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VER

,_<J.

Ll peur qui fe fait plus fentir qu

1

fl

n' e A:_ facile

de l'exp.-imer

¡

n n ne fair qu e. trap par expénence,

que l

elt

l' effi r des paffio ns fur le corps

&

nos hu·

m eu rs. J.-a peur a c aufé la

p~:Jte vhol~

a

des, per–

fonn es cj ui s'ér0ien t

tro ~1vées,

.fans

y

p~n fe r

o u S•Y

:~ t:

t endre, dans des end ro1ts

ou

1l

y

a·voJ~

des

mal~des

'auaqués de

Pftite vérole .

·

.

.

4Q.

Par les

in digefl:i on~ ,

le$

crud1rés

1

la p.ournture

des premieres voies, l'ofage des llq ueurs trc p c_h:IU–

d es, qtli alkalifent

&

purréfient, o u foncie nt

~7 lan~

·

Topr_es

c e~ ca-~fes

fuff) ront po_u_r dérecm''' t:r , un

)evain contra1re a prodUJre fon effer 1

&

~

fe

d~::ve-

lo ppe r.

.

.

.

·r

·

Symptof(u:_s .

Lortqu1un e

fo!s

ce levam •sle ft

m~m

__ e_-

flé

il el!: luivJ des tignes fu¡vans; l' h<;>rreur, le f1

il–

Io n', la

fi evre' ~igue

&

ip fhmma r01 re , une cha leu r

br ~ lan te

&

co¡¡tiouée, les yeux bnllai}S

1 ,

~tlflcel:¡n~,

&

larm0y.1ns, di fl:érentes _dq ule urs qui

atr~quenr 1~

te–

te

le d os

'le · extrénJJtés,

&

fur -rour 1 ell:ornac:, car

il furv jeqt

~es

cardialgies , ·des

foiblefle~, de_~ r~aufées,

des von¡illemens

1

ce ' qui ell

fur-ro~r.

ordma1re aux

enf<Jns, u1¡e inqulétude , un engourd,qement l Ull !;! for

m

no

len ce' un allqupi(femen.r.

.

Ce~

fympto mes fe

compliqu~nt

avec d'autres qUJ

apparri ennenr

i\

différe ntrs mal ad1es, relles que

1~

dou–

Jeur de

c~cé ,

la ronx, le crach emeh t

d~

fa ng

1

la re–

fpiration génée, rremblante

&

convu q1ve, une _llu–

peor avec

Ull

ernbarraS

d~ns

)a

te te, d es foubre {JUtS

tlans les tendons , un méréorifme dans le b:ls- ve r¡ rre,

1

~ne

duren! dans

(es

différentes région s, ' un e

co_tin u~

inflammatoire, des ruppreffions d' urine. des te ne (.n¡es ,

'd'aurres fo is 1·e dévoiemer¡r

lll

la d yflencer ie fe rnet–

rent· de la par.tie,

&

emp/!ch'ent l't"ruption,

~p ~01i~

renrrer le ven in •au-dedans, lqrfqu'il éco it de¡a lorn

par les pores de la peau.

··

.

'

Progn~ffic .

1 Pius la

pe;ite 'q¿role_

par

o~ r. de _

bo,nne

he'uré dans 'le puintems,

(

&

plus l'a1r ell

d1fP.ol

é a fa–

yorifer la mal adie, plus elle deviene da.

nger'eu

(e. •

,_o. La confl uente eft dangereufe

t'~nt

clans

l e~

en–

fans' que dan · le artultes;

&

plu~

dans ceux- ci que

d ans ceu xda .

1\!bis

le danger eft bien plus grand. s'il

y

a fo pp refiion d'4r ine 1

nauf~es,

délire,

tach es de

p ou rpre , ..:ryihlline, uri:Je fang lanre.

· 3

o. Le phch Ja!i(me ou la falivaüon s'ar rerant

(u bi~

remene ,

6<

ue revenaqr pas

d3r1~ le~

24

he ures ·,

marqu e ·un graod danger;

m:¡í~

cela n'a liell qu <.:

rlans

ia co nflue nte,

&

encare dans les· adulces . Dans cet–

re efpece le malade o'ell pas hors de danger ava nt le

jo•

jo ur.

·

-

4

°.

S1

1

la

petite wé.role

ell dill:inéte ,

rqnde g ro (fe,

RUe

les p-llftules s'empli ll en r

&

cro ilfl'(l t ,en poi nte

par le

b o~1t ;

fi

le vomi(femen r,

le ,m ~1l

dl' re te, la fie.

v re ceflent on dirninuent

b~aucop p

arres l' ér upri qfJ ;

{j

J'

aillenrs

le

IJ1 <llacle a 1' el'pri t rranq t;ille

.&

fa n~

app,réhenlio n. '

le da nger d t

ordinaír~ {l) en t

palle

yn~

le d lxieme JOUr. Les convulfi o ns

ÍOJ1C

fqr t qange -

r eufes. ·

·

En ·génér3 l lor fque fa

petite

v~role,.

fu it quel.que M–

ba uchc o u ex

ce~,

foi t de' liqueurs. , Coi t d'al imeris

~

fo i

e

aucrernenr, elle ell: forr daqgereufe

<X

morrelle poor

l'ordi naire.

