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E
T 0845
fCren~et ~o"fl ·~voit
obferved, il avoit:
1'1'el~u~
dot!•
efret
rt
l'erl
11.tppofe
que la
ref.pa<fliort,
~it ·augm·~ot.e
en
t'es fur
~es
el>fcrvatioos,
&.
ii fouhaito'it q ue quelqu'un
hy.ver un pw plus que dans Ja. table de M. de
la
v ouliit
f~irc
'
confl:rui.reun infrrument de
15
3'
20 pieds
Caille, on trouvera le meme
hau~cur
de fyrius en. hy,
tie rayon fJr! Un
fondcment
m~braniable,
pour eclair•
Ver
& ,
en ete.
ti_r une qudtlon qui fans cela , d!folt ii, poorroit etre
Les obfer.vations faites en A.ngletarc:. , font cgale,.
b1en long tcm.s
indecife. M . €affini crut trouver dans
menc contraires
a
l'hypothcfc de Ia parallaxe annud lc
fyriui une paral laxe de 6
11
Mlm. d,ad,
de J?aris'
I
7
I
7.,
de fyrius ; M
·Bev.i& m'a
fot
voi'r
a
L ondrtts au
iliJOIS
P·
265. Ce ne fut qu'en 1725 , que M. M olineux, au
de mars 17©3 , .une fu:it« de
45
hauteurs milr;i<ii
qn~
moycn du fetl:cur fa_it par M. Graham, trouva que
de fyrius , prifes au mural de
8
pieds qui ct\
a
l'ob–
cette parallaxe n'av6tt pas
teu. --
frrvatoire royal de Greenwich; ccs hauteurs Ont ete
Ce que M .
affint a-voit dit, fu
la paraU.axe
anl\u~l-
.. red uites au wemicr janvier 1760· ;
~
l'on
y
a em–
le des
itoilts
c
rffutant Jes condulioos de F lamfl:tced
ploye routes
fe~
corrections
necdfaircs~pour
le chan–
ne s'ecendoit q
'aux circon'fiances qu'il a"oic cu
def~
gemrnc des
refractions ,
&c.
Ccs ob rvations nc s'e–
fein d'examind.- M. Manfredi-Ce. prnpofa en 1-720 ,
carcent jamais de plus de 3 ou 4
ccondes de
la
de donner Jes ' loix generaks de cette variacion: ei;i
moyenne,
&
ks pccices differences qulon y rernarque
1722
ii en
~c
un corps d'ouvrage qui a paru tn
ne m'ont paru
~voic
aucun rappdtt
.vec
\,1
paralla-
1729; ii y
do~ne
la ma11icre .de cakukr la parallaxc
xe annut:lk. "Si
la plus orilTanfr
ck
outes ks
eloiltS
annuelle des
itoiles
.en longitud , eri lacicude, en- a(cch·
n'a auct1ne parallaxe, ii n'y a point d' pparence qu'on
fion, droice
&~
declinaifon ;.de tra.cer
le~
ellipfcs qui
en decouvreda:ns le•
aums- troitu
q 1font fans dou–
fer~enc
a
la re refenter; de
trouv~r
l'tffet que pro,
•te beaucoup plu's eloignees.
du1c l'excentri ite de la terre
&
h
figure
eUip~ique
Metliode pour recom19ltre /es i1oiles
&
Its conftella1io11s.
de fan orbe;
obferver l'dlh de
~etce
paralla.xe,' folit
L es n' Hns qu'on=a. dol)nes aux different s conltdlations
fur la declinaitn, foit fur l'afcen!ien d roire, de choi,
font arbitra1res ,
~&
n'ont pncfque.aucun rapport aux:
fir Jes circon!l: nc<'s' Tes plus favorables pour.,. \'obfe.r•
figurO:• que prefeorent aux yeux ces cqn!lellations; ce-
ver ; ii rappor e les. obfirva ic>ns qu'il avoit fliires des
•pendant comme on ne fauroit entencjre lh
livrts d'a(tro-
differences d'afienfion droite e-ntrc artl:urus
&
Tyrius ,
nomie,
&
faire ufdge des obfervation\> fans employer
&
ii dit,
pag
74~
qu'elles ne-s'aecordent poirtt avel:
Jes norns qui font rc\lllS, ii ell:
·cdThire d'apprenJ re
la parallaxe,
&
qu'il Ju( femble gu'on 'dn1t chercher
a
rapportcr · cus noms aux
obje~s·
ql'l'ils exprimenr •
ailleurs la caute des-variations -qu'H·y avoit ooferiee5.
