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A

N G-

tnaniere que la mOl1lure en crel1x.

Voye{

éISELET

&MOULURE.

*

ANGLESEY, (

G¿og. mod.)

ile de la grande

Bretagne , annexe de la Province de Galles , dans la

mer d'lrlande, prefql1e vis-a-vis Dublin.

Long.

l2-

13· lato ,53-.54-

ANGLET, f. m.

eerlne'ri'Alc/iiteaure;

c'eíl:une petite

cavité fouillée en angle droit, comme font celles qui

féparent les bo{[ages ou pierres de refend ; on die

refend couJfé en angla. (P)

'" *

ANGLETERRE, royaume d'Europe, bomé au

nord par l'Eco{[e , dont

il

eíl: {éparé par les rivieres

de Solvay

&

de Tl1wed , environné de tous les au–

tres cotes par la meroSes rivieres principales font

la Tamife, le Humberg , la Trente, 1'0ufe ,le Med–

way,

&

la Saverne. Elle fe divife en cinquante-deux

provinces : Pembrock, Carmarden , Glamorgan,

Breknok, Radnor, Cardigan ; Montgomery , Me–

rioneth, Carnarvan ,Danbigh, Flinte, tle d'Angle–

fey, Norfolck, Suffolck, Cambridge, Harfort , Mi–

dlefex, E{[ex , Cheíl:er, Darby, Stalford, War–

wick, Shrop, \Vorceíl:er, Hereford , Montmoueh,

Gloceíl:cr, Oxford, Buckingham, Bedford, Hun–

tington, Northampton, Rutland, Leiceíl:er , Not–

tingham, Lincoln , Kent, Su{[ex, Surrey, Sout–

pampton, Barck, Wilt, Dorfee, Sommerfet, De–

von, Cornouailles ,Northumberland, Cumberland,

\Veíl:morland , Durham, Yorck, Lancafue , l'ile de

Man. Lonru'es eíl: la capitale.

Longit.

z2-z9.

latÍe.

,50-.56.

Il

ne manquea l'Angleterre que 1'0live

&

le rai–

fin: elle a des grains, des paturages , des fruits; des

métaux, des minéraux , des beftiaux, de tres-belles

laines , des mrulllfaél:ures au-dedans, des colonies

au-dehors ; des ports commodes fur fes cotes;

el$:

riches comptoirs auloin. ElJe n'a commencé

a

joiiir

pleinement de tous ces avantages que fous le regne

d'Elifabeth, fille de Henri VIII. Ses principales mar–

chandifes, y compris celles de I'Eco[[e

&

de l'Irlan–

de , font les laines

&

l'étain ; les autres fone la cou–

perofe, le fer , le plomb, le charbon ,

I

'alun, le vi–

triol, les chairs falées , les cuirs verds , l'aquifou,

l'amydon ; les ardoi{es, les breufs , les vaches, les

ouvrages en laine

&

foie ; les verres, des chapeaux,

des dentelles, des chevaux, de l'ivoire, de la quin–

caillerie; des ouvrages en acier, fer

&

clúvre; de la

litharge, de la calamine ,

&c.

voila ce qLU eíl: de fon

cm : mais que ne lui vient-il pas de fes colonies ,

&

des magafins qu'elle a dans prefque tOtltes les con–

trées du nord? On yerra ailleurs ce qn'elle tire des

lndes orientales: elle commerce fur la'Méditerra–

née, aux Echelles du levant,

&

preCque pertout

elle a des compagnies de commerce. Elle abonde en

vai{[eaux,

&

prefque tous Cont fans ce{[e occupés ;

qu'on juge donc de la riche{[e des retours.

*

A GLETERRE ( LA NOUVELLE ) , province de

l'

Amérique feptentrionale , pres du Canada

&

de la

mer Septentrionale.

Lato 4l-.4,5.

Jean Varazan , Florentin , la découvrit, en prit

po{[effion pour Frans:ois

I.

en 1524,

&

les Anglois y

porterent des habitans en 1607

&

1608. Cette pre–

miere tentative ne réuffit pas;

&

ce ne fut qu'en

162.1 que cette contrée fut appellée la

lZoltveLLe AIZ–

gleterre, New-England:

il

en vient des foulTures, ca–

ftors

&

orignaux , des matures , des tromens , des fa–

rines , du biCClút, des grains, des légumes, des

-viandes falées, du poi[[on , de la mome verte

&

fe–

che, du maquereau falé, du chanvre , du lin, de la

poix, du gaudron ,

&

meme de I'ambre. Ce font

les Sauvages

qui

foum.ii

[ene les pelleteries; on leur

donne en échange du plomb, de la poudre,

&

des

armes a feu.