'

'Traite.me1~t.

L.es

fent imens font forr parragés fur

~erre

matiere;

le v

ulg aire veoc que Pon donne les

cord iam: pour aider

l~éruption;

les médecins fenfés,

tels qu e Boerh:Jave

&

au rres , regardent c ette mala–

die cqrnm'l'!

intlammaroire, ·

&

veulent qu'on 11!

traite

comme tell e . M Jis ce trairenJent doir varier feJon

les efpeces , les 'rems,

&

les degrés que l;on diftin–

gue dans la

p_etite, vérole .

Sur quoí il .f-aut

f~

rdlou·

venir de ce que. nous avons dit en

pi~rlant

des 6e-

vres éroptqi rt:s.

·

·

D ans le premier tems, qui eft

c~lui

de la couye ou

9e l'ébultition, Qn do ir généralemenc faigner pour dé'–

~endre

&

relílcher la pea u,

&

aider l'ér upcion; mais

on íaignera n}'(}Íns que dans

u~e

inRammation '

ordi~

nJ ire.

On

ordo nn era enCuite !Jn émérique oo un púr–

g aci f dans le deffe in

d ~évacuer-les premiere~·

voíes, ou

des la vt·mens

l égér~ ment

purgatifs,

1

La boiffo n

(era

<iélaya

ntc , humeél

ante; les

bouil ~

lon s fet:a nc lég ers

&

pe u

nourrifla.ns

po ur ne pas au-·

gmencer la tievr,e.

Voyez

l~fLI\MMA n

oN.

1

D a ns le deoxie'me' terns, ·Ón aidera • l'éruprion

p~r

un e

lé~~ re

tifa'f

d e .feo rzonair~,

de lentilles, de dom–

pre-venlll , on autre. , o.u de

I~ea11

rou (J'ie , ou de la

f Oro e de cerf bouill le.

.

· .

0

L'air fera · rempéré: le m alade prendra des bouil-

!ons moins légers.

'

.pans le

~roi~eme

rems o.r aídera la

fuppuratio~

VE -R

par la contimiarion du meme ·rlgimei

Qll

PO.t.ltlerl!–

cncore p·tus par la peau "du moyen de. légers

dld p,ho~

n'riques .

·

,

-

'Enfin fur la fin on pou!lera par de plus forts fu–

doriliqoes: b oo urrírure fera plus forre. • On

poor~

ra aio rf détourner une parrie qe

l' humeur par

le~ ;

fe lles.

On doit pumer apres que les crofires font tom–

bées ; ' o u lorfqtf'elles commencent

a

rqmber;

&

cela

a

plufje u ~s

re prifes, pour empt?cher le reflux

de_ )~.

marierc purulen t.e; aili · deda ns' ; On em !oyera des u fa-:<

n,es · décerti'.leS' , balf3 n_ljqBes

&

fortifianres; qn• o rdon–

nl>r3 deS .JinimcHlS déterí¡.f.S

1

fuF les puftules

1

OU une

!imple onélior¡ avec l'onguent rofar, ·ou la pómma-

de limpie.

:

·

'

¡_.a. mei11eure

fa~on

pour emplcher les

bo~tons

d e

creofer elhle ne ,fes

p~s

coucher, .o u de les p rq.ue.l' lé–

gérernen r afin d'en t 11va·ou er

le pus

¡

&

-qu'il ne: o0'rro,_

de pas la peau pat-.deflorrs

!.e~

croGres :

·

,;tn,'l

On ne- peue -,lblolu¡nent-doflne,r de _regles_ gé_néra•les

fur le tJ•aite

men t

de la

pe

ttte

verole'j' 'c~m1tl

f.a

-.cauíe

ll<'.!

US efl

ÍnCOn

~Í.le

,

On

~le l p

'e.Ot

a

c fir égar-

feull á·'rrai–

te r

q.ue

p;¡r

emp

yc-Hme : • l

es f

ymptomes ·

Ceot9

.'

nc1ll_s..

d0

nneqr

de$ in diC'aciqn s .· On voir des malades

· p~rll'

apres la fai<rnéej on en voi t beaucoup qui cm

revien~

nen.r iiÚJs·

1

fa"ig né<'!, nf ::turres prépararions :

M. Fre

irtd

&

í:l''llutl'es font pour' la

í

'aigr.ée

;

les

AIJemans ~

f.aí

"·flen t pl!'UI.',AIIah:fra vius clar¡s

le 1 re

rnier

d egté ·de

la p

etite 1Únoltl,

preferir la faign·ée

·¡ ufqu'~

l¡:íaillance :

&

jufq u'ii

l'évan o uifl ement. M. Li!le r a

rrou11é que. dans

la'' petiie vérole ,malig,fe

le

fa n~' e~

e ·celfi;vemen r rendr•e

&

f1,iabl e, ep

{orce

qu e la

pru–

;:F·

In 'plus)' m0tle

1

divi fet"o ir faci lemenr fes globvl es.