c'efl: ce q<u'on 11ppellci
6onJ11Jitre
l~s
itoilts
&
Its
con.
La decouvcJtc de l'aberratroo des
itotlts
fix<:s
fait<;
flel!ations.
•
par M . Bradlef
, a fait voir quc les
inegalites:app~lfl.
Qlielques.-unes ,font
Ci
aifecs
a
reconnoitre, qu'il
fuf-
\:Ues
dans les
i
oilu- ont uni!" ea·uk: toute difffre_nce de
fit d'cn defi.gner la
figure , pour qul'un obfnvareur
la parallaxe,
cene ca-tife . fari
f<1:it.
fi bien
a'
comes.. .
fen!
&
ifole puif!:e les. dliftinguer, m is _dies font
e~
!cs obfervation, , gu'elle
exclu~..sbfqlumenr
la_pi![al.
pem nombre ; aufl'i
les feules confldlat1ons done
11
!axe annuelle. Ain!i la
q?f~i~n
de, la _paral\l!_xe
a,_~;
foir
pa~le
dans le livre
e
o
,
d~ns ~omer~
&
nuelle des
itoilis
llxes do1t ette regardee comme re-
·dans Hefiode ,
font
la grahde ourfr , lclbouv1cr, orion,
folue; M . Bradley penfe que
Ci
elle eC•t ece- feulc-
le grand chicn ; !es hyadcs , ksprndes
&
le fcorpion •
ment de 1', i
I
t•auroit
apper~lJ1! d~ns
le graod nom-
parce qu ,ce fooc vtrirablernenC) \es plus fac1ks
a
re-
bre d'obfrrvati ns
~u'il
avoit faites,, fur-tollt de
y
du
connoitre,
&
celles dont a forme. eJl:
I~.
plus frappan te.
draaon , obfcr ations qui
s'aco~rdent
avec l'hypornefe
On
• voi~
dans la
jig.
18. Ja
fairmI
de la gr• nde
de t"abcrration IfanS' tenir compte d'aucuoe chofe pc•ur
ourte;.. je fa ppofe qu'oo l'ait bien re
nnue •
&
j'1n-
la parallaxe ,
a~m
bien dans fcs conjontl:ions que dans
dique. ailkurs (
fuyez
CoNsn1>LAir10
dans cc
Suppl. )
k s oppofilions Iau foleiL
'
le moyen ,rl'y rd.pporfrr quelqµes· autr s conftdldtions.
Lorlque M . Manfredi eut appris la decouv.erte de
mais
co1nmen~on~
plw-
\ndiqu~r
un
oyen plus gene-
l'aberration ,
!I
publia des obfervations qu'il avoit
ral .
&
plus datl: dt:',connoirre c>haqut
itoile
en pani-
faircs, aide de M. Z anotti, fur les differences d'afcen-
culler par fan oom.
I
fion droitc cntre differemes
fioilts ,
de
Bo11011iefz
Seim-
Ii fera difficile peut. tre
d'en-
venir
a
bout fans le
11arum
&
artium /rljlituto alqut Academia Commentarii.
fe.cour~
des cartes aftrooomiquc , ou d'un globe ce-
173 r.
iH
4°.
pag.
399.
