V l
$ .
puis
4i
lMg:.te!1l'i il
f
.a ajoutt1, rOtrtntflé,.
&:. •
ft)n.
fáodo
t.fsc;bol~_s f~~~ aucug~ m
.<l~vaífe .
intention,
&
gu'en
COlll~quen"
ti
a cr11 M\)
.v.awaffl.rmer
p;Jr
fer~
Jt,
ce
qu'une ml!:
mair, p~u
6~dle
luí foíu•niíloit.
ar
~~~m
pie,
i4
p
_ourro.itavó'ir
vu
un
.phén0m.~ne
naturel
1
une
parbéh
e ,Oll
h~tp
..
foJaire , comrne le
préceo¡leM 'lllclque$ f4vans; enfuite it auroit
peuc~
ii!trC
VU en f011g!!
l'i_nfcrjption
'l'pÜt'l!
,1M!,
~
t;!OnfQn•
dant les tems
~
les circonflancas, il aul'oit cru avoir
vu
l'iufcription
4e
j~ur. (;~pendant
divel'fes raifons
u
e
nous permettent pas
d~ tu~
d•ns
~eore
occation,
Conflantin d'un limpie défanf de
m~oire,
,
En prcmier lieu, c'efl ici
un
ferme~t·r
fait en con–
verfatioll familier: ,
qqi
peut avoir
é~é l 'etfe~
<!' une
rnauvaif~
h<thirude,.
~
non l'eft'et de' la réftexion
~
d'pne _mure déhhération, ce
~Qi ft~tl
peut lqi dqnner
~
po,ds ,
Secondemepr, <;'e(l un
f~rmellt
nulll'rnellt qéceC9
fajre. S'il
eut
~~
ql
,le(\iQO dtl
fQn
fonge, fOTTJme
l'empereur Q'avqit
ql
~r.nr~ pr~uve
a
allégq~r
que
la
parole,
OQ
CO.n!{oit
fcrmenr
pO,IJVQ~
etre
d'U~
fag~;
mais
s'~giiJ-.n~
d'IH! pr.odige <tUi dfVOÍt
aere
foro
oo.~n~, pui~qu'il
avQif
~té
vu
· ~o tour~
l'arméei
qu~
~toat·ll
befoHl de
f~rmeqt
pour aqofirmer un
~it
pu–
blic , & qu'un gran.<t nolllbf<! de téflloins ocqlaires
pouwuieht
at~eller ~
Glefl
fall~ c~r:r~dit
une
chofe
étonnante,
qu~
<:;oo{lanrio ait craint de n'ell
~tre
pas
c:ru
a
moios <lq'il ne fit ferrnent,
~ qu'Euf~be . ne f~
foit informé du
fai~ ~ ag~un
des olñciers, ou
de~
(oldats de Parrnl!e, ·qui fans d0ure
n'érQien~ 'p~s
tctpa
cnorts; ou quo s'il étqit informé, il n'en 1\Ít r-ien dir
daus l,a vie
d,
CanJ'la•nin,. pour
appuy~r 1~ ré~:Ii{
dQ
ce
pn{lc~
.
Eu
troihem~
lieu. quoique
le~
aureurs
chréfien~
aient prodigué
j~'
p1L1.s gr..
nd~
étoges
a
Corlll:uitin.
&
qu'ils aie11t
onn6
les plus hautes idées do fa
pi6-::
cé ,
il ' efl: certain néanmoins qu'il n'étoir pas aulli1
vercueux
~util
le faudroit pour
méri~er
une ernieré
foi
d~
la pan de.
1
ceol( qni
¡ugen~ f~ i Qernen~
<t"'
~l'ix
tles chofes
·
.
Saqs adopter
~e f~nrimen~ ·
de
quelque~ fav~Qs,
qui .
ae
prét<!llden~
pas
a
1~
légere
qu~ e~
prince
~toit
plus payen que ·chrécien
l
nous avons
oren
a(lure qu'il
tftoi~
eflr!Stieq p.l·ur(lr
d,~
no
m
que
d'e~t.
11
a
qQrmé
J!IUs
_d'ur¡e preuve
~e. C~n ~ypol·rilie ~ ~
de
(hn
pe"
efe
p1~~é.
Qul!l chri
(llanríme que celu1 d'un
prl11c~
gui Qt l=ebhir
a
f~s
dépe.nsun temple
tdol~cre
t
ruin~
JW'
I'QIIC'ienneté,¡ u
n prince. chrétien qui
lit
périr
<Jrifpus fon
61s
1
d~ja
Mcoré du
~itre
d,e
Ct/4r.
fur–
un léger fuup2on d'noir co"'meree ave<; Faufl:e
fa
belle. mer~,
qur flt é.eouffer
daos
un bain trop chauffé
c:etre
Ql~n~e Fa~{\e
foq époufe,
a
qgi il étoit redeva·
ble de la cpnfervatiQn de fes jours; qui
fi~
ótrangler
l'empere~r
Maxillliel\ t{erculiu&, fon perfil Qdoptif;
q~i ~ta
la
~i,c
au jeune
Liciniu~ l
fon heau-frc;re, qui
fiuforf P4rOitre de
f~rt
bonnes qLl:tlltés; qui' en un
mot,
s' ell
deshonoré par rant de
m~urtres,
que le
confql
.t\blav~us
appelloit ces tems-la
néronims.
