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114

WE- 1

WEINGARTEN,

(

Qéog. r11otl.)

abb:~-ye d'hommet~

de

l'«~rdn:

de S. Benojr, en l).llemagne,

~ans 1~

Suabe,

~

une Jieu

e ap

nord eft de

Rav~_ns!>o~r~_,

a

quatre au nord <lu

ll.lc

de Gonllance,

~

a

dcm•·heu.e

aii

~ouc!)anf

d'.t\lr

dorf.

Son abbé

a

le fecoud ra!lg

parmi les prélats du banc de Suabe , Vlufieurs pnn–

cc~ d~

la JllaiÜ>n de eaviere Qnt lc;ur fépuJture

d~O$

cerre

abb~ye,

qu'on 'dit avoir été fon(ite par ,Pep1n.

WEINtiElM, (

r;;og.

fi!Q:J.)

perite viHe

d'

Alle•

magne daos le palatinat du Rhin, auJs: contins de l'é–

leélorar de

¡\1:~yence,

dans

1~

B,ergflraat,

a

2-

Lj_eues

a

l'orient de Worms,

~ . ~

trois

:w

nord de-

f:Je•de~berg , C'ell cette vil)e q.ue

Corneille appelle

Vql–

nen.

Oll

o~

pet:Jt auere commettre que plus grande_

faÚte daos

pn

diélibnnaire géographique

1

que d'.e{};ro–

pier- les noms.

Long.

de Weinbeim,

;~.

2../.,t1t, .49,

n-<D.J.>

-

.

· WEISSEMBERG,

(

G!o!·

mqd. )

~ille

de

l'~mp•_re Ruffien, daos I'Efihonie, au

quar~1er

appelle

Wl–

ril!,

·ane7;

pr~s

dQ go

l fe de· Finlaode, au midi

d~

Tots..

lJeur!!, entre

Itev.el

&

Na-rva.

WEISSEM

BOUR

G

ou

WEISSEMBOURG en

Wargaw , (

Géf!$_·

mod.)

en . latín

Sebujiup,

ville de

Franee daos

1'

l).lfªq:,

a'u

pays efe WafgawJ -rers

ht~

fror¡tier~s

dq

p~larin<lt,

fur la rjviere de J_.auter

~ ~

~

jieues

a\J

fucf-ou~~

de Landau,

a

IQ

au

fud-o~ell

de

Philisbourg' &

a

IQ8

de raris' Elle

e~ ~l}ef·h~u

q'un pailliage,

&

a été libre

&

impé.rinle.

. Elle s'appelle

Wl!ijfolf!bpurg

en Wafgaw, po?r la

dillinguer d'une

aun·~

ville aulfi nommée

Weiffim·

fJourr,

ql!i e!l du cercle de Pranconie,

&

qui ell con·

nue fou$ le nom

d~

Weiffembourg

m

No,dgaw .

Bea-

.

tus Rheqanus

pré~end

que

Wtijfemb(Jurg

en Wafgaw.

¡¡

été la

d~OJeur~

de-s

anciens Sehufiens,

&

qu' elle eq

a

ret~nu

le no

m.

Ce qqi eíl <;Qnll:¡nt,

c'~!l

que cette

ville eít

ar¡ai~nne;

elle

étoi~ ~QJmu~

au lepueme lie–

cte; torfque Dagobert, roi de france, y fonda un

rnona(ler~

ou fa filie Irmine eíl enterrée;

~

$Uquel

il donna de

tres-grand~

biens'

en~r'aq~re~

la feigneu.–

rie de

Weiffemb~rg ~

d'autres .Yílles du voi4nage,

qui font vénus au pouvoir des

~omtes

Pctla;ms du

.Rhin,

&

de

quelqu'a-utr~s

princes.

~e

mc!me roi Qagqbert fit

préfen~ ~

l'éalife de

-Wtijfombotlrg

d'une couronne d'argent

dor~,

dont

la cu·conférence étoit de

24

piés. On en 'a fait

d~~

puis une femblable

en

cuivre,

~ ell~

eft fufpendue

p~¡ns

la

grand~ ~glife,

En 1626, la ville fut enfePmée de muraille$ par

l'abbé Frédéric. Son fucce!feur f;cjelir¡ la fit entou–

rer d'un folfé

1

&

la forrifia

de

quelqqes boulevards ,

Pans la fuite,

le~

habitans ay:¡nt obter¡u divers pri–

vileges, fe renclirent inMpendans des abbés,

&

fu–

ren~

resus au nombre des

villeslibr~s

&

franches de

l'ernpire avant le qu inzicme

!ice!

e,

J_.ouis

XIV,

prit

Weiffimbour/l

en

¡67~,

&

1~ fi~

démanteler . Elle fot réünie

a

la -France avec les au–

tres villes

cle

la préfeéture

~rl

I68o,

&

le

~raire ~¡;

Ryfwick a confirmé c'"cte réunion.

