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VER

VER.

.t.r~

t30t de

V

ités,

&

imaainé

un

Jj

grand nombre

{ur

l'horiCon. comme peut ltre quetque pointe

ae

.d'ex péricnces qui l'onc renctu célebr.e,

&

dans

f~

pl·

clocher; .hJu{bnt

&

baifiaat le

verre

devane l'reil

.trk

&

chez l' écrAnger. En6n pou r di re quelque cho-

.&

con!idéranr avec atrention,

.fl

dans ce mouvemenr.

Je de p lus, c' ell par .le prifme que z-:,lewwn.

a

a

oaro:-

l

'objet.ne

p¡~rait

point ondo:ya nc au-rravers du

.ven·e,

¡ni(é la lumiere,

&

a dérobé cecee counoiOJuce

~lJ.l(

car

.li

cela écoit,

¡1

ne pourrott point fer.vir

a

l'occr-

intelligences céleftes qui feules l'avoient avJn t

IUJ.

Ja ire;

&

le

11l!!r_re

pour erre bon,

doi~

oonobftanr ce

. Non

cooren~

de

to.~as

.ces

~anrages,

Jes Chi ru iftes

.mo uvemel}t_, rendre

.ro ¡~o

u.rs

J's pparence de l'objet

_ont pou(lé plus l.oin leurs r echercbes

~

Jc.urs tr(l·

parfai_teme Q.t fta91e

o$l

f:111~

aucun mouvernent. On

:vaux fur Le

v.errt.

Lis oR-e cru

avec

n ifon, que l'arc

contidérera en fecond lieg _,

.fs

couleur.

qui

doit ,!?ere

de

la

verrerie n'étoit p:¡s

a

loo de roier

péri oJ~ , ~

C)trernement

Jége.re

&

ÚFIS CO.TpS,; les bonnes , COU.

,qu'il pou voic Cl)Ct;>re eofant de novveaux prodiges.

l_!! urs du

-';}erre

tone celle6 qui tiren e fur

1'

~a

u_ vinée,

.En _elfec, en faif¡tf,)t un chollc pa_rticu.l ier de$

m ;uie~

fu r

1~

bl eu, fur le .llerd. o u

m

eme

fur le JlOI·r; mai¡¡

.res propre:;

a

fair.e le

JJtrrt,

~~

en_ [éparant

co~ ~

les

toujou,r-s fans corps . .Le verd ou

eoui~Yr

d'eau mari-

_corp~

étrangers,

_en

réduifanr en futre

ce}

le:; qu

ou

a

pe

'e{l

la plus ordioaire:

011

C001;1otc la bonté de cou-

choilies darJs un érat pr.efqu.e femblable

a

la

po rp hy~

-c.es

ces couleur.s, en

me~ta nt

toos ces ditfér.ens

;vnru

ri fa cion,

& en

luí fa ifanc (ubir un degré de

~ha l e ur

f ur un papier

blanc~

car cclui qui le repréfe nrera

.plus

_co ~

1

_1id~r?ble qu~

p.o ur le

wrr.e

orJioair~

jls onc

bien nectemenc

&

na'iveme1_1t , fans

color.er

fa

blan~

.rrouvé le mayeo

~·en

forq1er un d'.up e

.quaij~é .rr~~--

cheur,

!era

le

~eilleur.

H

faut enfo1te .examioer,

ti

fup ériej!re, quoiq\le de

m~me ~enr.e

. .Le poli mgel-

le

rverri

qu'oa .veut

c~avai ller

ell égalem.ent cfpais

par

Jeux (

ij

Pon peu

e

s'exprimer ainú

J,

done il eft fulce- .tour, · ce que l'on conno.itra avec un campas

a

po.i-n-

prible

pa¡

!'ex treme 9nefie

d.es

parcies qoi le

cempo.~

res recou.rbées; cett_e précaucion en

f.ur-

touc nécef'-

.fent;

fa

.tranfpa rence porcée

a

un

(i

hay

e

poir~;t

de '

í¡¡ir,e

a,ux •

fJJtrr;u

clone on veo e fair,e des obj e(}ifs ,

i\

perfeélion,

q.ue

noos ne pourrions pas croire que ce

la pr.ép.aracion

&

au

tra,vail 6efquels on ne (auroic

frtmi

corp.s

l"<?lh¡le,

fi

le toucher ne nous en a!Iu-

appor-eer .trop d'exa&itode. Suppo(é que le

verre

o'ait

roi r) fo nc d.e cette efpece de

verrt

une cld!le abfo-

p:~.$

1,1ne .égale épai!Ieur parcour

1

il fduc l'y_mecrre a.-

:lumenr

f~p:irée

do

v~.nl

done ·on (e fer_t ordir,¡aire-

,vattt qu_e

de

Lui donner ítUCUne forme fp.hériq_ue, la

mene.

chofe ecanr impoffible apres, fur.co.l,lt

lor.fq~

l'Oo

le

Q uelqu e parfaites que fu!Ier;¡c les g1aces

d:w.s

¡;:eJ.

travaille

a

la main libre

&

coulan.ce

. .

