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WE- 1
WEINGARTEN,
(
Qéog. r11otl.)
abb:~-ye d'hommet~
de
l'«~rdn:
de S. Benojr, en l).llemagne,
~ans 1~
Suabe,
~
une Jieu
e apnord eft de
Rav~_ns!>o~r~_,
a
quatre au nord <lu
ll.lcde Gonllance,
~
a
dcm•·heu.e
aii
~ouc!)anf
d'.t\lr
dorf.Son abbé
a
le fecoud ra!lg
parmi les prélats du banc de Suabe , Vlufieurs pnn–
cc~ d~
la JllaiÜ>n de eaviere Qnt lc;ur fépuJture
d~O$
cerre
abb~ye,
qu'on 'dit avoir été fon(ite par ,Pep1n.
WEINtiElM, (
r;;og.
fi!Q:J.)
perite viHe
d'
Alle•
magne daos le palatinat du Rhin, auJs: contins de l'é–
leélorar de
¡\1:~yence,
dans
1~
B,ergflraat,
a
2-
Lj_eues
a
l'orient de Worms,
~ . ~
trois
:w
nord de-
f:Je•de~berg , C'ell cette vil)e q.ue
M·
Corneille appelle
Vql–
nen.
Oll
o~
pet:Jt auere commettre que plus grande_
faÚte daos
pn
diélibnnaire géographique
1
que d'.e{};ro–
pier- les noms.
Long.
de Weinbeim,
;~.
2../.,t1t, .49,
n-<D.J.>
-
.
· WEISSEMBERG,
(
G!o!·
mqd. )
~ille
de
l'~mp•_re Ruffien, daos I'Efihonie, au
quar~1er
appelle
Wl–
ril!,
·ane7;
pr~s
dQ gol fe de· Finlaode, au midi
d~
Tots..
lJeur!!, entre
Itev.el&
Na-rva.
WEISSEM
BOURG
ou
WEISSEMBOURG en
Wargaw , (
Géf!$_·
mod.)
en . latín
Sebujiup,
ville de
Franee daos
1'
l).lfªq:,
a'u
pays efe WafgawJ -rers
ht~
fror¡tier~s
dq
p~larin<lt,
fur la rjviere de J_.auter
~ ~
~
jieues
a\J
fucf-ou~~
de Landau,
a
IQ
au
fud-o~ell
de
Philisbourg' &
a
IQ8
de raris' Elle
e~ ~l}ef·h~u
q'un pailliage,
&
a été libre
&
impé.rinle.
. Elle s'appelle
Wl!ijfolf!bpurg
en Wafgaw, po?r la
dillinguer d'une
aun·~
ville aulfi nommée
Weiffim·
fJourr,
ql!i e!l du cercle de Pranconie,
&
qui ell con·
nue fou$ le nom
d~
Weiffembourg
m
No,dgaw .
Bea-
.
tus Rheqanus
pré~end
que
Wtijfemb(Jurg
en Wafgaw.
¡¡
été la
d~OJeur~
de-s
anciens Sehufiens,
&
qu' elle eq
a
ret~nu
le no
m.
Ce qqi eíl <;Qnll:¡nt,
c'~!l
que cette
ville eít
ar¡ai~nne;
elle
étoi~ ~QJmu~
au lepueme lie–
cte; torfque Dagobert, roi de france, y fonda un
rnona(ler~
ou fa filie Irmine eíl enterrée;
~
$Uquel
il donna de
tres-grand~
biens'
en~r'aq~re~
la feigneu.–
rie de
Weiffemb~rg ~
d'autres .Yílles du voi4nage,
qui font vénus au pouvoir des
~omtes
Pctla;ms du
.Rhin,
&
de
quelqu'a-utr~s
princes.
~e
mc!me roi Qagqbert fit
préfen~ ~
l'éalife de
-Wtijfombotlrg
d'une couronne d'argent
dor~,
dont
la cu·conférence étoit de
24
piés. On en 'a fait
d~~
puis une femblable
en
cuivre,
~ ell~
eft fufpendue
p~¡ns
la
grand~ ~glife,
En 1626, la ville fut enfePmée de muraille$ par
l'abbé Frédéric. Son fucce!feur f;cjelir¡ la fit entou–
rer d'un folfé
1
&
la forrifia
de
quelqqes boulevards ,
Pans la fuite,
le~
habitans ay:¡nt obter¡u divers pri–
vileges, fe renclirent inMpendans des abbés,
&
fu–
ren~
resus au nombre des
villeslibr~s
&
franches de
l'ernpire avant le qu inzicme
!ice!
e,
J_.ouis
XIV,
prit
Weiffimbour/l
en
¡67~,
&
1~ fi~
démanteler . Elle fot réünie
a
la -France avec les au–
tres villes
cle
la préfeéture
~rl
I68o,
&
le
~raire ~¡;
Ryfwick a confirmé c'"cte réunion.
