- viT
VIT
une mine tres-mc51angée, qai conrient du fer, du coi·
ciné
a
blanc, foic au fo leil ,
Coit rar
le fe u ; on
la
vre, du zinc,
&
du plomb; il renferme [ouvenc des
mee dans une coroue de gres bie n lucée, que l' oo pl3-
porrio
de cauces ces íob/lances.
ce dans un fo urneau de réve rbere ; on y ad.,pce ur
1
On rrouve quelqot!fois de ce
vitrioJ
bl aoc
ro
ue for-
grand ballon p,ercé d' un pecir ero u; on lutte bren
mé
par la nawre, daos les fourerrains de
h
mine
~
les j()intures des vadleaux; on commence par donner
Ramelsberg, au
Hartz,
daos le "oifinage de la ville
d'abord un feu doux, de peor de briíer les yaiíl eau x;
de Goflar- . Mais c'e/l par l'art que l'on en obtiene la
enfuire on donne un fe
u
allez violeot poor
(;
ire ro
u_
plus .grande quanricé. Pour
cet
efJ"er, on
ommence
gir la cornue que l'on tiene dans cet étac pendant
p.~r
griller la mine, qui ccillJme
nou~
l' avons obfervé,
erais jours
.Se
trois r¡uits. Far c.ecre drll illation on ob-
eil:
tre~-mélangée;
apres le g rillage on .lave eerre mi-
tient d'abord une liqueur flegmacique, un pe u acide
ne d!!nS de l'eau, q'ue l'on ldi fl
Jéjourn er pour qu' el·
qu e Pon nomme quelquefois
ljf,:.jt
ti~
vitrioJ;
en ~
Je
fct claritie. Alors on la décanre, & on la veríe dans
fui
re
on obtient uae liqu\!ur pc!tante, qu1
efl un
aci-
dcs chaudreres de plomb, ou on la fait bouill ir; on
de ,
& que l'oo a nommé tres-im¡;lroprement
hui/~
d
11
Ja
laifle rcpoíer de no
u
vea u , apres qu'oi on
la fait
vitriol
&
qui eil: d' ur•e couleur
jaun~rre.
ll retle
cryfbllifer. On calcine de nou veau
les cry l aux de
daos la coruue une fubtlance rouge, íemblable
a
de
t~Ítriul
blanc q'ui
le
fónt form6; Ón les dill out dans
la terre, que l'on nomme
eo/aJthar;
cecre fubtlance
de l'eau, on lai
lle repofer la di{folmioo; on déaante
attire l' huimidité de l'air, tanc qu ' elle conrienr quel-
enfuite la parcie
q.uiefl
.el
aire & !impide; on la fait
ques portioos de 'l' acide, mais ell e ne l'hurneéle point
bou\llir de nouvean, & loríqu'elle ell devcnue d'u•
loríqu' on en a. challé tour l'acide . En lavant ce co l-
ne
confillence' folide, 'on
la met daos des n1oules
cothar, on en retire un (el blané, que Jlon nomme
triangulaires, oñ ce
vit'riol
adteve de fe fécher:
&
gil/a vitrioJi;
ce qui n' arrive que lorlque
Le· vitrioJ
~n
l<r
'débi~e ~e
ce,te maniere.
~algré
ces
préca~-
doot on s'ell feryi pour
1~
diil:illacion, conténoit de
t1ons, ce
tJitrtoJ
ne peut
~are
que
¡:n!s: mélang~,
quo1-
l'alun.
que le zinc en fa (fe le principal ingrédient. En effer,
Si
l'on veut conceqcrer
&
renclre plus aélif l'ací-
en
peut en l'etirer ce demi -métal; pour cela l'on n'a
de
vi~rio~ique,
o u ce qu'on appelle
!'hui/~ ti~
vitriol-
qu'a diffoudre le
'Oitrio.l
bl~nc dan~
de Jleau; oo pr6-
on o'aura qu'a la merrre daos une corne de vei're
cipirera la dill'olucion par un allúli
fi~e;
on
m~lera
bien lurtée, on la metttta daos un fourneau de réver-
le
précipité qu'on aura obtenu avec du charbon pul-
bere ,.
~n
y
adaptera une
alon~e,
au bout de laquel·
vérifé; on me erra ce mél!lnge ' en diil:iii.:Jtion daos une
le
OFJ
a¡ullera un bailoo percé d'un petit trou. On
.:ornue de verc;e,
&
l'on tropvera qu'il fe fera ana-
aura foiq, <!e bien lutterr- les joinru¡¡es
des
vaiffeaux
¡
ché
d11ns le cal
de
la comue du zinc íublimé , qui
on commencera par donner un feu doux,
&
en fuire
m~lé_aveo
le cuívre
1
le jlonira: propriécé qui
c~ra-
on
l.e
rendra a(!ez fort pour faire houillir l'acide
vi-
atrite ce
demi ~ méral.
