1
•
.
1
J
WE· E
w
E
WEAVER,
u,
(Géogr. mo'd.).
rjvier~:~
,d' .l\.ngle–
terre, daos Chettershire . Elle tort de
_i
étang de
Ridfey- Pool, paíle
;l
Norwich,
&
va fe Jetter daos
le Merfey.
•
WEAUME,
LA,
((;éogr. moti.)
perite
rivie.re~e
France, en Provence. Elle a fa fource da
ns le rerr•–
toire
d'
Auriol,
&
fe perd daos la mer
pre~ ~e
Mar-.
feille. Sanfon croit que la
Weatmle
eft l' anc1en
I vt–
linu.r.
(
D.
J.
)
WECHTERBACH,
(
G~og.
moti. )
pet~te
vi
!le~·
Al–
Jemagne, dans la Vécéravie, fur la dro1te de Kmcz ,
aq comté d'Ifenbourg, avec un cMteau.
(p.
J.)
vVEDERO, (
Géog. mod.
)
ou
WERO, ¡le de la
M anche de Danemarck, entre les iles de Sarnfoé &
de Syro, done elle eft éloignée d'environ trois milies.
(D.
J.)
WEDON,
(
Géog. mod.)
bourg d' Analeterre, daos
le corneé de Norrliampcoo, fur le bord de l' Avon •
Ce bourg n'a rien de remarquable que fon ancien–
neté, car
il
a écé connu rles Romains fous le, nom
de
B,snnavemza.
Le roi Wulphere
y
a
eu autrefois
fon palais, que fa filie convertir
en
monaflere.
WEEL,
(
Géog. 1/Jod.
)
ou
WEILE, perite vil!e de
Danemarck, dans le Norr-Jucland, au diocele de Ry–
pen' fur fa cóce orienta le'
a
4
lieues au nord de
Kolding.
WEELOCK,
LE, (
Géog . m9d. )
perite riviere d'An–
glecerre, dans
la province de Cheller • .Elle tire fa
fource de trois ruiífeaux; fe jette daos la Dane, apres ·
un cours de
u
milles.
(D. ].
)
WEEN, (
Géo,r. mod.
)
ou
HUENE, tle de Suede
dllns le détroic du Sund. Aprcs que le Danemarck
eut cédé
a
la. Suede la Scanie, · les Suédois réclame–
rent encore
Wun
comme une dl!pendance, & les
Danois la réclamoient comme appartenante
a
la Sé–
lande. lis étoient fondés fur la raifon,
~
les Suédois
fur la fupériorité de leurs forces qui
les fit triom–
pher. Depuis ce tems, ils polledent cette ile remar–
quable par les ruines du fa meme chAteau d'
U
rani–
bourg, aurrefois la demeare de Tycho·Brahé. Voici
ce qu'en dit le cornee de Pielo, daos une
l~ttr~
a11
chev~lier
Qe la Vieuville,
~crit~
Cfl
17p,.
,
e efl-la
qtee
te
áivin génie'
,
Sous
les
auJPices
t{'
Uranie,
,
Avoit étabti
fon
{éjour
.
,.
La
.fe
remarqttoit. cette tour
,
Aux
aflres par lr1i conf{¡crée,
,
D'flu , perf(lnt la votite azurée,
,
11
:1!17ta de poler atiX dieux
,
Le
{ecrel de t'ordre des 'ietiX.
, C' etl-a-dire, pour m' ellprimer plus Qmplement,
~.
que ce fue dans ce lieu qu'il compofa fon lylleme
,, du monde ,
&
oii il fit Mcir le chareau d'Urani–
;, bourg, avec l'obfervacoire de Scellesbourg, dont
,
lt!s !iefcripcions nous donnent une li belle idée,
íi
" l'on s•en rapporre
a
ce qu'elles difenc.
, L'ile de
Wern
é~oit
alors l'afyle, ou plutót le
,
temple de tous les ans; car oucre les endroits
., deflinés aux études aflronomiques , l'on y voyoit
,
auílj ,fes laborarJires, des manufaélures, & des
, attel iers de diiférens geures, wus
íi
bien difpo·
,
fés, que f:¡qs fe gener ·daos
3lJCUn~s
.de Jeurs -ron–
" élions partjculieres, ils concoqroienc tous au but
, commun de fe perfeélionner les uns les aucres,
,. par une étraite correfponda11ce.
11
n'y avoit pas jufqu'aux Mufes, graves ou ba–
" dines, qui n'
~ullent
fa
leur place; mais ce qui
.~
m'en auroit touché davantage, c'efl que le mal-
'
,
tre du lieu, continuellemenc entouré Lj'une foule ·
~.
de difdples que fa réputatien tui attiroit de tous
~·
cOtés, n'épargnoit rien pour leur faire troqver daos
,
fa retraite, touces les douG!eurl!
&
roures les com–
"
m?~ités
de la vie. en meme tems qu'il leur fai–
,
fott trouver dans fa converfation,
&
daos fes lu·
, mieres, tous les fQcours qui pouvoient applanir
,,
1~
chemih des fciences les plus relevées; c'étoit
,,
par-~ou~
des promenades, des jardins
&
des bof-
~'
<JUets
charmans .
·
· ·
WEE
.,
Ttls on nou.r
p~int,
dan.r
nru
vie11z
~gu,
.,
Le.r Socr11te.r
&
lts Platonr,
,,
~ous
de dtiicitux ombr#gt.r ,
.,
Dtmnant lturs (ublimes lt;on;.