Lont·

2.~.

38.

Jattt,

4-9· 3·

(D.

J.)

.

W

l'.TSSI!:MBOUllG, (

Géo$· mor/.)

ou

Weiffombourg

tn

Nort/gaw,

pe tite

~

chetive vil le impériale

d'

Al–

lemagne, daos le cerde de Franconie, íur le Red–

uirz,

a.

fi~

lieues

au

nord de Oonoawert.

J,ong.

28.

2.3.

lattt.

48 . 37 . •

.

Merkli~u¡

(

George.Abr:¡ham

J,

médecin, n:¡quit

a

Weif[embourg-

en

Fr:~nconie,

l'an 1644

, & moun

it en

1702 , l gé

de

~8

ans . Ses principaux

onvrag.es

font

J o,

traflr~tu.r

-de ventojitati.r JPin,e (4

víffjmo m

orbfJ.

:2.

0 •

Lindenitt.r renovattiS,

Nuremburgre 1686,

Ílh¡.•.

3°,

'lraélatu.r

phyjico - m~t_t/ifllS

de

jn~anto"!l!lltis.

11

a

encore parfemé quantité d'obfervations médicina.

les fort

rna\)v~ifes,

les

éphémérid~s

des

curieux de la

nature , Le p. Nicéron l'a pris pour un homme

illu{~

tre,

&

a <fonné fon

ar ~iclc

daos fes

tnémoiru, tom.

)(lll.

p.

179·

&f

foiv .

(D.

J.)

W~ISSEM~O t}RG

,

(

Géog.

mo4.

)

ou

Albe-Julie,

petite ville ,de Traníilvanie, capitalc d

1

un comté,

pr~s

de

1~

riviere

~'Ompay,

qui fe joint au-deffous

a

la Marifch, Elle a été l:t

rélidcmc~

des princes de

Tranfilv:¡nie~

& eft épifcopale. Son

~v~ché

fttt érigé

en

~696,

par le pape {nnocent

·xq,

¡:,owg.

-4-2.

lat#,

46,

30·

.

WEISSENFELS, (

Géor, rnot{.)

perite villq d' AI–

Jemagne, en Jl:1ifnie, au cercle

d~ Leipllck~

fur la

Saala.

Lon~.

30.

~)·

latit.

)I.

2.3.

WEISScNZEE

~

(

G;og.

tnod.

)

bourg oQ

petit~

ville d' Allemagoe'

~an• .

la Thuringe'

a

li~

lieUe$

tN~rfurt,

Elle.

el\ c;hef lieu

cl'uQ

bailliage ,

'

-

1

1

1

WEL

.WEITZEN

!JII

VEITZEN

.ou

VATZEN, ( Gio,r.

fllotl. )

ville

d~

la haute H.oogrie, fur la gauche

du

Danube ,

~

cinq milles au nord de· Bude; c'ell: une

ville

~pifcop~le <l~pendante

de l'árcheveché de fitri–

~onie,

Le

pril)ce de Lorraine ...enlevll certe place aux

furcs l'al) J68<f; mais le féraskier bacha la reprit fur

les Impéria_ux,

&

en

fit

fauter les fortifications.

Long. ·

36.

¡o.

lattt.

..

7.

1).

.

WELII):A-RECA,

L~,

(Gfog.

mod.)

ou la

Mui–

tlo'l/f,

ri-viere de ,l'empire ruffien , Elle prend fa fource

aux

~ontins

de la f_ithuaQíe, daos le duché de Plef–

J<ow,

~

fe

perd dans le Iac de ce nom.

WELLIA·TAGERA ,

f.

f.

(Hijl .

n{lt. BotAII.

I!Xot.)

plante filiqueufe du

M~ labar;

la fleur eft tétrapetale;

{es (j liqu-::s t'ont long

u

es, piares, divifées en cellules

tra'nfverfales qui contienneor les (emences. Cet !!r...

brilfeau s' éleve

a

la haureur de cinq

a

fix

piés;

il

ell

toujours V\'.'rd , On fe fert de fes fleors

&

de fes feuit–

Ies daQS plulieurs maladies. On emploie fes fleurs

avec du cumin,

du

fuere

&

du lait, dans la gonor.;

rhée virulente.

(

Q .

'}.}

WELLS

Uf!

