A M P
palTcront a la pofiérité
>
&
la plilpart d'entre enx
parlent des chofes d'une maniere
a
n'etre entenduS
que de leurs conremporains. le Caiqu'il ya un grand
nombre
d'ollvrage~
ola le bon
~out
·ne permet pas les
dé!aih;
&
qu',1 ne faut pas s attendre qu'un Poete
qui a occafion d'employer le nom d'une arme ou d'nn
plumcl, en ralle la defcription : milis tous les Au–
telll' ne fon! ('as dans ce caso eux qtÚ fom des
diétlOnnslres n'one pas cerre excu{e pour eux : au
Lon!rain; ,
j.:
penre que fi les diélionnaíres écoient
bien
faits ,
ils (erviroienr de commentaire a tous
lcs
aulres
0ll\'T3
p
CS ;
&
que c'eíl:-Ia qu'on trouvcroit
ces nores, ces eclaircilTemens quí enflent nos édi-
11005,
&
au milieu derquels le texte d'un Allteur eíl:
comme élOuffc!. n a imaginé tant de diilionnaires,
on en a tanl e éCllté; cependant il en reíl:e un
¡\
faire:
ce fáoit un diélionnaire OLI tous les pa/fages ob(curs
de
nos bom Auteurs (eroicnt éclaircis : il ne fe–
rpi! pellt ctre pas inuúle de marquer dans le me–
me
oll\Tage les fautes de languc dans lefquelles ils
iont wmbés. e travail nettoyeroit nos éditions
¡\
veOlr de rutile cette broderie marginale , qui leur eíl:
n~cdl;lIre
dans I'¿tat oil {onr les cho(es, mais qtÚ nc
Ics
en Jéfigure pas moíns. On cons:oit bien que ce
t(ll<
JC
vicn ..le dire des Autellrs Fran<;ois, s',hend
<llllli ,IU\. AlItellrs recs
&
Lacins.
AMPHIPOLE ,
r.
m. pI.
(Hifl. a!lc.)
éroient des
Archonte~
011 Magi!lrar (ouverains de Syrac e.
V .
A
R H
o
N T
r. LIs
y
(urene érablis par T imoléon,
apres «u'il en cuc expullc Denys le Tyran. lis gOll–
\ crm:runt yracu{c pcndant I'e(pace de 300 ans ;
&
Dlodore de Icile nous a{lUrc qll'ils fubúíl:oient en–
core de (on rems. (
G)
• A
lPHIP
Ll
i\le ancienne lituée (ur le fleu-
e tnmon au\. fronCleres de Thrace
&
de Macé–
cOll1e.
IWe
s'appella depuís
C/¡rijlopoli;
on dit qu'elle
fe
110mme iluJourd'hui
Emboü
ou
Cll/yfopoli.
,AMPHIPROSTYLE,
(Al:
hi/~a.)
e mot
e~
for-
m.:
de
ce~
trolS ,
""''P'
,(I/ItOIl
,
"'p.
,
dwant
,
&
$'"~.~
,
,·olo!lm.
11
lignifie
\111
douhü prof/ylt, (Voyel
PROS–
TYLE. )
c¡ui a detL"X (aces pareilfes , c'eíl:-a-dire qui. a
\In portai.l derriere, pan.:i1 a ce\uí qui n'e
11:
que devant
au profiylc : cerre efi>ece de temple a éré particu–
¡iere au\ Payens. Les hréeienS n'ont jamais faie de
portail au (h:rriere de leurs cglí{es.
V.
TEMPLE.
(P)
• AMPHIRO, nom d'une nymphe océanidc.
A IPHI
B.tEE,
(erpent qui peuc fe porter en
<Iyane
&
en arri re.
r.
DOUBLE-MAR CHEUR.
(1)
A
(PHI
lEN,
r.
m.
1'1.
urme d. G¿ographió
S.
d'.'¡Jlronoflli~,
(e dir des pcuples qui habitentia Zone
corrid\'!o
rO)
ti.
Zo
·E.
e mot viene d
d¡.c.¡>l,
autollr,
&
[le
lT,j" ,
ombrt.
On les a ainli nommés, parce qu'ils
lit
\cur ombre tantoc d'un oté , eamot de l'autre ;
c'dl·;\·dire dans une ¡¡Iifon de
1
année au (eptentrion,
&
dan\ ['autre au midí.
Voye{
Oi\>[BRE. Les
ArnplLiJ–
cun
tonraufiiAjCiws.
royetA
lE ·S.
(O)
A\1PHI MILE ,
f.
m.
biJlouri
tranchant des deux
ctTé~,
propre pour diíféquer. Ce mot ea compo{é
.I',;u
1,
JlirOUr,
'de
"f-U~",
biflouri
ou
lJnctut.
j/~t{
lic
LPrL.
(1")
•
~
\IPHITHÉATRE ,
r.
m. Ce terme eíl: com–
p fe
..1'
..
·u~;
,
c' de
S
¡a.Tf-C',
rhlam
;
&
rh,atre
vient
1, tI2"""" ,
rc{!.udu> COflltmpltr;
aioú
amphitl"alr.
fí-
1!niti • propremene
\10
liel\ d'ollles (pell:areurs rangés
<m:lll.iir.:m 'nt YOfoiem egalemem bien. Auffi les
Itm le nommoient-ils \
iforium.
'étoit un bacimem
lp.I(L<:U , rond, plus ordinairemenr o\-ale . done l'eC–
pa e du milicu 'roit environné de úege éle'" s les
ltn
a\1~e/fus
d 's aUtrC ,avee de portiquf" en-de–
<
I.ln"_. cn·dehol>. affiodorc dir que ce bilciment
~t
It
I.llt de dell\. thc!atr..:s conjoior . Le nom de
ca–
~.
qu' 'o lui d"nnolc quelquefois,
e -
Cj'li
fU[
le re-
U¡:T
nom de: Ih ·ate - ,
n'c"~"primoitqu
le dedans ,
OL\;:
cr~1l
IOrm!: par 1
gradins,
n <:on tronque,
Ji .( /.