, 11 ell
vrai qu'a la honte dn pays,
oo
pour mieux
, dire de la
na~ion,
on ne laiffa pas long-tems jouir
, ce grand homme d'un loilí r
fi
noble
&
fi
bien em·
, ployé.
ll
fe
vit bierHI!'>t dépouil ié d!! fon
Y
le, forcé
.. peu-A-peu
a
quitter COllt-a•fdit fa patrie'
&
l'oú
, pout}a la r¡¡ge jufqu'a f;aire ab<mre tour ce
qu'lt
, avoit faic confiruire, de forre
,
Q!!'il n'en refle auctm fimtlemcnt,
,
Et
qu'
a
fHÍne ¡¡tt}otlrf/'hui jur
f
berbe
,
D'une demcure
ji
jilperbe ,
,,
Reconnoft·tJ11
/'
emplacemef)t;
,
Mais , malgré toute la ji1rie
,
Q!1'ont exercé co;ltre ces lieux
, ,
L'
injufl_ice
&
la barbar;,,
,,
/Ir
re{leront toujouts fameux.
,
Toujottr.r
¡/e
üur antique ¡;loi"
,
lis rappel/eront l• mémotre ;
P
Et
toujour.r
~
lmr
J!ul
aJPtfl
,
"
o,J
flra
foiji
de ri/jJpf/.
, C'ell
du-moins ce qui nous arrive chaque foi$
, que nous tournons les yeux de leur
el»
té,
&
ce
, que l'on éprouve bien plus fen,liblement encare;
,
qua~d
on les va voir de pres, comme nous times
, ces ¡ours pallés. Je ne fai
rn~me
s'il
n'y
a pas que!–
" que chofe
a
gagner pour eux dans l'état
ol)
ils font,
, &
íi,
en géoéral, un air uo peu délabré ne lied
" pas mieux
a
des endroits
c~lebres'
que s'ils étoient
, .daos tour leur lullre; car alors l' imagination, gran–
" de embelliífeofe de fon métier • cravaille feule
a
" nous les peindre' ne manque guere
a
leur
pr~ter
, des charmes que peut-etre ils n'ont jamais eu,
~
Nous r¡¡pportons ce morceau plour confirmer le dé–
tail que nous avons deja faic d'apres les hifloriens da
tems, au motUll ANJBOURG .
(D.
.
t .)
WEERE ,
(
Giog. mod.
¡
ou
WtRE,
perite ville
des Provinces-unies, dans l'ile
de
Wall:heren, avec
un port,
a
nne lieue au nord-ouell de M iddelbourg,
avec tire de marquií3t.
[,ong.
21.
17.
latit.
)I.
30.
(D.
J.)
WEERT,
(
Géog. moti. )
petire ville des Pays bas,
dans
1~
Brabant, au quartier de Bois-le-Duc , daos
le Péeland, a
4
licues de Rurempnde .
Lont.'
1. 3. 29.
lat.
c¡I.
9·
Il . y a dans cecre perite ville un couvent de reco.:
lets, un
prieur~
de chanoines auguflins,
&
un mo–
os¡flere de rel igieufes pénicences, fondé par Jean de ··
Weerr, natif de cecre ville, done
il
pric le nom.
Cet homme d' une nai lfance obfcure, s'éleva pal'
fa valeur au plus haur grade mifitaire,
&
rendir fod
n?m tres -céleb re .
11
commen<;a fa fortune d' une
ma–
ntere forc éconnante .
JI
apprenoit fe métier de cor–
donnieF; "fon maftre le battit, il s'engagea
d~ns
un
Fégiment de troopes allemands qui éfóit
a
Weert .
Bien~ót
i1
fe fit diflinguer, &
:¡pr~s
avoir pallé d'une
mantere brillante par rous les grad!!s milicaires,
il
devint vice.roi de Boheme,
&
commanda11t de Pra·
gue,
o
u
il
mouruc vers l'an
166;.
C'efi lui done le
nom,
apr~s
avoir fait grand bruic daps les nouvelles
publiques, recentit en fin daos rÍos chanfons
fran~oifes.
On
ei'¡
fit courir un grand nombre
a
la cour &
a
b
ville, ou
il
fervoit de refraio• .
·
'
Ménage voulant prouver que nous employons éga–
l~ment
le mot
tutiej'qtle
daos le dilcours familier, poar
dtre
tm
4//emat~t(,
cite
1\1.
de .t\1ontpléfir, qui
a
die
daos une de fea chaofons:
,
Faut-il
fi
/e'Der'
ji
matin,
Dit le
coq~te
de ,f'iefque;
0,1
ne dort non plus qtl'un
4vecque
e~
otut(ifque
.
Mar1g_r(-bieu de
/,s
nation:
Le
qiab!e emporte Gaffion
•
E t
Je~n
tle fYeert
.,
'
Ma¡:lemoifelle
1'
Héritier nous apren!1, dans le
Mer·
1
eure
g_11l1111t,
'd'
AvriJ
1701., ,
1'
origine de ces chan–
fons .. Elle dit que Jean de Weert s'etant rendu
mafrr~
·
~e
plufieurs places daos
1~
f.icardie, porta la
ter~~ur
Juf9u_'
a
u• portes
d'
4mi~ns ~
pl\r les troupes qu'il en.,
voy01t en
· p~r~i !
Cette terreur
fe
répandit jufque
daos