Ermull ef dit

1

que l'on

clo.it

avoir par-de'llus

to llO

une· ¡¡tten'rlon parriculíe r

e ~ l

'h aleine'

a

la '

re,~p~ra:.

fion

& <a

.>l a~

' ;'bix;·

&

qu e

qua.td

~e~ de~rx

cho_fes

Ion~

bonnes, 'c'ell! un ban fig

ne . I l

3J

ureque· l'a tiente de

cl1eval efl.,on excellerH méd icamenr , en ée

q'u ~ íi "(Yrd.,

vaque la l;ueur,

&

<!JU'il

garar~ti r

la g o rge.

"

Le

yulg~i

1

re

eíl d aus

tu1

~réjugé

que tomes les 'b?if:.

fons doiveNt c!rre rouges, a caufe de la ·chaleur qu on

pt·érend• etre feule oécefl;¡.jre dans c ette mal ad ie.

Q uelques

a~ ceurs

ont

propoíc~

les macuriaux dan!J.

le cammeflcement ; eh . écali>l iffant une

~nalogi~

entra

la •groíl e

&

·la

pe'tite vérole .

"

·

. '-, ·

lnoculation.

·O n

nous a appor té des Indes

&

de .la '

M .!Wrelie, un e

~httre

mérhode

pe

·tra iter la

pt:titc

v¿~

rolt

~

q ni eíl

l'i11octl'latio11.

El le conflfle

~

úonner la

petite 'Vérole,

en commur:J•iquant fon ven in

a

un

mala ~

de en luí faifant enFer le plls

d~une

pu!role vérolique ,

par quelque ouvermre qu'on lui fa ic

a

la peau, oci

c q

1-üi

merranr

d ~ ns

le nez un gr::t in •de

ce

lrvain qui

(oic afiez

confidéra b"l~:

on rra ·re e'nf'ui te le malad,e mé-

rhodiq uement.

V~-yez

lNOCPLATI ON •·

!

Petitc vh:ole 'l:ola11te.

Cecee ma'ladie a beapcoup de

rappo r t ave e la

petit~

v.érole

vraie; rtiús elle ell bien

pl u~

'légere, plus

fuperriclell~.

On

y " rema·rque

le~

qu ,Jtre 'tems comn\e dans

la vraie, q u0iq ue

moin~

marqné~ .

Ceux qui' oient que l' o n p uill e avoir ee rce

mala die degx fois, 'dí(ent q!le

la

1

vero le voltmbe

n'arr1-

ve qne par un défaut d'érup tion filffifan ce de

petite

vérole,

au mo yen de quoi il refl e

~ncore

fuffi i'a mme nt

de leva in rour produire une nouv elle érqp[ion,

&

qll~

la

'pt:titt; 'i;f.r.ole

vraie dérrui t les gi'andes

&

le

t1llu

d~

'la

peau quand elle ell

a bond!tnte~

ce qui l'em–

peche de revenir. Cecee raifon ne peut avoi r lie u

lorfque la

petite. vhole

efl médi0cre,

&

qu'on o' en

voir que qu elques grJi ns qui poufl"ent

ga

&

la.

On penfe doqc communément que ce rre derniere

eft caufée par un relle de lev ain de

petite v(role

qui

n'a pu te faire jour , Oll qui n'a pas eu af.lez de force

n' ay an t pas rrouvé de cauíes occationnelles allez éner–

giques po11r produ ire la

p~tite,

11(.rCJk

vr:1ie. Cerce

mar ie re

~rant

dans le fang, foit des la .n3iflance, foi c

par une commun icatio n

~ontag\eufe,

y

r !le

&

·n' v

prod uJ e pas fes etfers

au~aot

que dans une autr'e

oc·:.

·

c~ !iq ñ,

fanre d'y

c~ouver

d es ca ufes qqi aid nt

(oQ

,dév~l oppernent '

&

Ion exa(rar io n. La force •panicu–

lie re du

tempérameut ,

la

qualic~

lo

uable d

o:s hu–

meurs feront que les puiores du

vi~<os

rero.nr

émour–

fées ou engagées ,

&

per dro nt leu r é n

e rgie . S

i done

une cau fe de la

petite 'IJ.érole.,

mais

a~·oibl ie

ou moins

~nergique'

ex ifle d ans

lt'

lang, ellf;!

¡50\lfl'a

a

l'occa–

hon de l'ai r, ou d ' une légere fermentnr io n daos les

humeurs, produire quelques etfers légers, 'o u ach e

1

v~_r

la

dé~uration

de l'hu meur virulenre quí ne

s't–

tOJt pas faz re d'abord; elle fe fép.arera du fang,

&

pa~

ro~tra

i'ous la forme de

pet#e 1(éro_le volant.e

.

·

,

.

H