Table of Contents Table of Contents
Previous Page  764 / 784 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 764 / 784 Next Page
Page Background

_VI N

lt'lt;>ins

cha~-gés.

aJférmeroient fes

bieA~ da~antagt; (~

re-vei}US

feroient plus

conli~ér¡¡bles..

les dépenfes

moius for-res;

~ ~e

flUÍ

doiE la roucher rnfiniment

plus !iJUe perfonM

ep~ore, ~lle

Ülroit affranchie du

JOU·rT

'de

~a ~ upidrf~,

&

de routes les infraaions qui

fe

~ommeu~?.nt ~

la liberté pivile daos ·la levée de-s

prqi~s

a.auel-&,

<icln~ ~~~~

n'ell p¡¡s

pl~¡~s ex~mpte

que

Ja mulrirude

4e.,s

citoyens.

,

.

Si

les pf ivilcges

d¡;

la nohle{fe ne

fon~

po•nt un

ebílacle

a

~et ét_abliOem~nt, cercain~menr

ceux des

~en~

qe main·morre le feronr heaueoup moius

en~

.:CQre:, G'eJl .envain , dit un des premiers d'eotre

;, eu x

(S.

Cyprien), que ceux

dont

la. r_aifon

&

la

.,, juflice prolcrivenr également

le~

pnv1leges, ré-

potldenr

a

l't,ute

~

a

l'au rr.e par la pofletfion

t

C00l·

~

me

Ji

la

c~tJ~U""'·~

&

l'ufage peuvoient jamais avQir

: : plas de fe>rc.e' qu' la vérité •

~

devoient prévaloir

. ,., fur elle ·, .

-

Les préeaurions de

~es

corps n'oot

p~s m~q1e

les

,avantaO'es de la polleffioo . Elles écoient méconoues

:avant

~71-r;

en aucuos rems aotérieurs ils n'oor éré

.difpenfés des ctllrges puhliques, ils fupportoient me! ·

:Jlle .aurrefois celle de

d~nner

4es dtOYIO$

a

l'etllt •

Si

1~

mioi(lrgs de l'aoeieo facerdoce, doot ils re–

-e~am~or

la p.arirt, oe cmnribueieat point

a

fes cbar–

.ges, c'ell

qu'il~

ne

~oll~doienr au~uo

bien daos _la

·f.o.ciéré,

~ qu'il~

ne

v¡vDiem

qu~

de$

~um8nes

qu'Jis

-en

recevoieoc

lo~s

l.e

no

m

de

tl11

nn; ceu

x du facer·

..doce moderue voudroient•iiJ

~rre

rédei.cs

a

la

m~me

.eoodicioo?

lls

fuppor~9ient

le.s

hnpó.cs

dans l'empire romain,

&

Conftantio

m

eme qu

i leur a

voir tant

~·obligations,

&

qui

les

combJ oir en reeonnoitf:tnce

de

tant' de fa–

~eu1rs,

ne les eq diípenf.¡ pas. Envain

S.

Grégoire

.de

Naziance dit

a

Julien , prépofé pour régler les

.tri5uts de certe ville , que le clergé

&

les moioes

,, n'avoieor rien pour Céfar,

&

que tour étoit pour

,. Dieu , . Julieo

n~

les

Jmp_otil p;u

moins.

Aut~nt

en

{ir

Clouil'e premitr·, malgllé

Pa¡¡da~

.d 'lnjurius.

e v~que

de Tours qui <;>fa lui dire"

fJ

VOQS

,. peofez, fire, órer a dieu

ce

qui

dl

a

lui , Oieu

.,, vous ócera, v?;tre

eo~ff.IOne

, . Cloraire les ohlige

,Ce

pey~r

í)

Pt tat 'chaque ennée le riers des

r~venus

..tes

bJe~i~ ~c~lél.iafiique~;

