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VIT

MC!I

,.a,•rtiettnellas aux r.aoineit

dés ab(eitéi,

r~r-a

oue

para.bo1e.

1/Qy~z

PARABOLE.

P~~·

m.e.furer un'

f!lt~Jfo

q,u·!Nconqae,

d'ufile

ma–

nier~

CO

nftanre quj pui{Ie, fervir

l

la

COIBparetl

a

tOIJ–

t'

_.

,tst.re

. vit~Jfe!

oo

prefld

~e

quofi.ent

de fl efpace par

le

te

ms,

íuppotant

qu~

!C'et eí)>a<'e. íoic parcouru,

.en

wnu

de cette

v.ittjfo

fuppofée

con~ante.

Si pa:r

.exe.m–

pl~

un corps, avec fa

~~t~Jfe

atluelle, pouvoic par-

. S

ti

d

d

·

·

J

0

eour1r

::>

pt. s en

,40

econ es

e

r~ms,

on aurolt -

.

.

40'

eu

~,

pm¡r ex

primer fa

vltt(fo,

eníorte que

fi

o

A

'CO.nJparoft cette

vtujfo

a

ceHe

cl'u.n

autre COi'pS qui

fer.oit

-90

piés

~o

J

lecoode,, coQlme on

tr<~uv~roit

de la ml!me maniere

'Jo

ou

pour cetre nouvell.e

vt-

11~,

on recormol troit par

ce

moyeR

qu~

le

rapport

de

ces

vtu.!fe~

efl. celu

i de l.

a

J~

'

f

étant en

g·~néral

l

'efra.ce

,

&

t

te tems,

f

t

efl

la

'6/(te.ffi;

p~urvu

que

fe mou ve

ment fort unifo.rme:

~n

pel;i'c

f3ire une ott;eélion

afl.ez

foodée fur

cettf

me–

{ure lje la

t~ttelfo.;

OIJ

díra

que

l'efptcel

&

le tems

ÍO(lt deur quaumé$ hétérogenes,

qtd

ne

peuven~

ltre

comparées,

~

qq'on n'a point

un.e i.Jée

clair~

du

q~otr~M

f

t;

a

cel~

il faur répondre

que

cette ex–

;t-~tfieo

·ae la

'fiÍteffe

ne

Ggnilie

a~J.tre

chofe, finan

qu.e les

fJiteffi.r

1

de

<teu~

corps font coujours t:ntr'el–

l~s

,comme les quotiens

de~

efpaca!i divif¿s

p¡¡r

les

r,ems,

pourYu~

que Pon rep.réfente

J~s efpa~es ~

les

tell)s par

det

nombre' abflraits qui aieat

en~r'e.uJC

le,

m~m~

rapporr_que ces

el

paces

&

que

~es

tems.

Vo,y~

la fjn

de

l'll'llltfl/~ ~.~U4l'L<'N.

-

. Si le OJGuyement elt variable, on le fuppoíe

con–

ftant

peod~rlt ~a

defcFip,tio.o d'une partie infiniment

petite

.df

d~

l'efp;rce,

&

on exprime alors la

fl#e/fo

par

t!.f,

dt. Voyez

MouvEMENT.

, VhESSJt

ciNui'IJiu.

V.Q"jtz

Cm~uL .UR. Il .

Vir e~s e

d11

(on,

d,t-

la

l11mie11e,

t/u

vN.H,

(fe. Poy...

SoN,

luMJERE,

VJN'Ii ,

&c.

Vtr~s'i ~ .

(

H'itlratul .

'). •.

l!Qyez

DiP!!NSE, FoRCE.

VlTEX,

C.

m.

(lfiff.

Jt/lt.

Eot.)

genre de planre

a

fleor

mquQpft~le.

qui a deu levres

&

donr la par–

tic

pollérieure ell aJangée en forme de tuy:tu '

le

pií~

til Íort

do cal

ice;

iJ

eij

artaché COiJ)mC Un cfou

a

.Ja

partie

pell~rieur.e

de la rleur,

&

il

devier1t daos

b

íuíte un fruit p11efque fphérique, qui

~fl

di vifcf en

quatte loges ,

&

qui reoferme des. fernences ¡lblo!l–

gues.

To~rnef?rt,

inft..

,,;

hepb.

f/Q,yet.

PLI\JiT!.

. VJTl;\,

(GefJg.

•tnc.)

contrée de la Mé,fie, ou

dll

moins voiline de la mer Cafpienne

&

de

1'

Arménie,

{elon Strabon,

l. /l.

f!·

,os.

Cene contrée avoit une

ville du qleme

fiQOl'

qqe

b~tir~nt

les

~· · iaoes

de

nle:I~li~ ~

(

Q.

J.)

.

VlTllO,

VITOLO,

on

VIfULO, (

Glog. motf)

· ville de la·Morée, dans le Brazzo-d i-Maina,

a

l'ern·

bquch1.1re de la riviere de nlt!me nom, au fond d•un

pnr~

qq

perir golfe q ui fait parrie de celui de GorQn.