,étal', e ll es pouvoienr acquérir encore, _l'arc n'avoic

A.pres ¡¡voir examiné Les

.yerr,es,

comme on -vicnr

·¡, ,

épuile fou po,uvqir f\) r .

ell.es:

~ 1

s'e!l ef1 fervi po,ur

de

dtre_, on les coupera d'une grandeu.r proporrion-

,Jes cnrichir par un aon plus précieux que cous les

né~

au cravail

QU'OQ

€-IJ

ve ue fa_ire; obf'ervant, s'i l s'y

liUtrcs qu'el.les

p

0

llédoienc

déj3.

La

.oatnr.e

nou:; av.qir

trouve quei<Jues pecics point> ou fouf1iures , de leS'

'procor,é de ,tour

t~ms l'.~vancage

.de mul,ip_lier

a

nos

éloigl.ler tou¡ours

~u

eencre ·le plus qu'il fera po(f¡-

,yeox

d~s

objecs uni9ue$ •.

~ ~@IIJ_e

no rre

propr~ i~s-

ble; l'on meccra pour c:et etfet

lUI

pe!l de ma!bc fur

'ge; mats nóu:; n._e po.UVIOJU

JOI,IIr

de c.cne créanon

ces

pjece.~

de

verre

dSf:JS un

li.eo

convenable pour

y

.fu~ite

que fur le t>ord ,d'uoe ondi!

pur~'

qe_nt

.ltt

pofer la poince d'u:l comp:u, avec lequel

00

tiacera

.calme

&

la

clar.té

p.erm,.er.ren,t ;¡ux r,¡¡yo_qs ou foleil

une circonfére.nce avec une poin,re de eiama,rn pour

de fe

re~éc,J;¡ir j~lqu'j

nos

ye~x

foos le mEmc ,3ng!e

le coupcr enfuice plus rondemenc. L'on :tiendr.a le&

íous lequeJ

i~

eroienc

d~rdés.

L'art

e-Q

voulanr imi-

obj eélifs a

!fez

grands, pGHJr qu'ils aicnc plus

de

con-

_ter le cryftíll de&

e~ox

1

~

produir.e le.

.s

me~es

ef-

duite fur la forme.

A

l'égard des

'IJ.erre;r

de

I'Cillil,

il

fets, les a furpa.aés . .La ChinJie p3r

un

mélange de

fau.t ¡:n

f~ire

quelque dillinaion: car pour les grands

roercurc

4r

~

1

éra.in

,

répandu égalet;ne\)t

1!f.

avee foin ' oculaires de deux

verru,

on les fera aoffi large-s, que

fur la furface extérieore des glaces, leur donne le

l'épail'le1,1r do

i,ltrrl

&

fa diaphanéité po.urronc le per-

moyeo

de

tendre fidélement tous les corps q1,1i leur

q~e,ctr~;

l¡es

plus

I}U'ges

fo.nt

le~

plus commodes. Mais

iont pré íentés. Cecee fac\llté m,irac,uleu[e

~;~e

diminue

pour les oculaires coinpofés de plulie urs co.ríve¡ces,

rien de leurs aueres qualicés,

fi

ce n'eft la rranfpa-

la

grande largeur n'y eft point mil e,

&

encare moins

.rene!! .