&

Pierre

de

j31ois, quoi·

qu'il

fou~in~

avec

l¡~

plu1 graod.Q violence , que

1~

,., prince$

ll~

dqiveot

e~~ger

des éveques

&

du eler·

..,

~f

que des prieres corHiJtuelL"f5 pour eu",

4t

q~Je

,

fil5

veulenr rendre l'égl ife

~ribuqipe,

qujcol)gUe

... efl

fi·ls

<il~

!' églife doit

s'~

qppof¡:r,

~ mo~rir

plu–

,.. tó;.

qu~

de. ll' fopffrir-,

ne

p~t· en'p~cher qu~

fes

,e@nfrer~$

&

luí ne

fuJl~n~ fo~mis

'

la

dJm~

faladioe.

J~

l)'t!"t;r,er-¡Ii

¡m

dl!o~

1,10

pi!Js

gral]d

dt~a iJ ~es

fo1its qui pr.o!Jvenr que <fans tour

l-es

tems les mam–

fUOrl:~ql~~

.<me

íepporré lef

char~e'

d!-!

l'é.rat fans di–

flintl,tp,¡ ,

'fU~ IT) em~

ils

y ·

cpnrrí~uoient

&

avec ju,..

j\ice, <lans uqe prqpqrQion plus force que les au–

"H~s,

Ceux qqi

ql)e

qtJoJques conooiffances de l'hi–

Jloir~

rj'eq do!'ltent pas ,

&

quieonque vouJra des

:auto.i'ités en trouvera fans nombre daos l'

Hifl .

~etlij.

de'

íiab~~ ~e Fle~ry .

·

·

·

· ·

·

'

Je

remllrqyer~i

feuleml!nt qu ti l 6roir bien

~trange

.que

d, es

p~i vileges q~e

l'on favoit

fi

bien appréoier

dan~

d,es

hecles de tenéeres

&

d'ignqranc~,

larfque

les .

év~ques afferf!bl~s

a

R~eÍÍI?S écrjvqien~

a

Louis

le Germaoique , que lainr Eucher , dans une vifioq

~··

qqi le ravit au del,

a~raic

vu Chárles Marcel tour–

;,

men~é dan~

l'enfer ioférieur par" l'ordre c:jes

faior~

,, q'ui ·iJoivenr · affil}er ·avec le Chrill au· jugemeot

.qetnier,

pq~r ~voir ~~pouilltn~s églife~ ;

&

~·erre

,. ainfi rendq coupable

c:jes

péché~

·· de cous ceux

' , qui 'les' avojeot "dorés ,;

il

ierqi~· ~ien' ~tr~rige, dis~

je, que daos un Jems plus éclairé, ·oü les

év~ques

~ux;m~~es 1 ~

·

(ont

_rr:op 'p?Úf

' ~n~'

'pas · fentir '

·tgu~e

l'if1JU(bce

&

t<?Uf e H•llufio"! de

~~s prét~nrioos,

elles

paf'uije.n~

d 1

-

:!Jo~ ·~PC?fta~~~ pl~s gr~n~~

qu'of! 'n,e

~~s

uouvo1t a ors.

·

··

·

. Je'

·m:~rr~tellai

pas

a

les réfurer .· Ell

i1

nécef'~

faire

(J¿

dérnoórrer" que' cefuf a .qui - un 'aútre auroit

~onfié .

fqn ' qieo, ' n'auroir .pas ' le 'droin

~t!

le' lui ' re–

~ufer; _o~ ~~ .

ne

y~ulqir

lui

en

rerrieu'rf que

~~

'qu'il

J¡u¡:e~o•r ~ p~opqs,

&

d.~

la

mQI!i~re

qu'il Jui

~qnvieo:

drort? Les qceos de:: mam-morte foot une portioo con·

~dérablé ele~ forc~s ·~~ · 'a ' fo'ci~ré{

il

'ñ~

·

dó.pe

~~ pa~

illles

poffelleu~,

de

lj:t~

y

foullraJre ·; en p

allant

daos

lieurs

· lt!~ins_; ·

~ l.~

..o1opt

' p~iot

"chaogé de !l#qre ; ils

ne font p,q•or

~

.. eu x. ,

il~

!le ' ll!s

90~

·r¡

·~cqqi~

uj

ga~

¡nés;

•1~ aRpar.q~nry~nt ~e~ P~!lyres, cqnfé'qu~rn!'Tleor

j,

la

¡4pu~hque. S~

ce.