Lont·
2.~.
38.
Jattt,
4-9· 3·
(D.
J.)
.
W
l'.TSSI!:MBOUllG, (
Géo$· mor/.)
ou
Weiffombourg
tn
Nort/gaw,
pe tite
~
chetive vil le impériale
d'
Al–
lemagne, daos le cerde de Franconie, íur le Red–
uirz,
a.
fi~
lieues
au
nord de Oonoawert.
J,ong.
28.
2.3.
lattt.
48 . 37 . •
.
Merkli~u¡
(
George.Abr:¡ham
J,
médecin, n:¡quit
a
Weif[embourg-
en
Fr:~nconie,
l'an 1644
, & mounit en
1702 , l gé
de
~8
ans . Ses principaux
onvrag.esfont
J o,
traflr~tu.r
-de ventojitati.r JPin,e (4
víffjmo morbfJ.
:2.
0 •
Lindenitt.r renovattiS,
Nuremburgre 1686,
Ílh¡.•.
3°,
'lraélatu.r
phyjico - m~t_t/ifllS
de
jn~anto"!l!lltis.
11
a
encore parfemé quantité d'obfervations médicina.
les fort
rna\)v~ifes,
les
éphémérid~s
des
curieux de la
nature , Le p. Nicéron l'a pris pour un homme
illu{~
tre,
&
a <fonné fon
ar ~iclc
daos fes
tnémoiru, tom.
)(lll.
p.
179·
&f
foiv .
(D.
J.)
W~ISSEM~O t}RG
,
(
Géog.
mo4.
)
ou
Albe-Julie,
petite ville ,de Traníilvanie, capitalc d
1
un comté,
pr~s
de
1~
riviere
~'Ompay,
qui fe joint au-deffous
a
la Marifch, Elle a été l:t
rélidcmc~
des princes de
Tranfilv:¡nie~
& eft épifcopale. Son
~v~ché
fttt érigé
en
~696,
par le pape {nnocent
·xq,
¡:,owg.
-4-2.
lat#,
46,
30·
.
WEISSENFELS, (
Géor, rnot{.)
perite villq d' AI–
Jemagne, en Jl:1ifnie, au cercle
d~ Leipllck~
fur la
Saala.
Lon~.
30.
~)·
latit.
)I.
2.3.
WEISScNZEE
~
(
G;og.
tnod.
)
bourg oQ
petit~
ville d' Allemagoe'
~an• .
la Thuringe'
a
li~
lieUe$
tN~rfurt,
Elle.
el\ c;hef lieu
cl'uQ
bailliage ,
•
'
-
1
1
1
WEL
.WEITZEN
!JII
VEITZEN
.ou
VATZEN, ( Gio,r.
fllotl. )
ville
d~
la haute H.oogrie, fur la gauche
du
Danube ,
~
cinq milles au nord de· Bude; c'ell: une
ville
~pifcop~le <l~pendante
de l'árcheveché de fitri–
~onie,
Le
pril)ce de Lorraine ...enlevll certe place aux
furcs l'al) J68<f; mais le féraskier bacha la reprit fur
les Impéria_ux,
&
en
fit
fauter les fortifications.
Long. ·
36.
¡o.
lattt.
..
7.
1).
.
WELII):A-RECA,
L~,
(Gfog.
mod.)
ou la
Mui–
tlo'l/f,
ri-viere de ,l'empire ruffien , Elle prend fa fource
aux
~ontins
de la f_ithuaQíe, daos le duché de Plef–J<ow,
~
fe
perd dans le Iac de ce nom.WELLIA·TAGERA ,
f.
f.
(Hijl .
n{lt. BotAII.
I!Xot.)
plante filiqueufe du
M~ labar;
la fleur eft tétrapetale;
{es (j liqu-::s t'ont long
u
es, piares, divifées en cellules
tra'nfverfales qui contienneor les (emences. Cet !!r...
brilfeau s' éleve
a
la haureur de cinq
a
fix
piés;
il
ell
toujours V\'.'rd , On fe fert de fes fleors
&
de fes feuit–
Ies daQS plulieurs maladies. On emploie fes fleurs
avec du cumin,
du
fuere
&
du lait, dans la gonor.;
rhée virulente.
(
Q .
'}.}
WELLS
Uf!