So phi

en

croit que c'ell la ville

Jlithyl.e

des ancieos.

en.

·.r.

>

Vrf ;LQ

le,

,V#ol~,

ou

Vitrtla,

(G60(~'·

mor{. )

ri–

Vit;r~

de la Morée, daos

le

8razzu-di-Maina , Cerre

petire riyiere

f~ jert~

daos la mer de

Sapien~a,

ou

elle forme un port ·auquel elle donne fon. oom.

V! TI S,

(

G;og.

~nc.)

fleuve d' ltalie, daos la

qi fpadan ~.

fliue, /.

111:

xv.

le mee Cfltre

leSa–

pis

&

1'

A11e11!~•

au voifioage de Ravenne. C'efl le

rnc!me

fleuve que Tite•Live,/.

V.

c. xxxv.

nomme

U~tn.r,

&

qu'il cionne pour borRe a

ni

Sénone's du

4=bté

du nord.

'T11111

Jeno!lf!.f

re<"t11til]imi ad'f).fl.nllrti11J

1b

Ute

nte jl

umine

11d .IEjim fints. h,abuert.

Cluvier

4

CeiL

~fi.us

prérendeot qu'il f;¡ur lire

Ute~s

daos

¡¡1r~e, J

n~lie

"

de

y;e¡.,.

Le nom moderne de ee fleu.

'(le

e1l

8tvano,

leiQn

le

pere H Jn!ouin.

(D.

J.)

VI'TOLJURUM,

qu

fi!'TUDORUM, (Gé.o.g.anc.)

vil

le de la GJ'!.lle belgique,

dam 1'

Hel vétie, teloo la

tabl,

Je

Po;oucinger. C'efl

Wintert~(Jtl.f.

(

D.

J .

)

VITRAGE,

1~

m. (

1/itr~r. )

nom général de tou–

fCS

les v¡tres

d'l!n

Mrirnenr.

(D.

J.)

V~Tl~All

.. ,

l. m.

1

Arehit. )

grande fenlrre d'une

•glil~.

P.

U

d'unc: balilique, avec

de~ ~roi(¡llons

de

piem;

QU

de fer. (

D . '

J.)

V{TRES, (.

f.

(

f/itreY,)

verre que Pon met

ame

ff~rlées' cha,~JS.

f!f.

pour lai(Jer le

palfag~

a

la lu–

fl},l~fe. L~s

"e.llrt'S,

.o u le 'Jitrage, font des panneaux

tfe oieces

'd~

verre mi fes par compaTtimens,

&

Oj1t

4iffér~nr~~

formes.

.

·

l...'ufi!g~ ~es

vitru

efl

fo.rt

pofléPieur

~

la

déco.u~

v~rte

dp

verre. Seloo M

Fél

ieien, du tems de Pom–

fée~

Mm:r;llus Scaurus·

fit

f~ille

de

•err~ go~ ~niq

VIT

de

la

~ne

de ce fuperhe théatre qui fut

61evé

dans

Rome pour le divertiflement

du

peu le,

&

il n'y

atroit cependant poinr alors

de

fJitrt.r

aux fenc!tre¡

dl!s bttimens. Les perfonnes les plus ri.:hes fermoient

les ouvertat"es par lefqaelles elles recevoien.t le jour,

avec des pierres rranfparentes, comme les

aga~es;

l'albatre,

(ic.

& les pauvres étoient expofés aux in–

commodités du froid & du vent .

On ne

fait pas quel

ell

celui qui fic connottre la

manie.re

d'employer le

verre

a~tieu d

es pierres tranl:

pareotes

; mais l'hilloire nous

appr.er

¡d que les pre–

mierea

'Vitr.u

furent

de

perit

es piec

es rondes, que

t•cm

allembloit :¡vec des mor-ceaQx de plomb refeo–

dus de

deo~n: ~tés

,

añn

d'empeeher que le v.enr ni

l'eau ne puffent pafier , On emplóya apres cet heu–

reux e{jai, .des verreli' de ditférentes couleurs, que

les

v~rriers

fav()ient colorier,

&

les rangea par com–

p;mim~ns.

Lei

fucc~s

donranr de l' e.flor .

a

l'imagi–

o-a~ioiJ

• oo

t~cha

de

repréf"enrer

Ít,lf

le.s

vttres

touce.

farre de

tig~

¡r.es

'

~

metne des bifloire,s en ti eres:

ce

qui s'exécot

a .d

'abord fur du v.erre blanc, avec de_S>

couleors

a

la colle; mais

les

injures de l'air arant

détruit cer ouvrage, en déc011Yrit d'autres moyens.

Po.'1~'?> Put~TUR.E

}Ur

verr~ .

(

D.

J.)·

VIT~Ii,

(

llifl··

1/es itwmtio1u .