Ver

~i.fe

f~t

lqr_¡g-tems la feu)e en

poiTetfio~

J.'ép:1i1Teur', fans 14!quelle

QQ

ne fauroi.t !eor donocr

du

lecr.et

qe

f~ire

_les

~~~ces;

mais la France a ére

Qne grande targeur.

Il

fuffira communément, felon

fon emule,

&

par

fé~ tucc~s

3

f~ic

tomber <,laus fes

la différente longoeur des oculaires' qo'j)¡ aienc de

mains cette branche de commcrce. .

lar~eur

en diamettre , depuis

S

poa~

les .pecirs, juf-

Le

-perre

tel qu'qn yient de le décrir,e daos les

qu'a

I

S

lignes poor les plus lougs' de lo

a

12.

pléS .

.ditférens

ét.us

dont iJ eft rufceptible, pouvoit

encqre·

il cpnvierJt

aoffi

de

le~

rog,Qer a.u grug,eoi.r

Oli

a

la

,en

re

déguifa~t

fqus la forme d' un werois brillaQt

&

pincette bien rond_emer¡t fur le rrait du

diama~t~

fait

poli,

f(? urr~ir

:1ux

a rt~

un !lJOyen de s'étet;dre fur de;

au campas ; c,H cecre. rondeur fervanc de premiere

obj ets de

pur

agr6menc daos leur prinéipe, m(lis que

concJuire

~

l'ouvrage, etl

Je

foodemeoc de PefpérGp..

. le

luxe

a

cendtis

depui~

.U'}

(¡ecle ,uoe

~)raoche

de

ce

qu1.on

peur a.vqir de bien r.éuilir au travail .

com~erce

conlidéra-ble;

qn

voit bier¡ que je veu;x

La feconde

c~ofe

dans· laque!Je conlille

la

prépara-

parler de la plorcelaine

chinoi~

7

qQe les Eoropéens

cion du

:¡.H!Pre

a

u era vail, etl

i\

le bien m0nter ¡;ur la

ont tkhé <fi nJi ter par

d.!

nouvelles mat)ufaélures

é-

mol erre,

v~yez MoLETT~

. Pour cer etfec, oq fera

Flacan.tes! non par

1~

na tu re de la p'&ce

1

mais par la

fond re

le

mallic done on VI!Ut fe fervir;

&

pcmdanc

ro~!

elle de leu rs conrours, la beauté

du

defiein, la

~'·ce

ten.ts

-li\, l'on mercra les mole

,er.es

de cuine ou

de

yivacité

de~

couleurs ,

&

le

brillar¡~

qe

la coQverte.

méta l

Íl.lr

le feu, pour leur donner

quelq~Je

médiocre

(Le cheva!ter

DE '}vtvc.OVR!.

)

degré de

ch~lel:lr,

afio que le matlic

s'y

ateache plus

V

ERRE, (

Ltmeti~r.,

J

~omme

la

bont~

des lunetfes

for.cemel)t. L'on dreflera eníuite ces molettcs, leur

p'approche dépend d.e

~elle

des

rperr.es

qu~on

emploie

place-forme er¡ de!Ius ; ·& l'on remplira

leo ~·

canal

daos leur conl}rué}:ion,

je

Yais parler du c4oix que

couc-a-l'cncour de ce maftíc foodu, qu'on

y

laiiTera

J'on doit

f~ir~'

de 'la mactere du

perre'

~otiHJien

que

a

de¡ni refroidir ' pour

y

CÚJ

ajouter de mol autant

de la n¡aniere de l_a préparer ..

-

qli'il l'era néceiTaire pour ega

l.er

la fuperficie

d(t

leur

Qn doit d¡oiGr le

yer.re

pur, net

&

qien égal daQs

fllllre,..fprme, fur laque! le il ne

doi~

poínt

y

en

avoir

fa

fubftan.ce,

fans f1amoGtés ni bouillolls confidlfra-

du couc. On s'accommodera done prdpremenc

a

la

bies, le

rnoin~

coloré 'qu'il e_!J: po!ljble'

&

rur-touc

main

'~

l'fpail1eor d' uu demi

pouc~-

tour-a-l'encour,

fans qnqes, f¡nuot;rés, nuages, ni fumées, qui le

en

y

laiiTant un efpacre vuide, comme un pecic folié

rendroier¡t , que¡ que bien rravaillé qu'il

fUe,

abíotu.,.

d'enviroo deux ligf)es, .tar¡.t en largeur qu'en profon-

ment inutile

~

la conftroél:ion de l'oculaire. Mais,

deur entr.e le bord di! la pla.,te-forme, pour emp4cher

comme

QIJ

ne ·peor connofcre,

f'j

le

verr.e

a les qua:-

qu'il ne la touche, f...e maftic doit cependant tpujours

)ités requifes lor fqu'il ell brut, !'arcille doit ayoir foio

furiT)'onrer la place.forme de la hauteur

d'~ne

bonne

~e

le décou-vrir

&

de l.e

pol.ir

au-moin& grofl¡erement

ligne. Pour

y

appliguer mainrenaor le

-z,·erre,

on le

~es

.deux cócés,

s'il

ne veut s!expofer

a

110>

trav~iJ

chautfera

médioeremen~

1

de

meme

que

le

mallic

l.

m

urde.

.

fur Jeque! on

1'

aiTeoir;~

enfoice bien adroitemertt; l'y

Je fuppofe done: le

:veru

rég~lierement

tran("pa-

pt:eflant égalemer¡r avec

la

main, juf'qu'a ce que fa

renr

~

découverc

&

poli des deux cf>cés,

comm~

fonr

fupertjcie couche exaé}:ement

cell~

du

bord de la pla-

1es

f~agmens

des miroirs de Yenife ou autres, on les

te-forme de la molecce,

&

qu'e lle par.oifle bien juf-

~umtnera

de la

manier~ fuiv~nte.

Premieretpent,

te , Cela fait, on r enverfera la molette fur une cable

on l'e.xpofera

·a

u íoleil, recevant fes rayons au tra-:-

bien droire,

/!,;.

on laiífera refroidir' le

wet•re

&

le

y ers lur un papier blanc, qui fera dairement paroi-

maflic íous fon poids. On remar.quera que

la

lar~

r;!·e

Jes _filets , les fibres fine ufes

&

les aurres

inéga~

geur du

verrt

peut bien ext>éder que! que peu celle

!~tés

qu1 peovent }_'

~tre. ~n

regardera en fui te au-

du maílic de la molecte

j

mais la mol erre ne doir ja-

.tr~Ve~s ~uel~ue

obJet

méd!o~r~rn,ent pro~h~ ~ ~Iev~ m~is ~l.'c~~~r l~

largep¡: qu

vernfl

au·dedans de fon ·

·

·

pifcau.

1 •