r
374
.-
,
1.
Cbe'1irc-fcuille
~ntiercmcnt
perfolie, to6jours vert,;
j:i
fleurs t<'rminales
a
rrochecs. l:'cricJ.yrvenum de Virgi-
nie:.
Cbe'iirefeuille
e·carlacc ,
&c.
,
•
P.erirl)·menrmi .fioribnr capi101is
,
termi11a!ib11s
;
foliis
~10nibus
c1>1111atis fempcr virentibus.
Mill.
•
'Irump11 boneyfi1ck!e.
a.
Cbevrefeni!la
a
tctcs ecaillcufes, ow1lcs ·; tcrmina–
l~s
,
&
doiit toutes !es feuilles font derachees.
·Chc–
·'OYtfeui/le
d'Allemagne.
Periclyme1u1111 capitulis ovatis, imbricatis
,
termiNolibus
f oliis om11ibus di.ftinE1is.
Mill.
Gtrman ho11eyfi1Ck/e.
·
3"
Cbevre:jtuillc
a
fleu rs verticillees , terminales
&
nmfcs' doot ,!es fruilles fupfrieures env ironnent la ti–
ge:
oCJ;evre-feuille
d'ltalie.
Periclymeu11m jlorib!u wrticz1latis
,
termi11alib111
,
fe./fi·
iibus
;
"foliis fi1111mis
co111ioto·perfolia1is. Hori. Cliff.
Italian honeyf11ckle.
.
4.
Cbevrcfeuille
a
fleurs en grappes tcrminales,
a
fcuillcs vehies detachees ,
&
a
branches tres-menues.
Chevre (wille
des bois.
Perich·meman jloribus corymhojis , termimilihus ; faliis
hirfuti; , dijli11flis, viminibus tenuioribus.
Mill.
E11glisb honeyfitckle woodbine.
: 5.
Chevre-feuille
a
flt:urs vet'ticillees , affifes
&
ter–
minales ;.
.a
fruilles. unies hyvernales ,. environnant la
tige.
Cbevre-fcuille
toujours vert.
Pericly11mmm j/orihus verticillatis_, termi11a!ih11s, fe./fili–
·~us ;
foliis connato-perfoliatis femper viren1il·us , gfabris.
Mill.
Ever-grem homyfuck(e.
Cbevre-fmi!!ts dc!icats•.
•
t
6.
·Chevre-feuille
a
longues_ grappes de flcurs late–
r~les,
oppoffrs
&
pendantes ;
a
fouilles enticres figu–
recs en lance.
Cbe1.'re-feuille
de la Jarria'ique. .
Periclymcmm rnwnis lateralib11s oppojitis ; fioribus
pm-
d11lis ; foliis lanceola1is integerrimis.,
Mill.
·
Jama'irn honeyf11ck!e.
,
7.
Cbevrefcuil(e
a
bouquet terminal;
a
feuilles ova–
tes verricillees
&
pourvues de pediculcs.
Pert'clymenttm co,r
ymbis lermi11alibus; foliis
~vatis ,
ver–
tici!!qtis,
pctiolati~.
J.Ylill.
Ho11eyf11ckle off. J
am.1/ca with leaves growing i1t wbor-
les,
&c.
.
3.
Chevrc-feuille
a
bouquet terminal;
a
feui!les ova-
ks..aignes.
Che:ure-feuilfe
du Chili.
Periclymenum corymhis tcrmi11alibus ; f oliis ovatis acutis.
Chili'{ or Col'thagma's ho11eyf11ckle.
Taus Jes
chevre-fe11illes
fe
mulriplientaifement: fi l'on
en fai t <;!es marcones en feptembre , elles auront _d'cx–
cellentes
r:icines l'alltomne foivante : !es branches
meme .de l'annce, fi on !es couche en terre au mois
de Juilkt , feront fuffifamment enracinecs au bout de
trois mois; ils reuflilltnt fort bien auffi de boutures ;
JI
fout choifir du bois de l'annee, qu'on coupera au–
deffous du nc:eucl qui !'unit' au bois de l'annee pre–
ceclente ; on enfonctra Jes bciucures de la moitie de kur
hauteur, clans
u11~ t~rre
convenaplement preparee ,
contre une haic, une charmille au un mur ,
a
l't'.x–
poficion du levant. Cette operation doi c
ft:
faire en atl:o–
bre
OU
en fevrier; mais clJe m'a paffabJement reuffi
en 111ars
&
au commencemeno d'avril. On
p~llt
auffi
reproduire Jes
cbevre-feuifles
par Jes femis, fuivanc la
mcchode decaillee :\
l'articlc
CHAMJECERISE. Ce moyen
peut etre utile pour lcs
dpe~es
rares don e on ne p9 ur-
10it fe procurer que ks bates.
La pl
ii
part de ses arbufh:s farmenteux produifent un
grand nombre de bouquets de fleurs d'un afpetl: agrea–
l>le,
&
dent l'odeur exq u1fe rend la promenade delicicu–
fe
dans
le
s belles matinees
&
Jes f.raiches foi rces de
!'ere ,; qu'en ks prodigue done clans lcs jardins ; c'dt
clans ces lioux
cbar~1ans q~'on
doit ratlembler Jes
C
fI
E
phis
doux preferrs de la narure;
c'eCl:-1~
que
les
pla~
Iirs qu'dle accorde n'onc point un execs dangercux.
