VER.
tes irrita in qui ont
é~
mis
en
ufa' .e
~
(oit pour accé–
Urer l'éruption ,
.f0it
·pour•
1'
amemer
,a
fuppuration
apres qu'elle .étoir fai
re .
Enlio Sydeohom prit
ls .nature -pour guilfe,
&
lfé–
truifit par fa conduire la
dur.éede
.fi
longues erreurs..
Sa
de.fcription de ·la ·ma.l
al'lie ell d"•tule j,
·.v.érité & d'une
é légance .qu'gn
.ne
f.turr.tit trop .admire .
'11
lut pré.
di re les élange rs qu'il -éteit incapable
'évire'r,
&
•io–
diqwa les écueils o.U 4ui
.&;
les autres
avoienr ~écluHl~~
On
peut co¡nparer
·a
cet égard Sydeoham av.e.c:
le
lord Verulam,
•an
des plus exaél:s obferváteu·r,s tle l.1
nat~tre
qui ait ;jamais été; non-conteot
de,s
déeou–
Y.ertes {urpr.e"antes qu'il avoit fai·ces.,
11
marqu a ·le
4'fl11 n
q~te
cem::
qui viendroient apr:Cs lui devei eot .fui–
~Te ,
pom· con tinuer av ec fu.cces l' hílloire
natU'I~e ll e.
é t :Iot
impoflible
a
UO
hOmllle .feul.
Yl!
la
br ié veté de
la
vie,.
de
recqeillir tous ·les marériaua: .que la -Ratti–
,.e fourni-t pour en corn(lofer un corps
d'
hitlGire .
Le fameux Bqyle .cornroen<;a o
u
l'au..
c~e
a voic lini,
15!
\IÍI•lt
a
:bou.t
d'.exé~u.ter
le plan gue -le premier
pl~ilo-
~
íophe ,avoit
lái:tf-t~
Sydenhdll) qui avoit Mja fail: tant de découvertes
fur la
pt~i.t'
'!Jérott,
reg:~rdo i r ce~e
m.tladie com!lle
une vrai.e ñe vre
infiarnru:ttoj re, & chaq tJe
pulltú e
COrnil)
O
:Ur,
(lhleamon; il gll\lVernGÍt
tr~:>~b i en
f.
m
01:1·
lade juÍij u'a l'¡¡pprocbe·
de
la 6evre fecOI)d aí re; re¡aís
lorfque c elle· ci venuic
.B
aug rn eote r, que la matier.e
é coir mJ.I digérée • q11e
~.~
vi fa re fe defrt r.rfhit,
q\ie
les cra'chHs s•épaHiiRe.ient
&
s'arr~roiertt.,
alots lem–
blable
a
tll)
pr.opb
ete, ilanoon<soit
·~e
danger dont
Jc
ma1ade .éwi,r rn
e.oa.cé,
f:~EtS
•po.llvoir le préveni·r
mal.~(',é
tome r•éren
due defon íavotr .en cert.e parrie.
1-f~lv.erius
introdnifir enli.lite IJ po·rgat ioo dans le
tlenJ icr
érat
de Ja
p.ttitt
"JJ.éroJe ,
ce qoi e tl, le lo11 moi,
un
d~ meil~ eurs mo~en s _don c
on pudle íe Íe rvir pq ur
a ppa ifer la
fi evre. fl ell
:v rai que ce méde cio ad ll)it
la pttrg1 rion ía us íavoir poyrquoi ,.
m;~i s
F rej od
dé"
.,-. r~~)trñ
les rai fons de cecte m&Gotfe,
&
eu éublit la
nécetlci·té par la tbéGJ r.i.e
&
l'ex périence.
Eotin
Boerha av e écri vir exp refl ément fur
ce~te
m3-
Jadie avec fa t"agacité ordina ire ; il eo Mve·lo ppl
la
n_acu·re
&
1~ ~r.aiteme nt
qu i Ju.i convierH. Ce qn' il
- ~¡ ou re
f'ur c e tra iremeut efl bien remarq uable ,
V III ·
gat11
q11ipp.e
methodo,
dir.-i~
,
tm/Jys
JJi/i
fiHmt~
emcr–
gjt-:-1i ~
que lqu'un échappe pa r la méthode qu e l'on
ftllt
ordiu ai r~ment ,
c 'etl pl<:~ró c
a
la nacure qu' il en
ell redl!va bl·e, qu' au lC
effor.tsde
c~l ui
qu i le
tra i te ~
Ce jugement me paro
tc fi vrai, que je ue do ute point
q ue les
M~decins
.qui voud ron:t parl er de G(mne foi ,
n'en
eoo~it>ooent
.avec franchife , (
L t cbtvalitr
DE
j
.A'ti!:OVRT.
)
. V
tao
u.