WELl,.ES,
(G~og.
moti. )
en Iatin
Thi!o·
f!odm1t1m;
ville d' Aoglererre, ·daos Sommerfetshire,
a
90
rnilles au couchanr <le Londres. Elle ell: agréa–
ble, bien
b~tie
1
tres-peuplée-,
&
forme a-vec Bath
un f¡ege épifcopal . Le
p~lais
de
l'év~que
n'ell pas
l:oio de la cathéJrale, qqi ell renommée par
la
fculp–
ture
d(,!
fa
fa~ade
&
par le nombre de
f.esílarues. Elle'
dépure a
u
parlement,
&
3
droir de
marché. Elle
tir~
fon n.orn dt:J grand
nombr~
de fes puits
&
de fes four–
ces
d'~C"ao
vive. Oans
le
voifinage de
ce~te
ville, on
voit fur la 'rnontagne
de
Mendip une gro[te profon•
de
~
fpacie.ufe, qui donne plufieurs fources d'eaux,
~
qu'on appelle
Ochie-Hole,
mor dérivé du gallois
og,
qui veut di re une
grott(.
Sous
le
regne
de
Henri
VIII.
o o trouva pres de ..:ene grotte l'i!Jieription fui–
vanee faite pour un trophée de l'empereur Claude,
Pan
c¡ o
de J
efus.CI-)riíl:
Ti. Ola.t1ditu C.efor.
Aug.
P.
M.. 'l'rib. P
ot. f/Jlí.
Imp. XVI. Di!
arit.
Lot1$·
t).
4·
lattt.
'i
1.
1 ).
Br1it
(
Georges) en la tin
Bullut,
grand théologien,
naquit
a
Welü
en
1634,
&
mourut en
1710,
év~que
d~
Saine-D avid.
Il
s'efl rendu célebre par . plutieurs
ouvrages, ayant
employ~
la plus grande partie de la
nuit
a
étudier , dor mant peu,
~'
fe levant
de
bonne
heure. Ses écrits latins
Ont
été recueillis
&
publiés
a
Londres par G rabe en
17ol ,
en un volu(Jle
it~-foli•;
&
M. Nelfon fit •mprimer en
1713,
en trois
vol. in–
s~.
les
fermons de ce t ill ull:re éví!gue' précédés de
fa vie, dont on trouv era l'extrait daos la
bib. an,rl.
tofn. l .
Pfll•t .
/.
Le plus fameux des ouvrages de Bull ell fa défenfe
de la foi du conctle de Nicée,
definjiQ
fitli!i
nic,en4,
Qxo11ii,
t6S6,
in-..¡.
111 •
~ ~
Arnfteraam
ló~s ·.
L'aureur
s'y propofe de prouver que les peres des trois pre–
miers
fiecl~s
onc cru la divinité de Jefus-Chrift
&
fa
coníubllantialité avec le pere, & par conféquent que
le
concil~
de Nicée n'a f¡¡ic qu'établir la doétrine
conllante de I'Eglife depuis
1~
naiílance du chriflia–
nifme.
Non-f~ulemenc
les Socinlens penfent bien difftf·
remmen~,
mais Epifcopius qui n'écoit
poin~
focinien,
prétenli que <;'étoit parmi les difputes &
1~
crouble,
que
1<:5
peres de Nicée avoient dreílé le fymbole qui
porte ·leur nom. Zuicker a démoncré daos fon livre
intitulé
/r(nicum irmicorum,
qlle
lei pe res d.e Nicée
4toienc les auteurs d'une nouvelle doétrioe;
~
Cour–
celles
~
trouvé !es raifons faus •réplique. Enfin le pere
Petau accorde aux Ariens que les doéteur,s chrétiens
qui précéderent le concite de Nicée, n'étoient pas
éloign~s
de
leurs opinions.
D'au~res
favans "Oot ré•
pond~
au doé\eur 8ull, que tour fo11 ouvrage rou–
loit fur une forte de rétinence, en Luppofant que le
conoile de Nicée étoir daos te meme fentiment que
nous fur la Trinité
¡
au
lieu que ce concite recon–
noifloit,
· ~
prqpremenr Parler, trois dieux égaux,
contre i'opiQidn des Ariens, qui
les croyoienr iné–
gaux
~
ou plutbt quí croyoient que le pere feul éroit
UieQ
dan~
le tens propre. Aut1i le favant Cudworth,
loin de défendr" le concite
d~
Nicée,
a
déclaré qo'on
ne pouvoit pas regarder fa doélrine romme étane
plus orthodoxe que celle des .A.riens.
Toutes ces-
r~flexions
11e
détruifent point le dogme
de la diviniré do fils de Dieu; elles tendenc feule–
meut
a
j~lli&er
<¡Ue que(que vénération qu'on doive
av?ir poqr les premiers· peres de l'Eglife, ils ont
ét~
fuJet$
~
-l'erreur, paree qu'il$ étoient hommes comme
·
· nous.
l.