JI
avoit oblerve que· la plus
k fl:c:; ,cependan1, avecl
de
111
patie~cc,
on peut le
grande difference: d'alcenfion droite avoit lieu q'uand
faire par
le
moyen des catalogues ; 11 fuffit cle calcu.
une des
itotles
etoit en conjon£tion
&
l'autrc rn op-
lcr
le
pa!fagc au meridien de
l'i11Jtfe
qu'on veut
con-
pofition,
&
ia plus petite
diff~rencc
fix mois apres;
no?tre·
'll'.
cc
fa
trauceor, brt dirigt ra un
q·uar~.de c~rcle
·cc: qui dt
d'ac~ord
av cc la thforie de !'aberration. Les
fur une· meridienne tracet: comme on l'a d1t,
&
mis
obt'ervations donnees
par M . Horrebow ,.
~opcrnicus
a
la hauteur calculee; alors
le
quart-de-cerck
in.di–tricmphtms, Haf11i-e ,
1727 ,
y
font
cont·raires ,.
&
me
quera
Y itoile
que l'on ch6rche,
&
on la verra paroirre
paroiffrnt
abfolumen~
defd\:ueufes.
a
l'extremice du
~ayon
du quart de.cerclc
a
l'htUre du
Lorfque les obfervations de M. de la Caille paru-
pa!fage au
t;Treri<ilirn de cme
etot!e.
rent , on crut s'appercevoir que
les haoteurs meri-
Pour faciliter cette maniere Je reconnoi\re Jes
itoifts
d icnnes de fyrius indiquoient une parallaxe annuelle;
a
ceux q ui ne voudroient avoir aucun calcul
ii
fai re,
en effet on vo1t q ue \es difl:ances au zenith obfervees
j'ai rnii dans la
tablt:
fuivante
l'heure
&
la minute
au Cap avec un fecreu r de !ix picds, eroient plus pc-
du
paff~ge
_au meridien des principales
iforlts,
po11r
tices au mois de janvier d'environ 8
11
qu'au mois de
le premier JOUr de chaque mois. J'ai choifi l'annec
jliillet
lfjlr.
Fu11d. page
173 , 190;.
~iais
ces . ob,ferva-
1761.., moycnne entre deu>0 bilfcxc_iks , mais
l~
tabl_e
tions de fyrius ne vont que de l etc 175 1 a I hyver
fervtra pour toutes les a-utros annees, fans qu'tl y ait
fuivant; ii peut
y
avoir eu qudque _ca_ufe locale qui
pl~s
de
2
minutes d'erreur
a
_craindre ;_on pcut meme
ait produic dans ces obfervat1ons des d1fferenaes de 8
11
;
evtter cette crrcur de 2
1 ,
en aJOUtanc 1
1
a chaque pa !fa-
en effet M . de la Cai Ile
a~x
n:iois de jui n
&
de juil-
ge .' quand on voudra l'avoir pour
un~
aonec qui
let 176 r ,
&
au
me.isde
J~n ~1er
,' 762 .' lit
u~
gran_d
p:ecede
~es
b1!rexr1ks '.
com~c
'?
59
,
1763
,
i
76"J!,
nombrc d'obfervations de lyr1us a Pans,
&
JC
vo1s
C!ic.
&
2 pour Jes annees b1!fext1les; au cootra1re ii
dan; fon
'journal
manufcrit legue
a
!'academic de Pa-
faudra 6ter une minute des pa!fagcs au m6ridirn cal-
ris , q lie la hauteu r de fyrius emit 24°. 44' 15" en
cutes dans
la cable foivantc, pour Jes rctduire aux
h)•Vn,
&
'l4°. 44
1
12"
~ en
ere: Ja difference n'e(t
annees qui
fu ivent Jes biff'cxtiles ,
t~lles. 1qJJe'
1761
q ue de 2
11
~ ,
&
die e!l:
co~1traire.
a
_l'effet de la pa-
1
765
,
~c.
La table n'exigcra auoun_changeme.nt pou;
rallaxe
:
auffi M . de la Cail le a eerie en marge de
les annees moyennes entre deux
b1!feiml~~,
comme
ces obfervations ces mots:
It
Jaudroit que Its variations
1762 , 1766, 1770.,.
&r.
des
refra!lions
f11ffent pttts· fortes qm de
~r
,
par.ccqu.'en
La dern1ere colonne de la t-ab.le contien11>
lf~
cu.re