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AND

:de ce {aint. Elle e!l: compo{ée de rubans 'bleus

&

de

blancs 'lui {e traver[ent en croix ou en (autorr ; ils

portent cette coquarde pour honorer la mémoire du

truei/iemenr de

S. André,

qui eíl: le patron de l'E–

coífe.

Yoye{

CROIX

&

SAUTOIR.

(G)

'" ANDRÉAS (SAINT), .

Géog. modo

¡ille

d'A~le·magne dans le eercle d'Autnche , duche de Cann–

·[hie, {ur la riviere deLavant.

Long. 32.lat.

46.

.50.

.. ANDREJOF , (

Géog. m

.)

vüle fituée proche

du Horiíl:hene , entre la Mo{c?vle

&

!a Pologne.

.. ANDRES,

(Géog. ane.)

vllle anclenne de Gala–

tie, fimée pres d'Ancyre.

.. ANDRIA, (

G,Jog. mod.)

vüle

a/Tez

confidéra–

pIe

d'Italíe au royaume de Naples d¡lI1s la terre de

Bari.

Long.

3+

3· lat.

4l.

z.5.

.. ANDRINOPLE, (

Gíog. modo

)

ville célebre de

la Turquie en Europe dans la Romanie , [ur la riviere

de Marifa.

Long.

4+ z.5.

lato

4z. 4.5·

Amurat

I.

Empereur des Turcs, prit cette ville (ur

les Empereurs Grecs en )

362.;

&

elle fut la capitale

de l'Emprre Ottoman jufqu'a la prife de Coníl:anti–

nople en

1453.

.. ANDRO, (

Géog. modo

)

tle

&

ville de la Tur–

quíe en Europe, 1'une des Cyclades aans l'Archipel.

Long.

43.

lato

3.7.

.50.

.. ANDROGENIES,

f.

f. pI.

(Myth.)

fetes inlli–

tuées par les Athéniens en l'honneur

d'Androgé,

lils

de Minos, que le Roi d'Athenes allarmé de

fi~s

líai–

fons avec les Pallantides lit a/Taffiner. Minos vengea

la mort de ron fils,

&

contraignit les Athéniens a en

rappeller la mémorre par les fetes appellées

Andro–

génies.

..ANDROGYNES,hommes de la fable 'lui avoient

les deux {exes , deux tetes, quatre bras ,

&

deux píés.

Le

termeandrogyne

eíl: compo{é des deltx 111015 Grecs

dv,ip,

au génitif

dvt"p¿~,

Tl/lí!e,

&

de

/,~VII

,jemme.

Beau–

coup de Rabbins prétendent

~u'

Adam fut créé hom–

me

&

femme , homme d'un coté, femme de l'autre ,

&

qu'il étoit ainfi compo{é de deux corps que Dieu

ne fit que {éparer.

Voyt{ ManaJ!. Ben ¡Fad . Malmo–

nidoop. Heideg. Hifi. Patriareh. tomo 1. pag.l28.

Les dieux , dit Platon dans

le

Banquee

,

avoient d'a–

bord formé1'homme d'une figure ronde, avee deux

corps

&

deux {exes. Cetout bifarre étoit d'une force

extraordinaire quí le rendit in(olent. L'

androgyne

ré–

{olut de farre la guerre aux dieux. Jupiter irrité 1'al–

loit détruire : mais faché de faire périr en meme tems

le genre humain, il fe contenta d'affoiblír l'

androgyne

en le {éparant en deux moitiés.

11

ordonna a Apollon

de perfeilioIUler ces deux demi-corps ,

&

d'étendre

la peau, afin que toute leur (urface en fLIt couverte.

Apollon obéit

&

la noiia a11 nombril. Si eette moitié

{e révolte, elle (era encore {ous-divifée par une {ec–

tion qui ne

!tú

lai/Tera qu'une des parties qu'elle a

doubles;

&

ce quart d'homme {era anéanti, s'i1 per–

fiíl:e dans {a méchanceté. L'idée de ces

androgyms

pourroit bien avoir été empruntée du pa/Tacre de

Moy{e ,

al!

cet hiíl:orien de la naí/Tance du ; onde

dit qu'Eve étoít I'os des os

&

la cbair de la chair

d'Adam. Quoi qn'íl en {oit, la fable de Platon a été

tres-ingénieu{ement employée par un de nos Poetes

qne [es malheurs ont rendu prelque auffi célebre que

fes verso

11

attribue avec le Phüo(ophe ancien le

penchant 'luí entrame un des {exes vers I'aude

a

l'.ardeur naturelle qu'ont les moitiés de

I'alldrogyne

pour le rejoindre;

&

I'inconíl:ance

a

la difficulté qu'a

chaf]lle moitié de rencontrer (a {emblable. Une fem–

me nous paro¡t-elle aimable , nous la prenons {m le

champ pour cette moitié , avec laquelle nous n'eltf–

fions faitqu'un tout , fans l'infolence du premier an–

drogylle...

Le

Cl1!ur nOIlS

dil

:

ah ! la 'Yoila

,

c'ejl elle:

Mais

a

['

éprtltve

~

hilas ce ne

l'

efi point!