WELl,.ES,

(G~og.

moti. )

en Iatin

Thi!o·

f!odm1t1m;

ville d' Aoglererre, ·daos Sommerfetshire,

a

90

rnilles au couchanr <le Londres. Elle ell: agréa–

ble, bien

b~tie

1

tres-peuplée-,

&

forme a-vec Bath

un f¡ege épifcopal . Le

p~lais

de

l'év~que

n'ell pas

l:oio de la cathéJrale, qqi ell renommée par

la

fculp–

ture

d(,!

fa

fa~ade

&

par le nombre de

f.es

ílarues. Elle'

dépure a

u

parlement,

&

3

droir de

marc

hé. Elle

tir~

fon n.orn dt:J grand

nombr~

de fes puits

&

de fes four–

ces

d'~C"ao

vive. Oans

le

voifinage de

ce~te

ville, on

voit fur la 'rnontagne

de

Mendip une gro[te profon•

de

~

fpacie.ufe, qui donne plufieurs fources d'eaux,

~

qu'on appelle

Ochie-Hole,

mor dérivé du gallois

og,

qui veut di re une

grott(.

Sous

le

regne

de

Henri

VIII.

o o trouva pres de ..:ene grotte l'i!Jieription fui–

vanee faite pour un trophée de l'empereur Claude,

Pan

c¡ o

de J

efus.CI-

)riíl:

Ti. Ola.t1ditu C.efor.

Aug.

P.

M.. 'l'rib. P

ot. f/Jlí

.

Imp. XVI. Di!

arit.

Lot1$·

t).

lattt.

'i

1.

1 ).

Br1it

(

Georges) en la tin

Bullut,

grand théologien,

naquit

a

Welü

en

1634,

&

mourut en

1710,

év~que

d~

Saine-D avid.

Il

s'efl rendu célebre par . plutieurs

ouvrages, ayant

employ~

la plus grande partie de la

nuit

a

étudier , dor mant peu,

~'

fe levant

de

bonne

heure. Ses écrits latins

Ont

été recueillis

&

publiés

a

Londres par G rabe en

17ol ,

en un volu(Jle

it~-foli•;

&

M. Nelfon fit •mprimer en

1713,

en trois

vol. in–

s~.

les

fermons de ce t ill ull:re éví!gue' précédés de

fa vie, dont on trouv era l'extrait daos la

bib. an,rl.

tofn. l .

Pfll•t .

/.

Le plus fameux des ouvrages de Bull ell fa défenfe

de la foi du conctle de Nicée,

definjiQ

fitli!i

nic,en4,

Qxo11ii,

t6S6,

in-..¡.

111 •

~ ~

Arnfteraam

ló~s ·.

L'aureur

s'y propofe de prouver que les peres des trois pre–

miers

fiecl~s

onc cru la divinité de Jefus-Chrift

&

fa

coníubllantialité avec le pere, & par conféquent que

le

concil~

de Nicée n'a f¡¡ic qu'établir la doétrine

conllante de I'Eglife depuis

1~

naiílance du chriflia–

nifme.

Non-f~ulemenc

les Socinlens penfent bien difftf·

remmen~,

mais Epifcopius qui n'écoit

poin~

focinien,

prétenli que <;'étoit parmi les difputes &

1~

crouble,

que

1<:5

peres de Nicée avoient dreílé le fymbole qui

porte ·leur nom. Zuicker a démoncré daos fon livre

intitulé

/r(nicum irmicorum,

qlle

lei pe res d.e Nicée

4toienc les auteurs d'une nouvelle doétrioe;

~

Cour–

celles

~

trouvé !es raifons faus •réplique. Enfin le pere

Petau accorde aux Ariens que les doéteur,s chrétiens

qui précéderent le concite de Nicée, n'étoient pas

éloign~s

de

leurs opinions.

D'au~res

favans "Oot ré•

pond~

au doé\eur 8ull, que tour fo11 ouvrage rou–

loit fur une forte de rétinence, en Luppofant que le

conoile de Nicée étoir daos te meme fentiment que

nous fur la Trinité

¡

au

lieu que ce concite recon–

noifloit,

· ~

prqpremenr Parler, trois dieux égaux,

contre i'opiQidn des Ariens, qui

les croyoienr iné–

gaux

~

ou plutbt quí croyoient que le pere feul éroit

UieQ

dan~

le tens propre. Aut1i le favant Cudworth,

loin de défendr" le concite

d~

Nicée,

a

déclaré qo'on

ne pouvoit pas regarder fa doélrine romme étane

plus orthodoxe que celle des .A.riens.

Toutes ces-

r~flexions

11e

détruifent point le dogme

de la diviniré do fils de Dieu; elles tendenc feule–

meut

a

j~lli&er

<¡Ue que(que vénération qu'on doive

av?ir poqr les premiers· peres de l'Eglife, ils ont

ét~

fuJet$

~

-l'erreur, paree qu'il$ étoient hommes comme

·

· nous.

l.