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32

B 0 U

gne

1

d'argent au renco11/re

de briffle de

gueules ,

bouc!e de

fable

'

cbacrme des con;es ' f11r;nor.1le

d'une

e/oi!e du fa(o11d

imail.

(

G.

D.

L.

'l.

)

· BOUCj_,lER,

f. m. (

Hijloire nat. I11fatlologie. )

Le

/Joucller

figure au

11° .

7

de

111

pla11che

LXXf/

drt XXIII

'VOlttm~

1

&

decrit

a

la

page

11 ,

n'efi: pas le

hortclier

,

peltis,

des modcrnes ; c'eft un genre particulier d'in–

frete qui fe trouve au Senegal,

&

dont j'ai obferve

c:n France une cfpece plus petite, qui paroit etre

h:

tholos

d' Ari!lote, dont

le

caraCl:ere confill:e a avoir le

corps demi-ovo'ide, convexe delTus, exaCl:ement plat

delTous' Jes antennes

a

deux coudes en malfe

a

dix

articles , dont crois fuperieurs en lentille verticale fer·

ree' cinq articles cylindriques a chaque patte

&

deux

ongles , les yeux hemifpheriques enriers , caches en–

tierement fous les bords

de

la tcte; le corcelet con–

vcxe ' aum large que Jes ctuis ' les etuis couvrant

tout le venrre en-delfos ,

&

l'cculfon tres-pecir.

Sa tete

&

fon corcelet font tubercules inegalement

&

comme rides ; fes etuis font ftries , c'd t-a-dire ,

marques chacun de dix fillons longitudinaux, du fond

d.:fquds s'elevenr nombre de petits tubercules hemif–

pheriques qui les font paroirre chagrines.

La couleur 'generale de cct infeCle ell: un noir-lui–

fant fur Jes tubercules ,

&

brun-terne ou de fuie clans

Jes pamcs qui font enfoncees.

Remarque.

Le

tbolos

forme un genre d'infeCle qui fe

range

dans

la famille

a

laquelle je donne le nom de

f amille des fcarabies ,

dont on verra les caraeteres clans

mon

I11fatlologie.

(

M. ADANSON. )

BouCL IER'

(Art mi/it.)

M . le marechal comte

de Saxe donne dans fes

Memoires

a

chaque foldat un

bouclier

ou targe de cuir, prepare clans

le

vinaigre.

,, Ces

boucliers ,

di[-iJ , ont une infinite d'avantages :

, on s'en fert pour couvrir les armes ; on en fait un

,, pdrapet dans l'innant , lorfqu'il faut combattre de

,, pied ferme , en Jes paffant de main en main fu r le

,, front. Deux l'un fur l'autre refiftent aux coups de

,, fufil.

M.

de Montecuculli dit qu'il en faut clans

,, l'infanterie ,

&

je fuis bien de fun avis, <lit M. de

,, Saxe. ,,

(t)

BOUGHT SA LLIK,

f.

m.

(I-ii.fl

. nat. Ornithol.

)

efpece de coucou ainli nomme

a

Bengale ,

&

grnve

&

enlumine exaCl:emenc par Edwards,

volume II, page

&

pla11che

59 ,

fous le nom de

coucou brun

&

tacheti

des lndcs.

Kkin , dans fon

Prodrom11s avi11111 ,

imprime.

en

I

7

50 ,

l'appelle

c11ml11s Bengalmfis ex fufco rufo

&

d;t'ereo

<1

Ct1pi1e ad caudam varius, png.

31 ,

n°.

7.

E n–

fin en 176o M. Brilfon , clans fon

On:ilhologje , volr1-

mc

ff/,

page

1

32 ,

11° .

1

3

,

le defigne fous le nom de

coucou tncbete

de Bcngale :

cuc11lus fupeme rufefcms

,

in–

f erne ahus

,

fupente

.&

i11f

erne margi11ih11s pen11art1111 fuf

cis rrifo in imo vmtre ndmixto

;

1·efiricihus rufefcentibus ,

lt£1tiis tra11fverjis , fufcis , oblique pojilis, 111rinque flrialis....

·

C11mf11s Bengafe1!}is neevius.

Cct oifeau a a-peu-pres la grolfeur de la grive ,

mais la forme du corps plus alongee. Sa longueur ,

depuis le bout du bee jufqu'au bout de la queue,

d l

de quatorze pouces environ,

&

jufqu'a celui des an–

gles , de neuf pouces ; fon bee , depuis l'cxtremi[e

julqu'aux coin de la bouche, a treize lignes de lon–

gueur;

fa

queue, ftpt pouces

&

demi; fon pied , un

pouce; le doigt exterieur des deux anterieurs , avec

fon angle, a treize lignes ; l'in[erieur, huit

Iigr.es

;

l'exterieur

de~

<loigts po!l:erieurs a onze Iignes

&

l'in–

terieur fix lignes. Ses ailes , lorlqu'elles font pliees ,

s'etendent jufqu'au tiers de la longueur de la queue

ou environ. La queue e!l: compofee de dix p!u111es ,

door les deux du milieu font un peu plus longues

que les latfrales , qui vent toutes en diminuant de

longueur par degre , jufqu'a la plus exterieure de cha–

que cote ' qui e!l: la plus courte.