~

ANDROGYNES , (

Géog. alle.)

anciens peuples

AND

d'AfrÍc¡ue dol'lt Ari!l:ote

&

PEne ont faÍt mentíort

Ils

avoient, a ce qu'on dit, les deux {exes, la mamelle

droite de I'homme,

&

la mamelle gauche de

la

femme.

ANDROGYNE, {ubíl:. pris adj. Les

Ajlrologuesdon–

Dent ce nom

a

celles des planetes qui {ont tantot

ehaudes

&

tantot froides. Mercure , par exemple ,

eíl: cenfé {ee

&

chaue! proche du {oleil , mais humide

&

noid proche de la hme.

Voye{

ASPECT,

Yoye{

auffi

fNFLUENCE.

ANDRO~DE,

(.

I?'

( Méchan. )

antomate. ayant )(

figure humarne

&

qlll, par le moyen de certruns ref–

{orts,

&c.

bien dilpo{és, agit

&

fait d'autres fonc–

tions extérieurement {emblables

a

celles de l'hom–

me.

Yoye{

A

u

T

o

M

ATE. Ce mot eíl: compo{é du

Grec

a'v/'p

, génitif

dvt"p¿,

,

homme,

&

de

~JJ'o"

forme•

Albert le Grand avoit, dit-on, fait un

android~.

Nous en avons V1I un a Paris en

1738,

dans le

Fili·

teur a/tlomace

de M.Vaucan(on, aujourd'hui de l'A–

cadémie Royale des Sciences.

L'Auteur publia cette année

1738,

un Mémoire

approuvé avec éloge par la meme Académie :

il

y

faít la de{cription de Ion

Flrlteur,

que tout Paris

a

été voir en foule. Nous in(érerons ici la plus grande

par~e d~

ce Mémoire, qlÚ nous a pal1.l digne d'ette

con.erve.

La figure ea. de cinq piés

&

demi de hauteur en–

viron, aíIi{c

{m

un bout de roche, placée {ur un pié–

d'eíl:al quarré , de (]llatre piés

&

demi de hallt {ur

trois piés

&

demi de large.

, A

la face antérteure du pié-.d'e!l:al ( le pannean

et~nt

ouvert ) on VOlt a la drOlte un mouvement ,

ql1l

a

la faveur de plufieurs roues, fait toumer en–

de/lous un axe d'aeier de deux piés fix pouces de

long , coudé en

{IX

endroits dans {a longueur par

égale diíl:ance , mais en (ens difFérens. Achaque

coudefont attachés des cordons qui aboutiífent

a

l'extrémité des panneaux {upérieurs de

[IX

{oufllets

de dellx piés

&

demi de long {ur

Iix

pouces de lar–

ge , rangés dans le fond du pié-d'eíl:al, Oll leur pan–

neau interieur eíl: attaché a demeure ; de (orte que

l'axe tournant, les fix {ouffiets (e hau/Tent

&

s'abaj{–

{ent {ucceffivenwnt les lms apn!s les alltres.

A la face poíl:érieure , all-de/Tus de chac¡ue {ouf–

flet, eíl: une double ponlie, dont les diametres {ont

inégaux ; ü¡voir, l'un de trois pouces,

&

l'autre d'un

pouc

7

&

demi ;

&

cela pour donner plus de levée

allX 101lfflets , parce que les cordons qui y {ont atta–

ehés. vont {e rouler.

(ur

le plus grand diametre de la

pouhe ,

&

ceux

'1\11.

{ont attachés

a

l'axe qlÚ les tire,

fe roulent {ur le petlt.

A

S~lr

le.grand

diamette.de

tr?is de ces pou.lies du

cote dron, fe TOlllent auffi trols cordons, ql1l par le

moyen de

plu~c~lrs

petites pOlllies , abolltiifent aux

panneaux iupeneurs de trois (oufflets placés (ur le

ham du bati , a la face antérieure

&

{upérieure.

La tenfion 'luí {e faít achaque cordon, lor(qu'il

commence a tirer le panneau du {oulflet 011il e!l: at–

taché , fait mouvoir un levier placé au-de/Tlls, entre

I'axe

&

les doubles poulies, dans la région moyenne

&

inférieme du bati. Ce levier, par différens ren–

vois, aboutit ala IOLlpape qui fe rrouve au-de/Tollsdu

panneau inférieur de chaque {oulflet,

&

la (outient

levée, afin que

1

'air y entre fans aucune réfillancc ,

tandisque le panneall{upérieur en s'élevant, en allg–

mente la capacité. Par ce moyen, outre la force que

1'0n gagne , on évite le bruit que fait ordinairement

cette loupape, calúe par le rremblement que l'air

occafionne en entrant dans le {oulflet: ainfi les neuf

10ufflets (ont mLIs fans {ecou/Te , fans bmit ,

&

ave

e

peu de force.

Ces neuf foulflets communic¡uent leur vent dans

trois tuyaux différens

&

leparés. Chac¡ue tuyau re–

~oit

celui de troís 10ulflets ; les o"ois c¡ui {ont dans le

.

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