~rp~ pré~~~4 l'é~uife~ ia~

VIN

eetre

de riclleíTes

&

de

f~;~je-ts ~fans

éi'Jui.valent

&

fant

aucune urilité pour elle; s'il tmuve qu'il n"efl pu

de fa dignité d'en faire· parrie. de cootribuer

a

fes

charges daos la proporrioo des bieos qu'il

y

poílede,

& daos la

m~me

forme que les

aurre~;

qu'il ne trom..

pe poior le vceu de ceu" qui l'ont fait dépofitaire de

ces bieos; q11'il n'en referve que ce

qu'il

faut pour

vivre daos la modellie

&

daos la frugalité; qu'il re..

ftitue tour le relle aux pauvres, & qu'il leur foit di–

ftribué, non pas pour fubfiller daos la parelle & danf

·~es

vices qu'elle engendre roujours; mais pour en

obreoir leur

fublillanc~

par le travail; que de famil.–

les

a

charge

a

l'état lui deviendroieor uriles. & luí

reodroient le rribut que les aurres lui refufent! Cam–

bien j'eo établirois fur ces valles polleffions . Que

d'hommes produiroient ces rerres 'aiofi culriv6es par

un

plus

gr:~od

nor:nbre de· mains . ·

M .lis, dic•on, ces corps fournillent de1 contribu•

tioos; oui! mais .

il

y

a

une double injul\ice

dans

ls

maniere;

,

1°.

En le faifant b.eaucoup moins que les autres.

&

qu'ils oe le devroient .

2..,.

En le faifant par des emprunts, enforte que

c'ell toujours-les autres citoyeos qui conrribuent réel–

lemeot pour eux.

Il

n'eíl pas moios intérellant pour tous

&

pour

1'-état qui ell garanr de ces empruors, de rt!former

ceete dmioiflration vicieufe; les biens du

clerg~ de~

vieodront iut'uffi fan$ meme pour l'ioréret de fes det..

tes; il fe plaim depuis long•tems d'en

~tre

obl!ré,

elles rerombeor

a

la charg e de la fociéré; c:e qu'oa

appelle

Ju 111ter for 1'11ndm

dt~gi,

réduites

·a

moi–

tié, en loor un exemple; ríen oe prouve mieux que

j:'et exemple, cambien il feroit avaorageu" pour ce

corps

lui·m~me d'~tre

allujerri

a

des conrributions

aonuellcu

~

proportionnelles;

conf~quemment

qu'ü

y

aurQit 1,mcore plus d'utiliré pour luí , que pour les

aurres

d~ns

l'impór territorial; iodépeodamenf de

ce

qW! ,

eomme

je

l'ai fait

voir,

il n'auroit aucun droír:

de s'y oppofer ,

Enljn , pQur deroiere d ifficulré particuliere,

6

on

m'objc:éloit que les provioces door j'ai parlé, ont un

droit incoorellable de s'adminiflrer elles-

m~mes

de

la maniere qÜ'elles le ;.ugent

~

propos.

&

que c:'eR:

la condirion

a

laquelle eJies

re

font foumifes au gou–

veroement; je r óppn!is qul' leur adminillratioo fílt,.

elle la meilleure •

~e

que je mootrerai tout-a·Pbeore

oe pas c!tre,

il

f3Ut qu'elles fe

cooform~ot

a

celle des

aurres, paree qu'il

11t>

doit

y

avoir aucuoe différeoce

daos les obligarioos

&

daos le fort des fujc.-ts d'un

m~me

état. <:;es proyii)C¡!S. font partie de la fociéré,

o u ne le font pas.