Les plumes de la [ece , du delfus du cou, du dos, ·

des epaules ' du croupioa

&

du delfus de la queue

font roufsa[res , bordees de brun ; celles de la gor–

S , du delfous du cou , du delfus des _aiks, de la

BOU

poitrine , du ventre , des j ambes , du dellbus ·de la.

queue font blanches , bordces de brun; mais cdles

du bas ventre , <les jambes

&

de de!fous la queue

font melees d'un peu de roux. Lei plumes des ailes

&

de la queue font roufs:itres , r yccs de larges ban–

des brunes , cranfverfales. obliquement. Le bee

&

ks

pieds fon t d'un jaune fate verdatrc '

a

angles brunS'.

M1r11rs.

Le

hougtb-Jallik

ell: commun dans

ks

forces

du royaume de Bengale ; ii vit d'mfdl:es , comme le

cuucou ..de !'Europe. ( M . AoANSON.)

*

§

BOVE N

A, (

Geogr. )

,,

c'dt

le

nom d'une des

,, !les d'Hieres , dans la Meditarranee , pres de la

,. cote de Provence ,,. L es bons gfographes ne con–

noiifent point cene ile.

Lettres fur

I

E11C)'clopidie.

BOUJ AYA , f.

f.

(

Hi.fl.

nat. Icbtbyolog.)

efpecc

d'aiguille,

aC11s,

des iles Moluques, alfez bien gra–

vee

&

enluminee fous le nom de

bo11ja)'a couni11g,

par

Coyett ,

au

11° .

30.

de la premiere partie de fon

Re–

cueil des poif!ons d Amboi11e.

Ce poi!fon a le corps long de fix pouces ,

tres-me~

nu ' dix-huir a vingt fois moins large ' quadrangu–

laire , comme compofe de quarantc: articulations, la

tete

&

les yeux petiis, la bouchc: alongee en rnyau

cylindrique, au bout de laquelle c:!l: placee fon ouver–

ture qui ell: ronde.

·

Ses nageoires fon t au nombre de quatre , favoir;

deux peCl:orales , une dori'ale

&

une

a

la qun1e, rou–

tes petites , quarrees ' a rayons mous non epineux.

Sa tete

&

fcs nageoires font vcrtes. Son corps e!l:

jaune, marque de cl1Jgue co[(! de quarancc r

che~

ron–

des , Un<: fur chaque articulation, dont vingt font rou–

ges ,

&

vingt font vertes alternativemcnt.

Mtrttrs.

!'..e

houjaya

fe peche alfez communement dan1

la mer d'Amboinc. E lle fiffie alfez fort pour qu'on

la di!l:ingue a une trcs-grande diftancc pendJ!ll la nuir.

ff<J1alitis.

Les habitans

d'

Amboine la maogcnt. ( M.

ADANSON.)

BOUILLlE, f.

f. (

Midecine. l-I)'gienne. )

II e!l: d'un

ufage prefquc general d'empater les enfans dans

lcs

deux ou trois premieres annees de lcur vie , avec un

melange de farine delaye clans du lair que l'on fait

cuire , a_uquel on donne le nom de

bouillie.

R ien de

plus pernicieux que cette me[hode. En effcr, cet:c

nourriture e!l: extrememenc groffiere ,

&

indige!l:e pour

Jes vifceres de

ces

petits etres. C'e!l: une vra1e colle ,

une efpece de ma!l:ic capable d'cogorger Jes

rouc~s

etroites que le chyle prcnd pour fe vuider dans le

fang,

&

elle n'c!l: propre le plus fouvent qu'a ob–

ftruer Jes glandes du

mH~ntere

, parce que la forine

dont

el

le ell: compofee , n'ayant point encore fermen[c ,

ell: fujetre a s'aigrir dans l'e!l:omac des enfans'

&

des–

la

le

tapi!re de _glaires ,

&

y engendre des vers qui

lcur caufent diverfes

m~ladies

qui mettcnt leur vie en

danger.

II feroi[ done de la prudence de leur interdire ab–

folument l'ufage de la

houillie

,

ou du moios de le

rendre moins frequent;

&

encore au cas qu'on ne

vouh'ic pas y renoncer totalc:nent , faudroit-il com–

pofer ce melange d'uoe route autre maniere qu'on ne

le ·fai[ communement. Pour le rendre moins malfaw ,

ii faud roit avoir fait prealablem -M cuin: en pamcu–

Jier la farine. Or le procede n'en cit ni Jong ni diffi–

cile, ii ne s'agic que de la meme au four dans un

pla[ fort large,

&

de l'y remuer de terns a'autre pour

la preparer egalemenc. La

horullie

i.bite avec une

fa–

rine ainfi cui[e, feroit d'un ufage moins mal-faifant

que la

hr;uillie

ordinaire, qui , rrant faire avec de la

farine crue , e!l: necelfairemeo[ plus pefante , plus vif–

queufe ,

&

d'une plus laborieufe digc!l:ion.

Mais ii ne fufli t pas que la

bouillie

foit faite avec

de la farine cuite , pour qu'c:lle ne fa{fe pa de m•I

aux enfans ; ii faut encore la faire d'abord cres lcigere ,

pour y accoutumer infenfiblement k ur dl:omac. Peu–

a-peu on pourra la rendre plus forte de fannc , afin

de proportionner la force

&

la confi!l:ance de !'aliment,

aux

accroiffem~ns

focceffifs des forces de l'enfanr.

Au n:!l:e ,