Jloyez
ZJNC.
On volt par ce
trioli'lu~.
Cette méthode efl de
M.
Rouelle' qui
dl:
qui .précede. que q.uand on v_oudra avoir .du
v!tríol
parvenu
a.
obten ir. un a
cid
e
vitriulit¡u~
cres-concen-
blan<:, bren pur, le plus sur lera de le fa1re
for-m~-
·
tré,
&
qu• a le double du poids de l'eau. Pour cet
ane, en combinant de l'a cidt; vitriolique avec du zinc.
' effec,
il
prenq du
vi(riol
c31ciné juCqu'a rougeur;
il
L'alun, comme nous _l lavons fair obíerver efl aoffi
le mer dar¡s une-come towre chaude, de peor qu'il
un vr:ai
vitr.ir1l ,
il
eil: formé pa u
!;;
combinaiíon de l'&ci•
n'attire r'humidité de l'air,
&
il dillille
a
grand feu¡
de vitriolique
&
d',une cerre done la narure ell peu
par ce moyeh on obrien, ce qu'on appelle
hHile
f'"-
connue qes chimilles;
M
Rouelle la regarde comme
ciale de vitriol,
c'ell un ac:ide auffi concentré qu'1 e(l
une- .rarr.e
vége~aJe ~rotluice
fur-tout . par la
déco~-
p~l~ble. L'<~~ide ;itrioli'qt!,~
attire tres.fortement l'hu..
pofirroo des bo1s qu1 ont été enfevehs en rerre. Ce
mrdrté
de
l'arr,
&
avec d'autanr plus de force qu'il
favanr académicien ·
crói~
que tollt l'alun qui íe rrou-
ell plus <:'oncentré, & a\ors le mélange s'échautfe
ve tG>ut formé daRs la na tu re ell produir des volcaos
confidérablement.
~
des _feux íoucerreins.
11
eft cerca in que ce fel fe
L\acide
vitriatiqt~e dih~ut
la craie; & de leur .com-
rr.onv.e en grande abondance en Italie, 'pres du
V
é·
bin'3ifon, il réf'ulte un le l que l'on nomme
fílénite,
fuve, de .l'Etna, pres de
Ro~e,
daos la Solfatara,
&c.
qui exige, fuivant
M.
Rouelle, rrois
cen~
forxante
on
tire ¡¡ulJi l'alun de' quelques rerres graffes
&
bitu-
fois fon poids d'eau ·pour
~ere
mis en drílolution.
mineuíes qui (e trouyent pres des charbons de terre,
Jloy~z
ShÉNITJ!:.
&
qui
paroiflen~ fu~mées P'\~
la
déco~pofirion
de
L'a~ide 'vitrioJi~ae
combiné·a'vec un íel alkali
.fix~,
bois · foffiles & brtumweux.
produ•t un fel· neutre, que l'an nomme
tar·&r~
vttno·
. On
donne quelqoefuis aux différens
vitriols
les
té:
ce fel cryllallife en hexagofle, il ' ne fe décom-
noms des pays d'ou ils
~ous
vienoenr; c'elt ainfi
pofe pas au plus grand feu, c'ell un ercellenr purg:r-.
qu'on dit du
vitriol
roma
in,
d'·Hóngrie, d' Anglecerre,
tif. En expoíant de l'alkali fixe
a
l'air, il
fe
forme
de Chypre,
&c.
Ces
vitriols
fonr plus ou moins purs
un tarrr-e vitriolé
tout
Íefllbla
ble.en rai(on du frJin que l'on apporte
¡¡
les faire. & de
Si on
~ombine
l'acide
vitrw/
iq.ut a \leCun fel
allca..
l.l
na~ure
des fubllances d'ou on les tire. Ayan.t que
li volaril, on obtienr un .fel neucre, q.ue·l'on. nomme
de 's'en fei'vir daos les Qpératic}ns de la chimie,
'il
ell
fil ammoniac11t ficret de
GJ~ub~-f.
a
'propo~
de
l~s
P.urifier, pour les
~égager
des
~~a~ie-
Ce_t
acide combiné .avec le principe infiammable,
res
écrangere~
qut peuveu.t
s'~tre
joro
tes
a
ces
-,¿ttrtois
conflrtue le corp'
~~e
l'on .a_ppelle
fouft'.