Pl:TJTE,
(
Méde~- .
)
maladie fo rt commune
parmi les enfaus,
&
qu i acraque auffi ' les .ad.ultes daos
tous les. .
~ges ;
elle ell ordinaire•en F rance , en An–
gl eterre
.&
daos
d'aucr~s
pays .
Ceue m.aladie paroit íu r la peau , qu'd le couvre
d~
puA:oles: fo n.
ori~ine
etl incerraine, on ne rroove
pa s qu!! l'on
en
ait f¡¡ir rn en rion avallt
l e~ M~dcci n~
ara'bes' elle retfemble bea uconp
a
la roug.eole; de–
for~e
qu'il .ell
~ifficile
<l.!!
les djllinguer pe11dant les
.trors prernrers JOurs .
.
l.'uae
&
f'aurre proced.e d'u11 (a ng impur
&
char–
gé de miafme purride • le le va in de la
ro~tgeole
el\
plus lcre
&
plus fubtil, pi us chaud & plus bilieuJC'
on prétend que l'une
&
l'aurre ne revi'ennent pas,
qu3nd une fois on
l~s
a eues , oíais l'expérience dé–
moncre le co fl traire
en
F rance .
Q.uant
a
la fac¡on dont fe produit ce rte maladie,
les uns, comme d'OI,:eus, veulenr que nous apP.o r–
tion~
fa can fe avec la naillance ,
&
qu!elle oe fe ma–
nifelle que qua n<J elle a eu oecafion de fe dévelop–
per; o tJ ajoure que prefque tous les
homme~
onr la
petiJt .,;role,
&
qu'il n' y eu a
peut~~ tre
pas un en–
tre mili
e
qui lui échappe.
D ··alc
compare la
petite
véro/t
a
la lepre des Ara–
b es ,
&
prérend que c'etl une le pre pa{fagere
&
cri–
t ique produice· par une
ít~rolité
131ioe, qui ex cite une
tievre au moyen de laquelle le íang fe dépure .
ll y
:1
deux efpeces de
petÍf8 vérole ,
la dillinéte
&
la confluente; daos la prem ie re ,
l e~
ptlllules font
f~parées & Un!!
1
Qne; daos la feconde, les pui\IJles fe
touchent,
~
font enta{fées de fac;on qu'clles
ne
for-
men t qu'une croute .
'
- M. Sydenham obferve que la
petitt
vrrolt
dillinéle
&
~égulie~~·
commence par un rremblemen_c & 'Une
froJdeu r
f
u1vis d'une grande ch;¡leur, -de douleur de
t~re
& dtl
do~,
de vorniffcment, d'aíloupillement
&
fouvent d'acces épileptiques, les érupcions arrivent
VER
ordinairement 1e. -<'Jtla tr·ieme jour . Les pull:ules pa–
•roiflent d'ahord
au
vi fa g e, enf•J ite au col , puis
~
ü
poi trine, au commencemeRt e ll es íon.t Tougeatres -.
·puis elles
.a u~m eorenc
&
blao·chitrem pa r deg-né , l'on–
·zieme ·¡our l'entlur.e
&
l' inflammation du vifa ge
-s\é-
. van<Juil'lenr,
&
les
pu.llule~
commenceot
.a
fe iftétrir,
-e'ell environ ce· rems qo' ell la
íi o
da itCmi critique
&
dangeremc; 11 l
ors les puA:ul es commencent 1\ fe
fé–
.c~er .
& vers
le
-qu.in-zietlle ,jou r., e ll es paroillenr di–
.minuer
&
comm
encent
.a
tornber, & .alors
{JO
.croi~
q'lfil n'-y a plus de danger .
La
p,ri tt
f).~rol~
clillinéle fu it cette .t o urnure,
a
moins
qn'•il ne fur.vienne éles .cour'i <le
~/'entre
ou d' autres
.íympcome' qui déna ngeflt le ·Cours {)rdinair-e de
.la
ma!.1d ie
.La
pt
:ti.ttv ho1t
.t:onfluente a les
m~m es
fymJ}to•
mes , ma
is daos un .degré plus ·vi<)le nr. ,
les pu fiules
paroil.fent ordinai rern eot le 'troifieme JOUr , non pu
fépl'!'ées comnie dans la précédente , mai'i
·le s
unes
daltS
'les
·:mtres ,
&
a
Ü
fin el·les pa<roi!(lent COffiffij:
·ufle
·J~~ecke
·pellicule ·blancha tre fur ·rGute la peau;
&
tout le cnrps ,
&
íu.r-<tour 1a
t~ce
font .con(idérable–
ment ·enflés; eníu i·t e cerre pellicule devient
>Ooir~ tre~
cctre e{pece .de
~t.if'e
vérole
efl: accompagnéc
daos
le~
adu lces,
elle
lal
ivarion,
&
de diarr>hée dans
les enf:1ns;
b
fali,v:lcion ·vienr fouvent immédiatet
meM
:I I'M"ih
i'éruption , mais la
di-:~rrh~e
·vient
pi<U–
t·tlt. Certe el"pece
de
pttitt:::~rok
ell bien plus
da.o–
gereu{e, elle
ell
ordinairement compl iquée avec 'l·e
p.onrpre
&
le charhon, elle em.porre
í
ouvent les
ma–
lades le onzicme
jrntr.