J

les vitres ne f.urenf

inv.entées;

ql\e

ven. l'e

fit> otcr

de

llhi.1odofe 1\Jrl}omm

~t

le grand;

&

c'ell S.

léróm~,

a

~e

que pcnfe le per«

J\fontfaucon' , t}ui

en

parle. le premier, .&vant le

re~

gne de ee

princ~e.,

on

oe s'éGoit

point

~ncoJ?e a.'lli[~

d'employer le verre

30

vitrage. Séneque

die

que

ce

fur de fon tems qu'on commeo<sa qe mettre ,aux

fe ..

n~tre's

des pierres tqnfparentes .

Oo el)

fit \'!emir

d~

différens

p:~ys,

& l'on ra·i,Lfoit ·cel

les

qui fou11niífoient

1

un plus graod jour

o

Pl!oe le jeutJe

se~

fenoir

a~fli;

pour J,e

l}ll!me ofage. Cependant, quor de plus arfé

: a

des gens qoi depuis

ti

loog...tcms employoi¡;nt

1~

verre

a

tanr de chofes, ·que de s'en fervir auffi pour

jouir, 3 !•abrí des in jures de l'"air,

d~

la darté da

jou~,

fans f,trdre la vue *s objel!l méme le& plus

éloigoés

~

{D. '}.)

·

VJTRES,

ptilltru .fltr

'*.r,

(Peint11re.)

la peinture

íur les vitranx des églifes & des palais, aylmt

ét~

aucres fois beaucoup d'u(age, cet arr produilit

p~u­

lieurs artilles qui s'y dillinguerent. Coufin ( Jean),

a

Soucy: prch de Seos, l'ur la fin du feizíeme

fie–

cle, eft

le plus ancieo peintre

fran~ors

qui

fe

fqic

fui

o

quelque rcfputation en ce gen re. t'ell luí qui

a

f't!int les

virpe.r

de

la ía:inte

~hapelle

de Vlnceones

[ur

tes dellejf!s de R.aphael; il a

pein~

aufli

fur les

vitru

du <'ha:ur de S. Gervais

a

PaFis,

le'

marryrca

de

S.

Laurent.

IIJ

Samaritaioe,

&

lt~

paralyrique

o

Defangives

11

~ncore

mieux réutli que Coutjn. Mais

les peintres thmaods & hollandoia

l'emporten~

t-br

ceu~

dé rous les aur.res pay5, & l'on pcmt dire que

t'é~life·

de Tergsw en pallticulier, foQrnit

d~s

mor..

Ce:JUK

~xceJieos

en

Ce

genr~

.' Quanf

a

Ce

QUÍ

regarde

Popération de certe peinrure enrieremem abandoouée,

l"{lyt";,

PliJNT U G.~.(ur

wrre.

(D.

J .)

VITRE, (

Gt?Q$": mot{)

ville de Fr

an<:c,

dans

la

Bretagne, fur la ilroíte- de la Vi13ine,

~

6

Jieues

a.u

nord-ell de Rennes.

a

l.í

a11

nord de Nances,

&

l

n

au· fud-oueij de

s~'int-M.tlo.

C'eflla feconde vílle

du diocefe de Rennes·. Elle députe a'ux 6tats de llt

province, qui s' y foot

m~me

quelquefois atlemblés.

11

s'y fait un allez bon commerce de toiles crues •

de bas,

&

d~

gants

d~

IU,

L~ngitttde

16,

u.

l4tiltul11

48.

ll,.

.

tfrgentri

(

Bertrand d'), hiflo.rien

&

jurifconíulte

du xvij. fieole, écoit d'une ancienne nooldle de Bre..

ragne, -pn a de Jui une llifloir!l de Bretagne ,

~

des

cQmmenraires ellimés fur la coqcume de

cet~e

pro•

vio

ce.

11

muurut en

1690,

a

71

aos .

(D.

J. )

VI'fRÉE

1

adj.

~~~ Anatoflli~,

dt

le oom que l'oq

donne

a

la crqifieme humeur de l'ceil, paree qu'elle

rellemble

a

dq verre fondq.

Po.J!t'~

Hu

t.11t

u

ll,

ff-

CEt

J..

·

Elle efl plaaé'e

aq

detlqus du cryllallin

~

dont la

con6gurarion rend concave fa partie antérit-ure.

1/oy.

C~

Y$TA,f..LIN.

:

,

Pour ce qui efl de la fontlron de l'huml!ur

flttr~t"

o

1/0'J!t'Z

V

{SJQit{.

.

Quelgues ' aureurs appellent

auffi

le~ ~uniques

oll

membraues qui contienneot cene humeur,

tmUftlt~'

'lJitri.u /

· VITR,ERIE •

f.

f. (

/frt

mkha11iqt1~.

l

to~.Jt

ce quí

appartient

a

l'an d'empl0yeu le vel're. g,uorque

1'111.,

venrion du verre íoit

tres~ aAcieon~,

&

qu'+l

y

ait:

long~tC:Qll

<lU.,QQ

ea

fait

de

~l'~i-beau-t

O:UY<rages, 1ar..

.

~~

r