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794

E

Q

U

i,I

eel- aife de veil' que le terme general

(.A)

(era com–

pofe d'un nombre

2

n

de

termc:s, dont chacun fera

egal au terme correfpondant dans

le

terme precedent

de

la ferie

mul~ipliee

par

t

b

v'-

1 ,

e

-

b'p.

\/ -

1 ,

done

dlaque rerme formaa une fuite gfometrique; done la

propofee fera egale

a

la femme de

2'

n

de

<;ts

fuites'

&

le

denominateur de la ffrie recurrence fera

J.--epb'v'-

1 ,

x

-e-

Pb'

v' -i,

&

ainfi de fuite pour

chaque finus ou eofinus ; done le denominateur fera

1--2,

eof.

blpy +-Y'

>':

r-2

co(

!JP

py,+-y'

&c.

done

la ferie

(A)

fera recurrente; foient done

Z, Z/,

z•,

Z

1H,

f3c.

!es valeurs donnees par J'obfervation, i) fau–

dra done che,cher la ffrie recurrente de cettc:

forme,

eont

Z

+-Vy+-

zn

y•

+-

z1!

1

y' ,

&c.

font Jes prc:rniers

tcrmes pour cela; je remarque que

la

fomme de la

f~rie recurrente fera

necdfairem~nt

A+- By +-Cy•+-

D..L..:..:....:.~~

.d

1

+-h'y

+-

G'y' +- D'y' .... . . . P' ym.

done prenant totijours

Z

en nombre impair, foit

2

m

-

I

le nombre , on aura par des

i.quations

lineain:s Jes

valcurs, des

A, B .. . P, ... A' B' ... P',

&

fices

valeurs torment une ferie eonvergente, lorfqu'on aug–

~ente

le nombre dc:s obfervatioos, alors prenant le

dominateur, on

chercher~

a

rffoud re

!'Equation ./1' +-B'

J . ..

+-P' y':' -oeC/

faEteur

1-2

col.b'py+-y',on

mettra enfuJte

A +-B'y + Cy2

A'+- B'

y

..• . ••

P'

y

m

(ous- la fom.1e d'une fomme de fraaions divifees par

i.-2

eof.

bpy+y•,

&

l'on aura par ee moyen la

determination des coefficirns des tcrmc:s en finus.

Au rdle, fi

J:iq_uation

n'efl: pas fufceptible de la for–

·me ci-de!Tus, Jes raeines indiqueroient dans la forme

generale cherchee dt s quantites

efx

qu'on fait ,pou–

voir s'y trottver. S'il y a plufieurs racines

redle~

ega–

les, alors ii y aura dans la valeur cherchee de5 quan–

tites proport1onnelles aux puilfances de

x ,

&

ces

puilfances feront d'un degre egaJ au nQmbre des r,aci–

nes egales diminue de l'unire.

, Si ces

racines egales font de la forme

1 -

2

cof.

p

b

+-y

2,

alors eela indique dar.s la quanti.ce cherchee

des

termes de la forme

x

1n

co(. a +-bx,

&

ainfL

dt:

fuite , enforce q ue quelle que foit la forme cherchee,

pourvu que la quantite fo1t donnce t'our une

iq_uation

diftcrentielle ,

&

qu'elle pui!Te

etre

reprffentec par une

cerrame etend ue de valeurs d'une maniere approchee,

on la trouvera d'apres Jes obfervations par

la

mi:thode

c1.de!

Tus. (

o

).

E Q.YATION sECULAIRE•, On appelle ainfi en

a!l:ro–

nomie une

equation

qui augmentc continudlement avec

le

terns ;

toure

equation

au

rayon reCl:eu r d'une pla–

nete proportionndlJe, kit au tfmS OU

a

fes pu11fances ,

foit

a

!'angle du mouvement moyen

&

a

fes puif–

fances ,

efl: u

nc

equation jiculaire.

11

en

efl:

de meme

de

toute

Equation

du moyen mouvemnt qui

f~roit

pro–

~ortionnelle

au q uarre du terns , OU

a

fes pui!fances

foperieures: or, de toute

iq11atio11

pour le _terns pro,

~ortionnc:lle

au. quarrc ou aux pui!Tances de !'angle du

moyen mouvement.

A

l'articl~

APPROXIMATION dans ce

Suppl.

nous avons

montre q ue !'ex ifrence apparente de ces

equations

de–

p~ndoit

dans

la thforie de l'egalite des racines d'une

IJ/uation ,

qu'un changement permis clans touce cfpece

de rnethode d'appr oximation pouvoic faire d1fparoirre

<:ette eg?lite ; que dans

le

cas

OU

la difference

des

Facines feroit tres-pr tite ,

CC

meme changc:ment pour–

roit en inrroduire d'egales: qu'ainfi dans ce cas , on

ne peut ecre fU r qu'il n'y ait pas

d'lquation ftc11laire.,

&

que jamais on nc peut ecre certain qu'il doive yen

avoir,

a

mains q ue l'on puilfe s'a{forer que la ferie

Oll

la methode d'approximation COOdtlit, ne foit

COfl•

ve

rgente ,

lort"q u'elle rrnferme

l'iq11ation fit-ulaire,

&

di–

ve rgente lorfq u'elk

ne

la renfrrme pas, ou recipro–

qu t menr.

ll

ne

JJOllS

refte

done

plus ici q_u'a 12arler

de

l'.Ev1a•

·

fl'

l

·

lid~'

<l.

u_

,

,

11011

ecu mre

,.

con

1

eree aftronom1quement.