~le
nos -regards parcourent Jes tapis emailles ,
&
fe
reporent fous les dais de verdure; la gaietc ouvre n<>–
tre ame aux fentimens de bienvei llance,
&
donne d11
jeu aux organes de Ja· vie : qu'on refpire un air frais
charge de parfums; c'efl: un baume pour
I~
fang,
&
une ffo: pour Jes poumons ;
&
!'on ne fait
peut-err~
pas affez combien un air charge de parcicule!. baJfa.
miques, efl: pred eux pour la fante , devient dans bie!l
des cas un remede fiir
&
puilfant; que l'odorat aga–
ce
&
feds it puilfe quelquefois eveilkr la volupte; elle
efl: douce
&
innocence, quand elle repofe fur Jes
ga–
zons; c'efl: fu r Jes riches carreaux qu'elle devicnt dan–
gereufe ; c'efl: clans un nuage d'ambre qu'elle cache
la perfidie
&
le repencir ,
&
non pas
a
la campagae
fous les berceaux des
chevrefeµilles
fl~uris
,
a
moins
qu'on, ne
l'y ait amenee de la ville.
Ces arbriffeaux peuvent etre varies
a
l'infini par Jes
formes ; qu'ils traineat- par terre,
&
coyvrent
com–me d'un tapis Jes lieux n&glige• des bofq uets;
q.uc:
leurs foupks rameaux foient_
cq_urb~s
ailleurs en
cm·cres -legers ;
ici
ils coyronneront en rffcaux le hauc
d'une charmille ;
la
ils s'entrclaceront parmi la feuil-
1€e
d'un maffif ; plus loin ils ferpenreront autour du
crone d'un arbre, s'elanceront parmi fes branches ,
&recomberont t!n guirlandes; clans un parterre ils
pr.en–
dropt foqs le cifeau la forme d'un vafe, ,d'un
pila–!he ou d'un bui!fon ,
&
ils plairont fous tom ces
afpeGts.
,
•
Ce
n'c;Cl: pas, leur fouplelre feµle qui fait leur m:–
rlte.;
:i!.a
divi:rfne piquante qui regne enrre Jes efpecea
&
v,arietes de .ce genre , Jes ren\! auffi tres-prec1eu–
fes; .Eelles-ci portent des fleurs blanches; celles-la d'un.
jaune-pale ; ,d'aurres font couvertes de bouquets d'unc
couleur de chair des plus agre<ibles ; il en efl: f]Ui n'ont
point d'oJe,ur, , mai• qui nous dedommagent par Jeurs
fleu rs ,d'une vive ec;irlare, doublet:s d'un oranger
eel~·
tant ; Jes uns) ann,oncent lo printems par leurs epja
colores ; d'alltres couronnent l'ete de lcurs guirlandq ;
plllfieurs
fleurilf~nt
jufqula
trois
foi~ ,
&
font encore
en otl:obre pares de bou,quets_odorans : taus verdoyent
des la fin de l,'hy1•er.
II
s'en trouve une efpece done
It:
feuillage re!ifle
a
la
gelee ,
&
dont. Jes fleurs me–
me
bra_vep,t fouvent la faifo n des frimats : ii
n'y
a
pas, j ufq1(au defiin de leurs feuilles , qui n'offre de&
variere~ ; .
q!Jdsuc:s.-unes
,font
decoupee~
comme celles
du
che~e;
parmi celles-ci on en voit qui font brodees
d'tin..coml? niment de lignes j.11uncs,; ct:autres fon t pa–
nachfes de blanc ; Jes unes font rpolli::s , legeres
&
d'un vert gai; ks autres font larges , etoffees,
&
d'un
ven reWJbru ni;
&
il n'cfl: pas_une de ces efpcces
&
~arietes
qui ne puilfe contribuer
a
l'agrement des
Jard1ns.
Nous allons donner une idee de chacune d'elles ,'
en joignant nos propres obfervations
a
ctlle~
de Miller.
La premiere efpece a deux varietes qui font peut–
ecre qes efpeces diflinctes: ·1a plus anciennement con–
nue , qui nous efl: venue de Viroinie, a des pouffes
plus vigoureufes , des feui lles d'un° vert plllS clair; Jes
bouquets de
Jes
fleurs fon t plus eroffes
&
d'une cou–
kur plus foncfr que <lans la nouvelle qui eft venue
de la Caroline ; toute; deu x rdfemblent aux
chevre–
feuilles
·communs , mais les
farmen~
en font plus min–
ces,
&
il n'y a que le
chevrejeuille
cles bois qui ks
air encore plus greks ; ils fr.n t polis
&
d'unt cou–
leur purpurine ; ks feu illes ant la forme d'un oblong
renverfe ,
&
environnent la branche; elles font d'un
verr brillant par-dellus ,
&
d'un vert pale par-deffous ;
Jes fleurs naiffent par bouquets au bout des r.1meaux;
ce fonr de longs tubes evafes clans Jeu r partie fupe–
rieure ,
&
do;it Jes bard> font
decoup~s
en cinq feg–
mens de grandeur prefqu'i!gale, ce qui avoit enga–
ge
Tourneforr
a
en
faire un genre appelle
pericly•me-
1111111,
denomination que nous avons crendue aux
che–
we-fmiltes.
Le dehors de ces _fleurs
c!l:
d'une couleur