSes feuilles [ont petites , COlu·tes , relfem–
hiantes
a
celles de la me (auvage , mais plus petites:
fes fleurs nailfent
a
(es (ommités; elles iont petites,
en
g~de[,
découpées en pluiieurs parties ,
&
de cou–
lenr )aune pale. Quand cette fleur efl: palfée, il fe
forme en
(~
place un petit fruit relevé de trois coins,
!equel fe dlvlle en trois loge's, qui renferment cha-
A P 1
cune tme (emence oblongue; (a racine efl: tubéreufe;
&
a la figure d'une poire, plus menue en hasqu'en
haut , noire en dehors , blanche en dedans ,
&
con–
tenant beaucoup de lait. On a remarqué que quand
cette racine efl: grolfe
&
bien nourrie , la plante
qu'elJe poulfe efl: petite;
&
que quand la racine cfl:
1110ins grolfc, Ja plante ell: plus grande. Elle con–
tient beaucoup de (el elfentiel
&
d'hllile, melés dans
une grande quantité de phlegme
&
de terreo
La racine de l'
apios
purge avec violence par le
vomlffement
&
par les fell es. Lemery,
des Drog.
APIQUER, APPIQUER,
V.
n.
&
qllelc¡uefoís
aét.
Le cable apique,
c'efl:-a-dire , que le vaiffeau ap–
proche de I'ancre qui efl: mouillée ,
&
que le ca–
ble étant halé dans le navire, il commence
a
etre
perpendiculairement ou
a
pic.
Voye{
Hu T TER.
Apiqtter
la yergue de civadiere.
(Z)
L .........
*
APIS, f. m.
(Myth.)
divinité célebre des Egyp""""""–
tiens. C'étoit un bceuf qlú avoit certaines marques
extérieures. C'étoit dans cet animal que l'ame du
grand Oiiris s'étoit retirée : illui avoit donné la pré–
férence fur les autres animaux, parce que le bceuf
efl: le fymbole de I'agriculture , dont ce prince avoit
eu la perfeétion tant a cceur. Le bceuf
Apis
devoit
avoir une marque blanche
&
quarrée (ur le front •
la figure d'tm aigle fur le dos; un nceud fous la lan-
gue en forme d'efcarbot; les poils de la queue dou-
bIes,
&
un croilfant blanc fur le flanc droit. Il t¡d-
loit que la geniffe qui I'avoit porte l'ellt con<;ll d'un
coup de tonnerre.Comme il ellt été a{[cz dillicile que
la nature ellr ralfemblé (ur un meme animal tous ces
caraéteres, il efl:
¡\
pré[umer qtle les pretres pour–
voyoient a ce
~ue
l'Egypte ne manquat pas
d'Apis,
en imprimant (ecretement
¡\
qllelques jeunes vcaux
les marques requifes ;
&
s'illeur arrrivoit de dilférer
beaucoup de montrer allx peuples le dieu
Apis
,
c'étoit
~pparemment
pour leur oter tout (oup<;on de
fupercherie. Mais cette précaucion n'étoit pas fort
nécefiaire ; les peuples ne font-Ils pas dans ces occa-
úons tous leurs eaorts pour ne rien voir? Qnand
on avoit trouvé l'
Apis,
ayant que de le conduire
a
Mempl}is on le nourrj([oit pendant quarante jours
dansla ville du Ni!. Des femmes avoient feules l'hon-
neur de le viftter
&
de le fervir : elles (e pré[entoient
au divin taureau dans un deshabillé, dont les pre-
tres amoient mieux connu les avantages qtle le dieu.
Apres la qt,arantaine on lui faifoit une niche dorée
dans une barque ; on I'y pla<;oit,
&
il de(cendoitle
Nil
jll(qu'a Memprus:
la
les prctres I'al1oient rece-
voir en pompe; ils étoient [uivis d'un peuple nom–
brellx: les enfans a{[ez heureux pour fentir ron ha-
leine , en recevoient le don des prédiétions. On le
condulloit dans le temple d'Ofuis, Ol! il Yavoit deux
magnifiques étables: l'una étoit I'ouvrage de P[am–
meticus; elle étoit [oí'ttenue de fl:atues colo{[ales de
dome coudées de hallteur; il Y dememoit pre(que
toujours renfermé ; il ne [e montroit guere 9ue Jilr
un préau ou les étrangers avoient la liberte de le
voir. Si on le promenoit dans la ville , il étoit envi–
ronné d'officiers qui écartoient la foule,
&
de jeu-
nes enfans qui chantoient [es loiianges.
Selon les livres facrés des Egyptiens , le dicm
Apis
n'avoir qu'un certain tems déterminé a vivre; quand
la fin de ce tems
approchoi~,
les pretres le condui–
foient fuc les b9rds du Nil,
&
le noyoient avec
beaufoup de vénération
&
de cérémonies. On l'em–
baumoit enfuite; on luifai[oit des obleques ú di(pen–
dieu(es , que ceux qui étoient commis
a
la garde du
bceuf embaumé s'y ruinoient ordinairement. Sous
Prolemée Lagus, on emprunta cinquanre talens pour
célébrer lesfunérailles du bceuf
Apis.
Quand le bceuf
Apis étoit
more
&
embaumé , le peuple le pleuroit.
comme s'il ellt perdu Oúris ;
&
le d uil contirulOit
jufqu'a ce qu'il pltlt aux pretres de 1110ntrer [011 [uc-