ANGUCISME,f.

m.(Gramm.)

idiotifmeAnglois,

c'eíl:-a-dire, fac¡on de parler propre

¡\

la langlle An–

Tome!,

ANG

gioife: par exempl'e,

l'on duoit en Ftans:oisfouet–

ter dans de bOfllles mO!urs

,

whip into good manners;

au líeu de dire ,

foueuer afin de rendr. meiLLeur,

te

feroit un

angLicijine,

c'eíl:-a-dire , que la phraCe fe–

roit exprimée ftúvaht le tour, le génie

&

l'ufaae de

la langue AngloiCe. Ce qu'on dit ici de

l'angliclf,ne;

fe dit allffi de toute 'autre langue ; car on dit un

gal–

licijine,

un

latinijme

,

un

heLLenijine

,

pour dire une

phrafe exprimée Cuivant le tOltt Fransois , Latín

&

Grec. On dit auffi un

arabijine,

c'eíl:-a-dire , une fa–

~on

de parler particuliere

-a

l'

Arabe.

(F)

ANGLOIR ,

f.

m. outil dont les fatl:eurs de cla–

vecins

&

auU'es fe fervent pom prendre toutes Cor–

tes d'angles

&

les rapporter lilr les pieces de bois

qu'ils

travaillent .

Il

eíl: compofé d'une regle de bois

A B

(fig.

21.

Plan.

X I.

de la LUlherie)

;

au milieu

D

de laquelle eíl: articulée a charniere une autre

regle

D e,

au moyen d'une rivme

a

deux tetes

D

noyée dans I'épai{[eur du bois.

Quelquefois la pie(e

De

eíl: double , enCorte que

la regle

A B

peut entrer dedans comme la lame d'un

conteau dans Con manche: tel eíl: celui que la

figuo

re

21

repréfente.

*

ANGLOIS,(L')termedeFLellrijle,

narci[[e

a

go–

det jaune,

&

égal partout, avec avec la fleur plus

grande que celle du nru'ci1li: de Narbonne, quoique

petite.

Yoye{

NARCISSE.

*

ANGLONA, (

Géog. anc.

)

ville ancienne d'[–

talie dans la Lucanie : il n'en reíl:e plus qu 'une églife

&

un chatean {jtués dans la Baíilicate , a11 royaume

de Naples.

.

*

ANGLO-SAXONS,

f.

m. plm.

(Hij!.

anc.

&

Géog.

)

pellples d'Allemagne 'lui YÍnrent s'établir

dans l'ile Britanni'lue: les naturels s'appelloient

Bre~

lomo

Apres la conquete, le peuple melangé' prit le

nom

d'Angloís.

*

ANGLURE, (

Géog. modo

)

petite ville de Fran–

ce en Champagne Cur l'Aube.

*

ANGOBERT ,

C.

m.

(Jardín.)

Corte de poirier

&

de poire qui

a

la chair douce

&

fermc, (lui eíl:

gro{[e

&

bonne

a

cuire ,

&

qui dme fort avant dans

I'hyver : elle eíl: longue

&

colorée d'un coté, aífez

femblable au beuré. Le bois de

l'angobert

tire beau–

coup auffi Cllr le bois de l'arbre quí porte le beuré.

*

ANGOLA, (

Géog. moJ.)

royaume d'Afrique

+

dans le Congo, entre les rivieres de D ande

&

de

Coanza. Sa cote fournit aux Européens les meil–

leurs Negres: les Portllgais font pui[[ans dansle con–

tinent;

&

ils

en tirent un fi grand nombre d'habi–

tans , qu'on eíl: étonné qu'ils n'ayent pas dépeuplé

le pays. [Js donnent en ¿chan

g

e pour les negrcs

des draps, des plumes , des etolfes, des toiles ,

des dentelles, des vins, des eaux-de-vie , des épi–

ceries , des quincailleries, du Cucre, des

hame~ons

;

des épingles , des aiguillcs,

&c.

Les Portugais ont a

Benguela une habitation fi mal-faine, qu'ils y rele–

guent leurs criminels.

Voye{BENGUELA.

*

ANGOLAM ,

(Hijl. nato boto

)

arbre qui s'éleve

a

cent piés de haut , 'lui en prend douze de grof–

feur , qtú nalt parmi les rochers , les fables,

&

dans

les montagnes de Mangotti ,

&

autres contrées du

Malabar, 'lui eíl: toújours verd , qui a le fruit fem-

blable

a

la cerife,

&

qui dme long-tems.

-t'

C'eíl: chez les peuples de Malabar le fymbole de

la royauté ; & cette préroaative lui vient ?e la dif–

pofiuon de Ces fleurs, qui forment des dlademes fur

Ces branches. On dit que le Cuc de Ca racine tiré

par ell:preflion, tue les vers, .J?urge les humeurs

phlegmatiqtles

&

bilieufes,

&

vll1de I'eau des hydro–

piqtles. On prétend qtle fa racine réduite en poudre,

eíl: bonne contre la morfure des ferpens

&

des au–

tres animaux venimeux.

Hifl.

planto

Ray.

ANGOlSSE ,

C.

f.

(Medec.)

fentiment de fulfo-

-r–

cation , de palpitatíon

&

de trifreífe; accident d'un

N

nn