·

Si elles en fqot partie , rieo n'a pa altérer le droit

que

1~

fociéré a lur elles , comme fur rout ce qui la

compofe. Le gouveroernenr qui n' el\ in flitué qu'

pour la cqnfervarion de ce droit, n'a

pt

faire au.

cu_n traité qui

y

Coi~ ~on~raire!

en

~out

f:lS

ji

o

e fa u"

rort le

dé~r~Jir~ .

~¡ ~ll ~s

n'eo font point par tíe,

1~

fociécé géoérale

peut leur refufer fes av aotages,

&

les

tr~i,rer

{:(>m•

me des fociérés étr!lngeres, dont le maintien

~e

l'io¡.

térell e pqinr,

~

<Jl!i

~oiteor

y

pouryoir

~~l~s·m~.

fileS fans foo fecours

1

·

Apres avoir recopnu l'iofuiliíance

~e

ces

g~j~e·

cions? dira-r-qn COI_Jlme

<J~elques- uos,

qu'J la

Y~ri,

elles oe

fqrmero•~n~ P.QIO~

·

d'obllacl~s ~ ce~ ~ra~

J:>lillemeu~. mai~

qu' il ferqit

a

~r~ir¡dre q~Je ~ou~

les

imp~r

s qu

'jl réunirQit, ne

full~nr rérabli~ fuceelijy~

m~nc

P.ar

_la fuite, randis

g~'ils fu.llíjjlerqjer¡~

daos

~e

..

!01-l~

.

cette

ré~el iop

()'el\

p~~ tp)i~e

,

~lle ~B

afH,ge~nte

,

elle proove que les peuples

f,Qo~

mal..

peur.e~f~m~nt accoP.t~més ~

re4our.e'r jgfqu' au

bi~~

qu'qn V()l!\lrOit

l·e~r faif~, .

}e

!1~ f~ai, répondr~

a

UIJe

parejll~ di~c4 lté qu'~n regr~ttál)t

qu'<JI'! air pu

peofer

~ 1~

faire; mais Je

~rjbQt ~erritori•'

CQIT)pre.,

f'!aiJ~

rourel

Je~ ~il~rge~

c.¡q'!l foit p_oífibl.e <J'iqlpo[er

{ur

l~s

pe9ples ¡

l'!ffipO{ijQill~~

d'y

nen

aJOU~~r ~~ ªf~

furée par

c~lle

de le fupporrer :

·

'· C•efl 'peu

'd'a¡.~ok

'réfotu' 'routes les objeélions par–

eic'ulieres

~

&

' d'e 'n•en" ávoir ' láillé!' aucuóe . que l'oll

pqille

ra.i)oo·u~ble~ei;r

former ·

éón~r~·

)'i!11PAt terri–

,ori<!!;

il .

re~e ~"'

tl>cqe

plu~ .

4ifPci!e

a

remp!jr ,

~:eA:

.,

2c:

llJQntrer

qu~ 1'117f!er~ ~~ ~et

!mpt/c

o'~ll

pas un

pra,tic~ble,

cqrnrne

pq

1!.1

p~nf.é ¡ufqu'~ préfen~,

&-

g~

dql!ner ·

~~~ 01oyen~

d'y

p~ryeqtr.

·

Je

!!'igoqr~

pi

l'éf~fl~O~

qi les

4ifl1culté~ de~ P.P~

rarion~ qu'~xige

uo par(il

~tabliffement;

il

fa¡lt

con~

~oitr~ ~<?U~ l~~ ~i~~ ~ l'é~ac,"l~pf

quan!it_!

1

e-ué\~

.

.

~ ~Uf

,