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BOT

,-C'ell:

fl'lci~S·

:encore pour parer

a

Cet inconvenient

que pour nacuralifer la

Botanique

dans nocre idiome,,

·~ue

noµs

<lpnner~os

d'abord .Qes phrafes

fraQ~oifes

des

..efpeces. .Nous n(:l nous flattl'.ns pas

9µ'el)e~

boot par–

/~itC$

; ii, a

faU·ll

quelqu.FfoJs tradu1rt

le$

phrafes la–

tines,

&

notre traduCl:ion fe {entira de Jeurs

d~auts;

-~'aiJJeurs

nom:

~angue

n'ayant ete encore empl9yee

.(!UC

for

1

t peu 4

yC{

ufage ,

IJ\)U~

l',avons fouvent trOUVee

pauvf,e OJ.I -repelle.; 1quelqu.e repugnance que nous ayons

j

f,aire -des :mots,, nous

j!V-Ol)s

~ce

obliges ,d'en coo;ipo–

.!cr.

Et

qlll.oique nous ayons iconfulte dans le\lr con–

..fi.rutl:-ion Jes £-egles de

'1a

n,e,ol.ogie, ils auront fans dou–

.tl!

)';iir ;Ctr;inger, r.ant

.q~'jJs

ne boni pas accudlis;

mais la

nei:diir.C

pl,ai,de ,

,q:

me. fem.ble ,

~res-forteme.qt

~n

·leu:r fa·v.eu.r ;

,a

kur

c;l~fam,

nous .n'aurions pu

1:oofor.v~r

l11 .coupe des ,phra.fes b0taniques" ni

1

ev~cer

•les ;Jongoewr)5 qu-i le.s

~uJTent

fait degenfrer en def-

JC-riptions.

.

,

·

,

Les phrafes

de

'Linmeus_,

-d~

.Miller

&

i:le -,di,lferens

iBetani.fies, qve .no111s av.ons :c0nfu-ltes , nous ont paru

!J>COher

cl.an~

1'Joljle :Par.tie

i;(I'er~tidle

: quelquefi

~ dl~s

per-tent foult'me-nt f11r ,Je

c~ractere

de,s fkµrs

&

dt<s

Jruit-!i ,

!Cl'!

qqi

ljll&

,le

culci.v,ateur dans

,Je.ps

d'atten•

~re

1nou1brie e'a.1111<!es pour cer.taines efpeces dont la

Jflor.aifon

.e~

1

tardi·ve ., aval'}t ..qu'i-1 pui.ffc:, en ks con–

fctioncaoi avec lt1ur.s ,phr2fas, -les reconnoitre aux fignes

qu'dles pr.Qfe!l'tent. Lors done

q.ue

nous ,pouvons fai–

;lir da(ls !es

;il~LJ.ille6

1ou daos ,qL

!el.qu

'aucrc ,partie des

plances auffi precoces

.&

,p.l,us conCl:ances

cncpre.un

c:;a–

..racl:t~1;e ~ifl:inCl:if,CutnJant,

no1'

Js.en

compofon,s des,p-hra–

-ies

~tie

,nl),Us ,donnons .pour ·1df<S e!fais ; .dies feront

.:fTill;r{j1'1Ces

t:Je~. {et;.tr~s jni,ti~le~ ~e

pe,s

l!UOts

Horti Co–

/11f1Jbd'ani.

,Si -la ,Ja11gue

qe~

Aoglois •nous

e.Cl

: utile , c'ell: par–

-ticu'lieren.'l,Bfl.l

~pai'ce

13u'elle -npus ,pLLvre les trfforsJd'A–

,griculrnre

1&

9~ Botaniqu.~ ,

que ,ces laborieu.x i(lfulaires

.ont obtenus.d!J -leur

att.<1.chem~nc

aux richt;lfcs reelles

..de l.i narnre,, arc,achernc:m qui a eclate ,chez eux, bien

,avanJ

q~

!tis autres

nation~

1=lJlfcnt tourne leurs re–

~ardo

-vers;cet e,bj6t

~nterc:.lfant

. ..

