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ETO

dans rigel

~

l'epauk: orientale d'orion, regulus, la che–

vre

&

l'a1gl.e ; la difference de latitude

~ntre

la lui.

fan te de

l'·~igle '

&

l'itoile

b

de la meme conftcllat1on

ell: plus grande de 36

1

qu'au tc:ms de Ptolemee

&

de

2

ou

3

1

que fuivant les obfervations de

Tych~.

M .

Caffini ayant examine aulli,

en:

1738, le mou.

veme.nt

des

cJoiles

en longitude,

a

reconnu que depuis

Fh~ifteed , c'~ft-a-dire ,

dans l'efpace de qu.rance-huit

4•,rnees ' l.a

lu1fa~te

de l'aigle s'etoit eloignee de

48'

•en

afcen~1on

drone de celle qui la precede,

&

s'etoit

ap~rochee

de

73

11

de celle qui la fuit. Par les obfer.

vauons de Tyeho, on. trouve ces difference' de

41

1

4 •,

&

de

2

1

P.our

1

38 ans ; d'ou ii fuit quc ces

itoiles

,

ou du moms dellx d'entr'elles , ont eu un mouvement

red

&

particulier en afcenfion droite,

Mim. /lead.

de

F aris 1738.

J'ai appris de

M.

Ka::ftner, fccretaire de l'acadtmie

t1c Gottingen , qu'il y avoit un

Mimoin

de fou

M.

M ayer, deia lu dans les affemblecs de eetcc

fociet~ ,

fur le mouvement propre de quelques

itoiles,

&

je ne

cloute pas qu'il n'y a1t dans cet eerie des chofes m:s.

-c:urieufes.

Nous ne

pouvon~

attribuer la caufe de ces varia.

-tions dans lcs

itoiles

qu'aux attractions des dilferens

.<:orps celdl:es, les uns fur les autres ; mais ii fe paf.

fera bien des fiecks avant qu'on en connoilfe la loi

&

la mefure. Les

boiles

de la premiere grandeur, q,1i

,font prohablemeot ks plus proches de nous , font eel.

Jes ou ces variacions font pl us tenfibles ; mais jc ne

doute pas qu'il n'y en ait de pareillcs daos k 1 au .

tre>

itoiles:

en actrndant, ii me femble que ce doi t

erre une raifon pour les aftronomes d'employer, quand

ils le peuvent, ks

i1oiles

de la troifi<1ne grandeur daM

l~urs

recherches fur le mouvement des planetcs, au

lieu des

iloiles

les plus bril lances.

Parallaxe annuelle des i1oiles fixes.

~oiqu'il

foit de.

moncre acl:udicment que la pdrallaxe annuelle etl: ab.

folurnenr infrnfib e

&

comrne nu lie dans

l~s

itoiles

fixes ,

j'ai cru qu'il etoit necdfaire d't n doo nn au 1no1ns une

courte explication, puifque la qudl:ion 'a ere agitee fi

fouvent,

&

rneme

~n

i760; je demootrerai d'une ma–

niere ·plus fimple qu'on ne l'a faic julqu'i1·i la loi des

variations qui dcvroient en refulter. So1t

S

le

foleil,

pl. d'.djlron.

de

Suppl. fig.

12.

A B

le diamme du

grand orbe que la terre decrit chaque annee,

A

le

point ou fe trouve la rem: au 1 J dnvier,

8

le point

ou

.elle

di:

au 1 J uillet,

E

une

itoile

qu'on

a ppcr~oit

fur le rayon

A E;

la ligne

/1

B

etant dans

le

plan de

l'ecliptique,

&

l'orbe de la terre etant

con~u

perpen–

dieulaire au plan de la figure , en fortt: qu'on ne le

· voie que fur fon epai lfeur, !'angle

EA B

eft la lati–

tude de

l'Cioile;

mais quand la terre frra en

C

l'itoilc

ctant en oppofition par rapport au foleil, elle parol–

tra fur le·rayon

B E ,

&

fa

lacicude apparente fera !'an–

gle

EB

C; cette

laticud~

EB C

eft: plus grande que

la latitude

EAB

qui avoit lieu au terns de la conjon–

Clion,

&

la difference eft l'angle

A

EB

dont la moi–

tie

AES

eft la parall axe annuelle en latitude.

Si la diftance

SE

de

l'itoile

fixe eft: dcux cent mille

fois plus grande que la difianre

SA

du foleil

a

la cer–

re,

I'

angle

.AES

frra d'une foconde,

&

la lacicude

EA

S

d'une

itoile

en conjonction (era plus petite de

2 1

que la latitude

EB

C

de

l'itoile

obfervee dans fon

oppofition; en fu ppofant que la latitude de

l'itoile

foit

a-pi:u-pres de 90 degres. Copernie , en demonrrant par

plufieurs raifons le mouvement de la terre, ne d1llimula

pas cette objection, Cop.

t.

I.

c.

10. Pour que la

lacicude des

itoitts

paroilfe la

m~me

en

to~t

cems de

l'annee, malgre

le

mouvement de la terre,

ii

~aut

que

la di!l:ance des

eloiles

foit fi o-ra-nd, que l'orb1te de la

terre n'y ait aucun rapport

0

fenfible,

&.

que.

l'_ang~e

,d

ES

foir comme infiniment peeit; ma1s , d1r:il, JC

penfe qu'on doit pluroc admcme eette grandc

d1fianc~

des

itoiles

que la grandc quantite de

mo~v~me?s q~1

auroient lieu fi la terrrc ecoit immobile; J'a1 fair vo1r

dans

le

V

0

livre de mon

.dflro110111ic

combien il faudroit

<J'cme

II

1

ETO

843

admettre

d'abfurdices , avec

l'immobilit~

de

la

Ct•

re;

au lieu que la grande d1llance des

itoi!es

e!l: un

fai~

que rien ne contrcdic,

&

qu'il ell: tres-a1le de concevmr;

Si

l'itoile

qui ell eloignee du fokil de la 9uant1te

SE, fig.