.Cette mal ad.i.e ell épidérnique, commeoce -au ;prin–
tem-s • ·augm:ence vers
l'été ,
&
fe
ralemit vcrs
1'amomne ,
&
recommence
de
-nou.v-eau
·vers· te
commencemcnc ou le mili,eu,
&
la fin de t'hi'V et·
ful·v:~nt.
On la. divife
apr~J
M. Morron , en qnatre tenis;
1°.
la prépancioo que l'on nomme
111
.couw
ou
l,'ébui–
Jiti01t;
e' ell te
fl!'e~lier
te
1m
de l'infetlioo.
2°.
L'~ruption
qui dure quatre jo.urs, comme -le
premier tems
&
ou les puii.ules pou1feot {.llcceffive–
IJ!ent ,
a
CGmmencer par
le
vifage , enÍUite le COl,
pui~
1.1 poitrine.
&
eDiio partout le corps;
il
faur re–
marqner que les ér.upcions fe font au-dedans comme
.tu-dehors.
3'~ ·
L3
ínopurarion ou les grains s'arrondi_fient,
s'élevenr, hlanch1tfenr & murif!ent, & .eofu1te
íe
rem plitft'nt
el e
pus ,
&
le
couvrent d•une croute plus
ou moms íale
&
rcn1e.
4°.
.Le
dcflécheme nt ou .les pulh¡les fe Mrrillent
&
s'aff1íll ent' íe dell échent. t omb ent,
&
laiflenr
a •.
leur pl<tce une cavité fuperfici elie
&
·rouge
q~i
refte
er.~core
long-tems apres que rous les íymptomes ont
diíparu .
·
'
ll y a quarre
degr~s
de
mJli r nirc!, ;
1•:-
qoand k s
pull:ules font univerfelleme nr• ¿'ontlucnres
&
en r:~f
fées;
2.".
parriculierement confl "!..entt·s, )
0 .
dillin8 es ,
m:1 is
tre ~- petites
& cohérenres
~
h.or\l~r s
de m•ir ou
\J'un roug e v1f
&
enfl ammé;
4"
· ·lorlque les pnfin–
les íonr dillinétes, mais avec eruption pétéchiale, le
ponrpre on le millet .
Carifh;
comme c.ctte mal:tdie Mtaque daos rou s
les
~ges
les ho01mes
&
1~
femmes , les enfans
&
les
vieilluds,
&
qu'elle furvient dJn s dí1férens p3ys tont
a-la.fois'
il
parotc qu'elle viene par contagion, &
qu'elle fe gagne par commQnication d ' une perfonne
qui l'a eu au¡ura.vant; les voies qui fervent
~
com–
muoiq_uer cene elpcce de COI)t3g ion
íont l'air, qu i
s'en cnarge
&
qur la porte avec lui dans la bouche,
le ne:Z
&
les poumoos, l'éíophage, l'ellomac, les in–
teflins ,
&
daos ce
m~me
tems la contagian n'a pas
encore
be~ucoup
de partie venimeuíe; mais elle fe
fomente d:111s nos humeurs, au
m oye~1
des
crodir~s
ou de la corrupr¡on qui s'y rrou vc nt,
&
ce veAi n
peut íe
g~rder
Jong-\ems lans fe manifctler.
La cauíe éloignée fera done une infeétíon qui nous
efl tranfmiíe, ou qui
ell ' d~veloroée
en
nous -m~mes .
On ne íai t en quoi elle confiil e , elle a du-moins
t>eaucoup d'an:Jiogie avec 11os humeurs
&
la lymphe
qui fe fépare dans
les
glandes
de la pea u; etl-ce une
humeur analogue
a
la
lepre ?
ell.ceun virus que
oous apportons en uaiífant; c'
ell ce qu'on ne peut
·décider,
Les caufes occafionnelles peuvent @tre;
t".
qu el–
que altlration ou quelque changement dans l'air, puif–
que la
petilt verq}(
arri ve plus fréqoemment vers le
printems,
&
qu'elle ell en Europe comme ailleurs,
J?IU5.
épidémiqu~
&
plus rr.orcelle dans des tems. par-
ttcu!Jers,
&
fur•touc vers le printe"!s .
2v.
La
\
'
(
\
1..
•