woo
· E n
1733,
on imru:Jma daus la merne ville
¡,
4°·
{es
remarques
ínr les pro phér ies de Daniel
&
fur l'a–
pocal ypfe
de S.
Jean. Cet ou v¡rage
a
été craduit
en
Ja~in
par
M.
SuL!erman,
&
publ;é
a
Amllerdam en
17~7·
¡,
40.
<!Vec de
!avante~
nores. Le d_oéteur
.Gr.ayattaqua
fa!JS
ménagcment,
&
d' une maQiere qUJ
n _é–to!r
p .!S
honorable, les oblervarions de Newwn lur
les prophéries de D1niel. Qnoiqu'on puiffe
e~te~dre
d'une aurre maniere les écl'lrs du prophere , rl n
Y
a
1
rien néanrnoins que de
fenfé
Jans
l'hypo_théíe .de
N ewcon,
&
tes raifnrlnemens
il
cet égarJ torlt bren
éloh{nés
d'~•re
d'une nacure
a
faire pitié, comme le
do :l : u!' Gray
a
ote l'avancer.
.
,
.
En
1736.,
M.
Col
f.>"
mi
e an
JOU r a
L~ >ndres
tn ·4 9 .
la méchode des tftJ xion5
&
d.:s fui
res
iofinies, avec
)'a pp i ~Cdti<>n
de certe fhéth'ode
a
la géornétrie des
lrgncs courbes .
C'efl
une
tra~ulliom
d.u
la~in
du
c.he–va lie r Newcon, done l'ongrnal
n'a
pma1s écé
1m·
primé'.
Jyf..
Birch ayant fait imprimer
a
L(l)odres en
1737
in-se~.
les
m11vru
mi!éu
de Jeao Greaves,
y
a inféré
)a rraduélion an<tloife d'u[Je differcatioo latine de
M.
N ewron fur
la
C~tldét
fo&rét tle!
Juifi.
qu! écoit
a
~3
fuite d'nn ouvrJge intitulé
Ltxuon prophttt&um,
mars
que
M. Nc\Vcon
n'avoi~
pas fini.
En fin
c~ux
qui voudronr. ne
ri~n
négliger fur la
connoirl an ce des
mllvt·es phtlofopbzqllts
de ce gr:tnd
homme, doivent lire l'o uvra\!e profond de
M .
Co–
)in Mac·Laurin, inrirult",
bi/loirt dt.¡ dé&ouvtrtes phi–
lo(opbiqu.u
tlu
~·h e va lie r
lf. Newcon, en quarre li·
\/res, Londres
174S,
if1 -4Q·
{
Lt
&he;•alúr
Dll
].Av-
covRT. )
·
'
WOLVERHAMPTON
ou
W'OLUERTON
1
(
Géo~.
mod. )
hourg
a
marché d '
Angleterr~,
daus la
prCJvince de Staff,¡rd,
a
l'occidenc
tl1
la Tarne. Ce
bourg fe no'llmoic anciennement
Jfolfrtmesbam
du
non} de
Wol(ru'?t,
fe mme dévote, qui
y
bacit un mo–
v~tlere.
{D.
J.)
WOMlE, (
Géog.
moti.
J
c'ell la l]leme place que
M1dnkk, ville de la Samogicie, fur le Wirvirs, fie-
j
ge ·
&
r~fidence
de
l'év~que
de
Sa~¡ogicie
!
Voyt~
MIDNICK.
WONSEISCH, (
G.éog. mod.)
~Qurg
· de Franco–
nie ; dans le rnarggraviac
de ' Cunembac~,
a
enviroo
dix rnillcs de la ville de ce nom.
'
'
·
- C'el}
daQs ce · 'f?qurg que
n :1q~it
en H6i,
'IatiQ·
mtmll (
Frédéric), more en·
1613 ,
agé de
48
ans. Son
peré écoit un fimple arrifan·,
&
le' fils' ayant la paf–
fion des Jewes' fue enyoyé
a
Cullembl¡Ch ou il men–
di~ f'o~
pain po!]r érudier.
(1
le d itlingua
p~r '
fes •
tal \!
OS,
~
fut nommé
prq'tc~eur
clan' la
me~e
3C'!-·
dc!:n'ie.
Qn
3
de 'lui P.lutjeurs
ouvra~es ,
e!!<
entr'au–
lres, d'excellens commencaires fur Plaute,
&ommtn·
tari11s in PlatJtmn , frmt&ofilrti
16..:>) ,
in1ol.
''Le pe re
Nieé,:on a donné
fa
vi
e
·dans ' l'es
tném.
des
hommu
iJ-
--¡,,pru,
ío111e XI/./.
(
D.
J . )
' WONSCIJE
L
~
(
Géog.
lflotl.)
perite ville d'Alle–
magne, dans la Saxe,
'á
u Voigtland, fur
'
I ~Egra
, au
midi d'Hoff. On la regude comme
~~allt
de la fran–
C<?nie,
a
Ca ufe de fo!J fou
~erain.