12,

etoit GCJec au pok

P

de l'ecl1puque .

&

a la meme diftunce

Sp.,,. SE,

fa

parallaxe

abfolu~

feroit

S P

A ;

appdlons

p

cecte

p~rdllaxe

abfoluc qui

efi la plus gran

e

de routes ,

&

cherchons qud fera

fon elfec dans d'aucres pofitions.

L'itoile

etant en

E

fur le plan

EA

BC

d'un cercle

de laticude perpendiculaire a l'ecliptique,

&

la rerre all

po10t

A,

la parallcxe de latitude

SE A

tfi egale

a

p.

fin.

EA S,

c'e!l: a.dire , egale a la parallaxe

abfoJ.ue

multipliee par le finus de la lacitude de

l'itoile;

cc

qui le demontre de la meme maoiere que la formule

de !'art.

1258

de mon

lfjlronomit:

ainfi la plus gran–

de parallaxe en laticude, celle qui a pour bale

le

rayon

SA

de l'orbitc cerreftre efi egale a

p.

fio. lat. Cette

paraIIaxe fait paroicre

l'itoile

plus pres de l'ecliptique,

&

dirninue

fa

latitude quand la. terre efr en

A

&

quc

l'itoile

If,

cft en conjonCl:ion avcc le foleil; au eoncrai–

re , la lacicude apparence eft la plus grande au terns

de l'oppoution, foic pour les

itoiles

boreales , foit pour

celles qui font au midi de l'ecl1ptique.

Si l'on convoit la terre tourner dans fon orbite, dont

AB

eft

le

diametre

&

door le plan dl fitue perpen–

diculairement au plan de la figure

&

au plan du trian–

gle

EA B,

O!'

concevra faci lement que la terre ecant

3 90 des poincs

A

&

B

die repondra perpendiculaire–

ment au point

S,

!'angle

EA C

fe ra rgal

a

ES C

e'e!l:–

a

dire , la lati tude apparrncc egalc

ii

la vraie ; ainli

ii n'y a point cle parallaxe en latitude quand

l'itoile

E

eft en quadracure , c'eft.a-di re ' qu'elle repond

a

90°

du f ,leil le long. de l'rcliptique, trois moi& apres la

conionCl:ioo ou l'oppof1tion.

Dans route aucre fituation de la terre, par cxcm–

ple., lorfqu'dle repondra au point

F,

la ligne

SF

Cera

le fin Ll5 de la diftance d< la terre au point de la qua.

drature,

&

s

p

,frra la bafe d'un angle, egal

ii

!'angle

SE

F,

qui e!l: la paral laxe de lacitude, done la paral–

laxe en laticudc efi proportionnelle au finus de la di–

fiance

a

la quadratllre

OU

au cofious de l'Ciongation

de

l'itoi!e

au folcil. Si l'on appelle

L

la latitude de

l'itoile,

E

Con elongacion

OU

la longitude de

l'itoile

moins eelle du folei l, on aura la paralldxe en latitu–

de pour un moment donne,

p.

fin.

L.

cof.

E

qui fera

additive

ii

la latitude vraie , tant que

l'itoile

fera plus

pres de l'opporicion tjue de la conjonC!:ion. Quand on

aura la plus grande p.irallaxe en latitude qui efl:

p.

fin.

L,

ii fuffira de 'la multiplier par le cofinus de:

!'elongation pour avoir la parallaxe atl:uelle de lacitude

pour un moment quelconque.

La parallaxe de longicude fe decerminera par les md–

md principes ,

&

avec la meme facilite. Nous con.

fidererons d'abord une

iloile

E,

fig.

13, fuuee dans

Jc plan mcme de l'eeliptiq ue

OLl

de l'orbite de la terre

A FB G;

foit

A BC

la ligne d'ou l'on eompte ks lon–

gitudes, l'aogle

ES C

la longitude de

l'iloi/e

E

vue

du foleil

S

;

Ii

la parallaxe

AE S

c:Cl:

de

1

o' , la lon–

gitude de

l'itoile

paroitra plus petite de

I0 6

dans la

premiere quallracure , la terre etant

en

A,

&

plus gran–

de de 1o" dans la quadr.nure fu ivante, la terre etant

en

8.

Si la parallax<

'AES

,

qui a pour bafe

le

finui

total

AS,

vient eni'uite a avoir pour bafe

le

finus

DE{,

elle diminuera dans la meme proportion; a

3o~ de

l'op–

pofirion

F

le finus

HD

erant la moitie de

SA,

la

parallaxe ne fera plus que

5' ,

&

en general elle cro!–

tra comme le fin us de la di(l:ance

a

l'oppofition, ou

comme le finus de !'elongation ; ainfi la parallaxe eR

longicude fera

p.

fin.

E;

fi done on decrit un demi–

cercle

HI K,

fig.

15.

dom

le

demi-diametre

CK

Coit

de

IO',

&

qu'on prenne l'al'c

ID

egal a l'elongacio11 '

de

l'itoile,

le

fin us

L D

ou la portion

CM

du rayon

exprimera la parallaxc en longirnde ; cela fuppofc •

comme je 1'ai dit, que

l'iloile E

foit fituee dans k

plan de l'ecliptique.

000002.