N0us clµnnr;mns d0nc,

,d'ap~es

Miller, les phrafes

_.,ogloifos cles plantes ; Jes .mots_

d~fcnpcifs

·&

techni–

,ques dent,elles ,[Qnt cpmpo(etis,, po.urront

aid~r

a

!'in–

telligence de cet excellent auteur ,

&

metcre les cu–

..1ieulj:

a

port~e·

se pef.igner en ang.lois Jes plances gu'ils

voudront demander en Angleterre. L'aller<iand eCl: moins

.\Jlik aux.Botanifres, aufii nous conrenterons-nous de

,<lonner ks

no~s,gener~ques

clans cetce Jangue.

La denomination du genre ne -prcfeuce

,a

l'efprit que

J'idee. gener.ale de l'exiftc:.nce d'nne plante ou de plu–

Jieur-s qui ont enfemble plus de rappons ·qu'elles n,e

,c!jlf~rent

emr'elks., Lorfttue

le

.car.aCl:ere generique efl:

.hie11 trace ii annonce ks traits de reffem.blancc des

efpcces rangt!es fous cette colleCl:ion , avec ·1a differen–

.ce dfontic:.lle de: ces traic.s communs d'avec ceux de

1ous

le~

aurrns genres. Le nom fpedique , nous l'avons

.dej~ ~he d~figne

la difference d:une efpece d'avec touces

celks du meme genre.

:r.elk dl: la nomenolatme, c'ell: l'inventaire

& .

la

potic-e du regne vegecal; elle eveille la curiofite ,par .fos

JJichelfe.s qu'dle

annon.ce

,

&

conduit

a

une premiere

-"~1e

,des plantcs ; c1ais ce

O:efl:

qu'en les confiderant

~

1plufieurs repr.ifes '

&

merne en Jes faifant cultiver

4ous

fo,

-yeux

,qu:on

apprend

a

les bien connoicre ; alors

@n eft

~

-portee de ks fuivre dans tous les period<::s

de leur croi[ ance, de fai!ir Jes changemens fucceffifs

~u'dle~ '

eprouvent. d'epier leurs fleurs ' d'ouvrir leurs

fruits. de

compar~r

to,utes .kurs parties. dans Jes me–

mes momens,

a

toutes cdles des plantes qm leur·ref–

f<:mblent

le

-plus ,

I)

un mot d'acquerir une

id.Ce

clai–

.re

&

complette de lecir figure.

C dl: par· ce moyeri que n0us nous fommes .prepa–

_l'Cs depuis long_terns

a

.donner des defcriptioos

~xactes

:cle

.cellts_

Gut=

nous faifons c;iltiver. A l'egard des plan–

tes qui ne font pas e!1rnre nai;uralifee.s dans notre co–

lonic, de cellt:S que tous nos efforts n'onc pu encore

BOT

nous procurer,

OU

qui fe trouvent

31:1-cleJa

~es

eor–

neS que aous nous Commes prefcrites , nous fommes

contraints cle nous

en

rapporter aux mei!ieurs auceurs.

Nous fuivrons ordinairemeat Miller,

<lon~

f).O\lS

:ivons

eu lieu d'a¥erer toute l'exaCl:icude.

,La defcripcion des plantes n'efr qu'une pnrtie de lrn,r

hiCl:oire naturelle: elle ,con!ille encore

a.

favoir quel

e(l:'

Jeur pays natal.

&

,fa

temperatufe, dans ,quelle !itua–

tion

&

.-dans q.uel fol elks

y

croilfe.o~

de preference ,

ii

quelle .hauteur dies s'y eleve1,1t. t 'e(l ce qu'on peut

apprendre

a

qut:lques egards , des voyageurs Bota1}i–

ftes ,

&

ce done nous inftru(rons le leCl:eu:r 11utant qu'il

nous fera poffiblc. II en: aife de fencir qu.e ces deux

paPties de ]'hiftoire naturelle des vegetaUX ne peuvent

' <ipparten,ir gu'a leurs articles particuliers.