11
y
~
8UlC
eovir'?O~
quelques mines de c uivre
&
de fer.
·
WOODBRIDGE, ·
(Géog.
moti.
)'bourg
a
marché
d'
Ang lererre, dans la ' provir1ée
d~
Suft"olck, f'ur 'la
ri vie,re
de
DebeFJ,
a
cinq ou fix milles au oórd d'lp·
{wi ch ; C'el}
Ull
gr:tnd
&
be
a
u boiJrg,
OU ..
jf '
y .
a
Une
tre,- belle églife
'&
deux ou trois chaotiers pour la
c o"n(}r ut bon des
vaifleRu:~o
.'
· ·
· '
·
·
·
'
W000CQTE, (
(léug. motl.
J
lieu d',Angleterre,
dan~
le come¿ de Sur·rey .
Tour
prouve que ce lieu
ell
la
/ljeomllgtfs
de
Prqloft!~e,
/.
/f.
~h.
iij.
ou la
No–
'fJiomagu.(
i:l'
Ant<?nio; c'étoit une des' printipales
ctí:és
des 'Re¡rnes ,'
·
·•
l.'·
'
WOOOLAND,
(G~fK·
moti.)
oo apP,elle
Wood–
land,
en Añglecerre ·, la ¡hrcie
ot'cid~n'rale
du co'ince
de'
·warwicr
¡
a
caute des pois dont elle eíl couverce:
Anciénnérnent
'oh
la ' r!omrrioit
·Artlm,
·qui' en langue
gaulóiíe
ti~nifioit
la' ml!rne · chote: · ·
·
···
WOQDSTOK, '(
Géog.
moti. )
ville d'Anglererre,
dans Oxfordshire
'a·
f'oiúnce mMes au oor<J oue1l d¿
Loncjres. '(We a droit de reuir march'é ;·
&
'd'envoyer
des députés au ' parlement .
' ·
·
·
~-lenri
l.
fit barir
a
WtJodj/ok
uqe maif()l! royale,
qur. fut aggrandié dans Ía fuicé "par ' He'ori
IJ,
&
dé~
truate daus· les guerres civiles du teñís de Charles
l.
JI
y
avoic uq laby'rinche ou la belle Rolemon(l«!, mat·
rrelle .q'!ienri
IJ .'
fut, dir-'on laqs auc4h fondemenr,
emporíonnée, par la vengeance d'une reine jaloufe
.( la reine Eléonor) . Elle fut enterrée
,a
Godllow,
.
'
..
woo
dans le couveoc des religieufes, avéc c.rtte épitaphe
latine, qui montre le godc des pointes de ce
tems-l~l
Ha&
jaret
in tumba
RfJf•
mundi, non
Rofomuntill;
Non redoltt
,
flti
ultt, qtJ.e redoltrt {ulet
.
1
Le tombeau avoit été placé au milieu du chamr
de l'églite, l'ouverc d'un drap de foie. Un éveqne
de Lineo! u nommé
Hr1g11u,
trouva cootre ·la dt<cen.
ce, qu e le tomheau d'u_ne femme telte qu'avoir été
Rofemonde ,
f(k
expolé aux
yeu~
des
filies qui
avoient fd it vreu de challeté; il le tlt 6ter du cha:ur
&
cranl'porter daos le cimetiere . M_ais les religieufes
atfeél: íonnées
a
Lt
mérnoire de Ro!emonde, tirerent
fe~
os
du ci.¡ueciere,
&
les remireot hooorablemeot
da n• le chreur de leur églife.
W(Jud/l(Jk
qui éroit un domaine de
la couronoe,
fue
:i iléu.!
par atle dll parlement en faveur du duc
de
Mdrtborough, comme une marque publique de re•
eoonoiffance pour tes fervices fignalc!s, qu'il avoit
reodus
a
l'état, particulierement
a
la batailte de Blei'u•
heim; & c'eíl pour en perpécuer la mémoire, qu'on
y
bltit le
palai~
nommé
BJeinluÍII,J-hQu.l~.
Pres du confluent
de
la Tamife
&
de la riviere
Evenlode, o
u
voit un mooumeoc tout·a-fait
fingu·
lier; c'ell un rang de groffes pi erres de grandeur
&
de forme inégales, élevée' íur leur bafe
&
difpof'ées '
en rond; comme les habir-'lns appellctnt ce monumetlt
de
pierres
RoJJeri&-j/unts,
certe Jénotnioacioo
a
don–
ué lieu de croire qnt! c'étoit en etfct un monument
~
Rollo, chef des Normands, qui palll eu Angle–
cerre en
876,
&
qui livra deux batailles au" Anglois
dan,~
le
comt~
d'Oxford.
¡.o,g.
4e
lffJotlflolt
16. 18.
lf!tlt·
~l.
47.