AM P
371
~ont
la (urfac.e la plus petite
?
celle
qui
étoit au-def–
fOil
S
d\l premler rang de gradin
&
du
pndium
,
~'ap
peUoir
l'arem,
parce qu'avant ue
de
commcncer I
s
jeux de
l'amphitluarre,
on y r pandoirdulable' nouS
di(ons encore aujourd'hlli ,
l'
arm.
d.
Nunes, üs
'.lT<llCS
de
Tillliniac.
Au lieu de {able , aligula fit répandre
dans le cirque de la chryfocolie; Néron ajonra
a
la
chrylocoUe du cinabre broyé.
D ans les commencemens , les
ampl,it/¡t'Hru
n'é–
toient que de bois. Celuí que Sratilius Tatmls
lit
conftmire aRome dans le champ de Mar ,
(0115
('em–
pire d'AlIgul1e , fut le premier de pierre.
L'.unplzi–
tluIatrt
de tatilius T aums fllt brillé
rétabli fons
Néron. Ve(pafien en batit un plus grand
&
plus {u–
perbe , qui fllt (o\lvent briLlé
&
relevé: il en
J
elle
encore aujollrd'hui une grande partie.
VOY'Z
Plan–
cit•
.2.
d,
!lUS antiquic.!s ,Jig.
l.
l'
amphir/uIntró
de
V
cf–
pafíen , tel qu'il é!oit jadis,
&
fig .
.2.
tel
qu
il
e11
a
pré(ent. Parmi les
amp/¡itlu!alres
enti rs 0\1
a
demi-dé–
tmits, qui hlbfillent , il n'y en a poinl de compara–
ble au colifée.
II
pouvoit contenir , dit \'iétor, qua–
tre-viogts·((~pc
mille (
peélateurs.Lefond ou l'enceinte
la plus ba/fe étoit ovale. Autour de cet e enceinte
étoient des loses ou VOlites, 'luí renfermoient les
bere qui devOlent combattre ; ces loges s'appellóient
cavere.
Au de/fus des loges appellées
cave//!
,
tlont les por–
tes troient pilles dans un mur
C¡lIi
emouroit l'arene ,
&
{UT
ce mur, éroit prati«uée une avan e en ronne de
quai,
~u'on
appclloit
podill1ll.
Ríen ne reflemble tant
au podlllm qu'llne longue tribune, OH ql.l'un grand
periftyle circulaire. e
podium
étoic omé de eolon–
nes
&
de baluarades. 'éroit la place des énatellTs,
des Magíftrats, des Empereurs, de
l'Ediullrdu
fpec–
cacle,
&
des veaales,
c¡ui
avoiene auíli le privilége
du
podium.
Q uoiqu'il fUr élevé de douze
a
quinze
piés , cette hautellr n'auroir pas (uffi pOllr garantir
de éléphans, des lions , des léopards , des panthe–
res,
&
autres beres féroces. 'eíl:pourquoi le devant
en étoit gami de rets, de trciltis , de gros troncs de
bois ronds
&
mobiles qui tournoiene veltiealement ,
fous l'effort des bete qui vouloient y monter : Cj'lel–
ques-unes cependant franchirent ces obllacles;
&
ce
fut pom prevenir cet accident a I'avenir, qu'on pra–
ciqua des fo/fés ou euripes tom alltour de I'arene ,
pom écarter les b tes
dupodium.
Les gradins étoient au-delfus
dupodirml:
i1
y avoit
deux fortes de gradins OLl de liéges; les uns deílinés
ponr s'alTeoir ; les amres plus bas
&
plus étroits, pour
faciliter l'entrée
&
la (orrie des premien. Les gradins
as'alTeoir étoient cUculaires; ceux qui {ervoient d'ef–
calier , conpoiene les autres de ham en bas. Les gra–
dins de
l'amp/JitMalr~
de Vefpafien ont un pié deux:
pouces de hauteuT,
&
delL1( piés
&
demi de largeur.
es gradin formoient les précinilions ;
&
l'amphi–
lh¿acr.
de Ve(palien avoit quatre précinélions,
011
baudrier ,
b,dui.
Les avenues que M'dcrobe appel–
loir
vomitoría,
(ont des portes au haut de chatlue
e(calier, allxquelIes on arrivoit par des ,outes cou–
verres. Les e{paces contenus entre les précinilions
&
les e(caliers , s'appelloient
cumi,
des
coi~.
Nous
avons dit que les Sénarems oceupoient
lepodlUfII,
les
chevaliers avoient les fiéges immédiatcment au-def–
(us dn
podillm
ju(qu'a la premicre
prlcinaio!l;
ce qui
formo;! e·nyiron quatorze gradins. On a,'oir pratiqué
delLx forres de canaux les uns pour d<:charger les
aux de plnie ; d'autres pom:
o:a~tinertre~es
liqucurs
odoriférantes , comme une lOfid¡on de
\"111
&
Oc
{a–
tÍan. On tcndoit des \·
oil.espour garantir les fpeaa- •
teurs du loleil. limpies dans les commenccmcns, d¡¡ns
la (uite trc!S-riches. Le grand dlllmetre de
fumplti–
úuatrt,croit au plus perit, em'iron comme
1
+
a
l.
urre
I'amphilh arre
de mtilius Tauros
&
cclui
d .
Y
lpaúen,
il
Y
ayoit ncor
Rome celui de
Bbb