Leur phyfique cfl: au conrraire du rdfort de !'arti–

cle le pLµs general, puifqu'elle a pour objet Jes loix

de l;i vegetation,

OU

l'on remarque plus d'uniformi;e

qLte d'exceptions , parce qu'elles dependent du prot1>–

type 11eg6tal trace par la main du createur.

!='.el!

,fans dome une des connoilfances Jes plus mi–

les

&

Jes plus,. intereffan tes : elle ruppofe une exaCbe

anatomic des organes

d~

la planrn , ou l'on fe plait

a

reconnoitre l'ebauche de !'animal. Elle marche

,a

l'appui ,d'une fuite d'expfriences ingeniclifes propres

a

decouvrir :la

n~cure

,&

le mouvement des fl uidt;s

qui penetrent

&

animent le vegetal,

&

qui'

a

l'egard

des arbres , depofont annuellement · clan leur roure

de nouvelles couches ligneufes done

le

bois eCl: forme.

Malphighi ouvrit des premiers cette carriere; m•is

qu0ique les Anglois Grew , H alt:s

&

Bradley y aient

fait de_s__

p~ogres

ra,pides

&

que MM. Mariette , Bon–

net

&

fur-tout M. Duh.amel en aient .recule Jes bor–

nes ,

OlJ

ne peuc attendre que du tems •.un jour ca.

pable

d~en

eclairer toute l'eteodue' d'en decouyrir

tomes lc,s rn\ltes ,

&

de m6ntrer

fi

le che1nin que nous'

y avons fait nous a veritablernent avances.

En e.ffet ,

{j

la tranfpiration infenf1ble des plantes

ell: demonrree.., leur afpiration ne l'efl: pas .egaltment;

&

fans vouloir affimiler

~n

tout

a

la circulation du

fang le -mouvemenc des liqueurs feveufos, ce mouve–

ment , '<jUelqu'il foit , n'elt encore que fouVionne.

Quoi.que la phyfique vegetale puiff'e ecre detaillee

dans Jes

~1rticles

geoeraux .du fecond ordre,

SE:vE, Ttu–

CHJ1;E , FJB.R•E

LICNEUSE ,

EMBR

YON,

&c.

on fera mieux

de reunir ces differences parties dans le feul article

PLAN'l'E '

.qui doit ecr-e le plus general. par confcquent

le plus e:_ementaire,

&

comme le centre de cous les

autres. On y con fiderera auJii la ferie des vegecaux

d'une mar.iere philofophique; on

y

verr_a la nature _

s'elfnyer dans de groffiercs

e~au~hes

a

de,fJiner chacun

de le.urs organes , Jes perfoft1onner dans

de

nouveaux

types , !es raff'embler dans d'aucres modeles ,

&

s'elc-

ver ainfi de nuance en nuance jufqu'au fommet de

l'echelle vegetalc.

Des etres organifes

&

vivans , compofes de folides

&

i:luides en a6l:ion, qui puifent leur nourricure aux

lieux 0\1 ils font fixes , fans pouvoir toiljours la choi–

!ir ,

&

qui font foumis d'ailleurs aux variations de

l'atmofphere; Jes vegetaux

&

fur.tout ceux

a

tige pe–

renne, devoienc fubir qutlqu'alteration dans l'equili–

bre de leurs parties conll:icuances.

Auffi font-ils attaques par differences maladies ; Jes

mieux connues feront decrites fous leur denomination

dims des articles expres ; mais on irouvera le traite–

ment de chacune dans les articles refpec1ifs des plan–

tes qui

y

font fujmes. A l'egard des maladtes dont

Ot;J

n'a pas eacore une idee complette , on fera con–

noirre ce que !'experience en a appris. Les _caufes

_generales des defordres qui troublent l'ec0nom1e ve–

.getale, feronc indiquees dans l'arcicle

ARBR.E.

Nous

avions d'abord marque par des lettres rnajufcu les Jes

paragraphes importans de cet article, ain!i que les par–

ties didaCl:iques de certains articles particuliers ; mais.

comme ces lettres formoient une efpece de bigarrure,

nous

Jes

avons fupprim ·es. Les articles font trop courrs