Voycz
par le peu· de loi)),
que
l',on
a
pris daos les atteliers
SoUPRE.
'
·
ou
on les ·travaiHe en grand; pour les. purifier, il
En combinanr l'acide
vitriolique.
avec de l'huilc
fa
ue oifloudre les
~it~·íoi'S'
dan'5
de
l' ...
au pure' filrrer
efl oncielle de térébenthine. on l?roduie une
r~fine
ar..
la
dillolu~ion'
la faire évaP,OI'er, & eníuice la poner
rificielle qui reffemJlle beaucoup
a
do biturne.
Cet
dan5 un Jieu frais pour qu'dle fe cryllallife. On poor-
acide agit auffi fur les !miles tirées par expreffion.
.
ra
t
s'·il en ell befoin, réitérer plufieun fois cette•opé-
L'acide
vitriolique
combin
é avec l'efprit- de· vin ,
ratron. Pu ce moyen, chaque
t1itrio/
donnera des
. bien déflegmé, donne l'acide
TJitrioliq.uevineux vo,
cryllaux o u verds, o u bleus, ou blancs . Le
vitrio/
latil , conou fous le nom de
liq11~u.r éthh:é~
de Fro-
marciaL íera en lozánges o.u en rhombo'ides, uonr les
beni.usoo
d'hher.
Jlo~z
l'a-rtick
ÉrHER.
On n'a
l10rds íont difpoles en bifeau ou en pJaus rnclinés.
ríen '
aajouter
a
cequia été drc «ans c er article, fi-
Le
vieriol
bien f' ra
:~uffi
en rhombo'ides,
&
la furfacé.
non que
M.
le comte de Laurl1guais a découvert de-
íCra en dos d'ane. L'•alun ¡fonne .des cryll.aux heu-
puis que.
l'ét>her
efl mifcible avec l'eau; mais pout'
go.nes
a
c6tés inégaux. Le
'VitrioJ
blanc donoe des
qu'il y f0it enrierement melé,
il
faut joinare dix par..
crylhux oblongs q'ui ·anr la forme d'une hiere
a
en·
ties d'eau contre une
d'éche~ .
terrer les mores.
·
· l 'acide'
vitriotiqr1~,
íur-tout
qua.ndil ell concen..,
Toutes les fois qu'on diffout 'du
vitriol
marcial,
il
tré, aait a-vec une tres-grande force fur les íubllan-:
fe pr.écipire
au
fond de l·a .diftolutiori une terre jaune ;
..:es animales & végérales qo'il décompole. Lorfqu'on,
q';li' llll produire IJar la décompolit}on du fer qui ell
en
m~le a~ec
une g-rande
qua~tiré
d' eau
&
de fuere,
conrenu dans t'e fel. Cette terre
pl(JOc
ell ce qu•on
on peut faire une eípece de lrmonade rres•agréable,
appdle
l'odll'e
foé!ic~;
li
on 111 calCine, d ie dr:vient
&
m.ile pour ceux q,u i font de long-s voyages fur mer,
d'un rouge a(Jez vif.
On
en
fait. le crayon rouge,
&
&
qui
ne peuvent fe procurer
dú
cicr-oo. Cecee
1 -.
une coulenr propre
.a
rervir ao peintres .
quellr ell rres-raf.rat.chiflanre' mais il faut ob íervcr.
Le
'1JÍt1·ioJ
fe Cdlc.ine
a
l ~a ir,
& ' f,ur-tooo au foleil,
de. ne. mettre que quelques guucces de cet acide {ur
&
s'y
rednit en lme poudre bfancf:!e, que
1'00
OOm•
UO
~ 'pinte d'eau.
me vulgairemet'tr
poulir~ d~
Jjmpathú.
'
l.esmhnoires de l'académie.
r;
o.ya/~d~ Su~d~
nous.
C'ell par la ditHIIacion 'que l'on íépare du
vitriol
apprennent
un
fecrec tres-urile pour confer ve r le bois.
1
cide qui . le contliroe, & que l'on nomme
aúd11
vi-
~
charpente contre les vers, contre
le~
inj ures
de
triofiqJI/..
l.? o.m
c:et¡. effct
, .tm
PJ:~Qd
du
vitrioi
cal-,
l}air-
&.
con
e,~:
e
l'humidité ;. il conGfte
a
tre.m.fte r~
.ces.,
Teme
XV
JJ~
R
r:
b'o1s