~elque

longue q uc foH une fu ite d'obfervations, elle

ae

prouvc

ric:n pour la realite d'une

equation fi.culaire.

En

efftL

foit

p

le nombre des revolutions obfervees d'un allre.'

il

dt

clair que puifquc; cof.

m x

=

1

'

m-a x"

m"- x•

- 2-

- + 2.

3· 4· '

&c.

Si _on a une

equation

apparente proportionnelle au

quarre de !'angle parc.ouru ' c'eft-a-dire

a

x.~

'

&

foit

p

x." '

(C:tte

i.quation

au bout de

p

revolution die fera

P

p

1

II,1 , II

etant la circonference du cercle ,

elle

fera

par c.onleq

uent

2

p

~or.

mpll

+-

p

Il•

&c

m

2

Pm

2

2.

3. 4.'

or, cette lerie eft

toujours plus petite. q ue

Pm•

a•

p•,

cof.

111

p

n,

done , pourvu q ue l'on prenne

m

rel

que la q uanrite

P m•

n•

p•

co(. m

p

rr,

foic

inten–

fiblc: aux obfervations ; on peuc fuppofer au lieu de

I'

Equation

pit".

une

equation

de

2

p

,_ col.

111

x

'fans

tll

2

q u'il y ait d'erreur fenf1ble: or,quel q ue foitp ,on

peut toujours prendre

m

a!Tez grand pour

eel

a ; done

on peut reprffenter auffi bien

Jes obfervacions fani

le

fecours d'une

equation jicttlaire.

Qyelle que foic unc:

equation jiC11laire

donnee par Jes

obfervacions , on parviendra done

a

la reprffenter auffi

bien par une OU plufieurs

cq1rntio11s

propomonnelles

a

des finus.

Ainfi , lorfqu'on cherche

a

com parer la chforie avec

les obfrrvations , _fe n'ell pas

a

chercher

rigoureufe–

ment

fl

la thforie donne

l'equatio11 ftcu'aire

obfervee ,

mais fi elle donne ou une tdle

iqua1ion,

o.u une de

celles qui la peuvenr reprffentcr; au reciproqut!menr ,

la thearie etant donnee,

ii faudra voir ftukmen t

fl

Jes obfervarions s'aecordent avec

!'equationpculaire

de la

thforie, foit

avr~

lt!S

equations

que

Cart.

APPROXIMA–

TION) on peut

y

fobfl:ituer.

Voyez Jes

Memoires de

t'

academie des Sciences

177

r,

&

le

Mimoire

de

M.

de la Grnnge yui a rcmporte le

prix de la meme acadernie en

1774 ,

&

ou ce grand

gfometre p rouve qu'on peut repre1enter touces les ob-–

krvations de la lune faites jufqu'ici , fans fuppofer

d'E-–

quation feculaire

a

cette planece. (

0

)

E Q_lJERRE , (

Aftron.

)

conltellation meridionale,

inrroduite par

M.

de la Caille,

&

qui ell joint<: avec

la regle

&

le triangle au!l:ral en forme de niv.eau. //.

T RIANGLo,

Suppl.

(

M.

DE

L A LA .

DE.),

EQ_UESTRE , (

Hifl.

anc. )

eft une epithete que

Jes anciens donnoienc aux hommes ,

&

meme aux di –

vin ites. Tire-Live

&

Plutarque rapportent que

ks

R emains piques de ce que Jes Errufques refufoient de

s'allier avec leux,

&

de leur permettre d'epoufer leurs

filles, hoient fu r le point

de

leur declarer ta guerre :

mais R omulns kur perfuada de

fc

borner

a

enkwr par

furprift Jes filles de leurs voifins; dans cc:t objct, ii

fit publier que fon peuple celebreroit un tel jour, des

jeux magnifiques

a

l'honneur de Neptune:

equejlre

o_u

co11f11s:

il invita Jes peoples des environs de R ome

a

Vtlllr

j ouir de ce fpm:l:acle,

&

ce fot pour lors que les Ro·

mains enleverent Jes Sabincs.

On donnoit

a

R ome le ritre

d'ordre iquejlre ,

aux

chev.alier!> R omains. L'on

a

decou vert une

infinite

d'inferiptions anciq,ues , qui d.Efig11ent

l'ordi-e iquejire.

( //.

/J.

L.

)

EQUILIBRE , (

Mecht111iq11e.

)

On trou_ve

da~s

les

Mbnoin; de l'acadEmie des fciww

di; Berlin, .annee

1752,

une gemonfhation mccaphyfique du pnnc1pe

general de

l'ilJ!'ilibre,

qui ett d,u celebre

M.

Eukr.

Spn utilit& nous

a

engage

a

la placer ici , vu

q ~e

d'ailleurs elle. ell a!Tez funple pour etre

a

la porree

de. mus Jes k&eurs mediocrement .verfes clans

le

cal–

cul differentiel.

V

oici c:n quoi elle confifl:e: mais eomme

l'i1J.t1ilibre

ell, produit par l'aCl:ion des forces , il

dt

ne–

cetfaire. d'txpliquer avant tOIJ<es chofc:s ce· que l'on

emend pac

~

mot , aJ'in

4e

s'en

former

une

j,ufte idec.