' C'ell: dans la m:aifon royale de
Wood/lot
bacie par
le roí Heori
l.
que naquit le vaillanc Edouard , fur–
nornmé le
pri11u
noir,
a ca ufe de
fa ·
cuira11e brunc
&
de l'aigrecre oóire
de ' fon ' c:J(t~ue. - ce ·jeuo.~
pria.–
c·e
1
d' Edquard
lll.
eut prefque 'tour l',honnea.¡r de' la
bat~ille
de Crecí, que perdir P1Jilippe de yarójs
·~on
rre les Anglois le
2.6
.4-odr
1346.
D ix ans apres le
ml!me prince ooir entra en Fraoce , foumir
1'
Au·
yergoe , le
~imo,alio
&
'le Poitou. Le rQi
Je~p
!lY<lnt
raQemblé fes trqupes, l'at¡:eignit a Mauperfúis'
~
deQX
lleues de Poitiers, d:ms· des vignes· $1'ou il ne pou•
yoit
f'e fauver. Le prince de Galles demande !a paix
au rqi; il offre
- ~~
rendre
reme
ce qu'il
avoi~
pris
et1
frar~ce,
&
~oe
treve de íept ans.
Je~Jo
ref\lfe
~qure&
ce~
coq<jicions, att.tque huir m11le hommu avec
q11~·
rre·yingt ' mille,
& ·
ell défait
~
la bataille ql)'On nom•
me de J?oitiers
1
l.e luodi
19
de Seprembre
1
1)6.
Le
prince de Galles
Ir
m~ne
a
Bourdeaux,
~·o!J
il
fut
conduit l'annt"e furvante en Anglece'rre.
· En
1366,
do01 Pedre,
roi'
de Caílille, érant
atta•
,qué
_par'
les Fraoc;¡ois, euc recours ·au · prince
11oir
leur
vainqueur. Ce prince l'ouyerain de la Guyerme,
q~i
deyoit
voir d'un
~il
jaloux le fucces des arll)es fran•
tjoiles, prir par·
intér~r
'
&
par l)óooeur ' le 'partl le
plus julle." ll marche en
Eíp~goe .
avec'
fes
Gafc:qns
& fes Anglois. · BientOt 'l'ur les bords de l'EI)rer
~
~;re~
dn village de Na'varette, Dóm·Pedrc;
&
le prin–
pe
no
ir
d'.11o cOté,
·~e
l'autre, Hl!nri de
Tr~t&Jilam$re
~
du Guefdin,
donner~or'la
filriglante
~~taille
'JIJ'OO
na
mme
tk
Nav11utt'.
Elle fut ' plus glqrieule
all
prir}>e
r'oir
que celles de "Crécy
&
"de PoitierJ ,"
p~r
ce qu'elfe fut plus difputée. Sa VJqoire' fut complet•
Fe;
il
pr:it 'du Guetcliq
&
le - maréchal'
J'
Andrehen,
qui ne fe rel)d i'reor qu'a 'ui. Heori"de 'Traollamare
fyr
o~ligé
de fu i
r enAragon,
~
le prio\.-e qoir ré·
tahlit don
P.
edre
f.urle thr6oe. Ce rqi
rrai~i pl.u~eurs
rebelles d'une m
aniere barbare, mais gue les lots des
écat~ autorif~qt
du nom
'd::'
jullic~ ~
q on
f.
edre
ula
daos
~oute
fon étendue du
' malh~prc!Jx
droir de fe
venger. Le prioce
noir
qui avQit eu· la gtoire de le
rétablir, 'eut 'encore celle d'arrl!ter ' le . cours
de
fes
cn¡aoté5.
11
!!~,
apres Alfred, celui
<te . ~qu~ · !e9
hé–
ro~
qpe
1'
A.ngleterre a le ·plus' en yéoératioo.
Toújoórs reípeétue,ux
enyer~
·ron · pe're:
~rave
fans
férqcicé, fier dans les
,::qmbat~,
humain au fort de la
viét.oire ; a'tfable · en
ve~~ r~ut ~e 'mon~e, !l~nér'~!lx
&
ple10
<f'~cp.Hté.
ll
~vo1~ ~pc~ut~
la plns ·
bell~
fe_mme
du rqyaQme;
~o l~app!!ll()it
la
btJJ~
]eannf,
&
11
eut
to'ujqqrs P.our elle
l'~~·~~c:her~tnit
le plus· téndne ;
.
U
pqffé(foit touces les vertus daos un degré
émi·
~ene~ · ~ ·
fa
' 'rlqde~i~ el~' par~i~'qlier
· ne · fal'll'oit trop
~
ad_rnirer.
11
fe riot de!jout aupres du roi Jea o fon
prilonnier, raodis qu'il fouppit',
&
'cherchaoc pendant
tour le repas
a
le confoler de fors malheur. il lui
-
. . -
.. . .
-
,,
'•
.
' di~