On
pourrui~
a;outt:r qu'il
y
a
d'aurant •moins de fonds
a
faire
fill'
le
fePmene de Con(lantin, qu'il ne s'ell pas
fait une, pe-lle de fe pi\rjurer
t
e
n faiCant étrangler
Licioi\IS.
."1
qui il avoit prmrtis la
v.iepar fermenr. '
Au rc;(le touces CQs aél:ions
de
Co
nllantin (hne rap·
por.tées dafu
~ucrope ~
l.
X.
c.
~"!: ~'>fim.
/.
JI.
f·
1/Xt~,
Oror.
l1b-.
VU, .
f4p. KXVIIJ.
S.
JerOme,
111.
ehro11.
«tffltiU.
3~1,
1\urelius Viélor,
in epit. c.
l.
(ic;
11.
ll
étoi~
de
l'inrér~t
ce
Co11ítantin d'invenrer un
fait
de
cette
~fpece
daos fes
C·Íf':Qnfl:~nces
.OU
il fe
.trouvQit,
~
fa poli tique rafinéo le lui fQggéroir.
·U
avoit requ Jes dépufés des villet d'ltalie, &
de RP–
mt:
mf
me, pour implarer fon fecours contre la
tyr
nw nie
l.leMaxence.
11
louh.1irQit forr d':dler les
d~,
li vr~r,
d'i\~qulfrir
de la gloire,
~
furrout
un
plus
grand eo1pire,
La
crainte s'étoit:
~mparée
de fes
fitt,
G~i.
,kes
~hds
de fon !lrmée q1urmuroient
q'
une
¡uerre eurrel'rife avec des torc-es fort ·¡qférie.,.ré¡¡
l
.J:elles qwe .Maxc-nco i\VOit
1\
leur oppafer ¡ de flnif'–
¡res
prtfages ¡¡nnonc;aieor des mall}eur& •
A
qnoi fe
rélbudre
d~ns
de
pareiUet coujon.:\ures
~
R,enoocer
a
la guerra
P.roje~tée?
il
ne le
pp11VOÍ~
aflres l'avoir luj–
mc!n¡e d6 clarée
l
M1"enoe~.
Oemandera-t-il la paill
1\U tyran? lll.tis i!
oe
peut l'efpérer qQ'en
r~man93nt
¡
l',::mpir~,
ce
qui
f\C
cony~noir
ni
a
for\ honoeur,
Jlj
a
~~
furerfi ,. J)'aiiJeQrS
1
j00
ambitÍOQ étOÍt
fi
gran•
de, que Qdns
la
fuic~
.il ne pur, ni ne voulur
fouf~
~rir
de c.ompagnou.
11
cru~
dunc
dovoir ufer d\adref;, '
je,
&
i'i ''' trouva rien
de
meillellr
&
de
plus
a
van..
t~eu.x,
fJUO
dJ:
f~
c;:.Oiicilier
.tes
.::hr~tien&
qui 'wient
VIs~
et1
trH-~r3nd
nombre, non-feulell'l.enr -dans les
G:u!•
les, ul)
Confhnce Chlore, pere de Conllantin, les
aYoi-~ favorjf~s, mai~
encere en ltalie,
e$(
-;!
Rome mi!•
rne o!}
reg-noit Maxence,
Oes
le
~ems
de rMarc-...\urele
l.~s
légions éroienl!
remplies de cl)rétieos,
&
on prérend qu'il
y
en
a11oir
qui 'rojent toures entie11es ·
comp0f·~es
de chrétieos .
Sous SeJ!ltime Severc
~
ij)o
lil·s f'\ntonin Caracalla,
ils
fur~nt
admis
au~
l--barges ,
~lexandre
Severe pen–
fa
ª
él"ver un temple
~
Jéfus·Chritl,
~
a
le met–
trc.
1Q.
raog
d~s di~ux,
PllHippe favorifa
rellemeot
les chrétieqs, qll'e.qfebe
~ ~'aufres
aureurs ont cru
qu'il
I'!S~oir lui-m~01e.
&
CG~nllance ·
Chl0re,
¡)ere
de
Gon{lqqrin !..les ayoir protégés dans les
p3rs
de fa
do·
mtnatíon. t./éto'r done
Qn
trait
d"
pplirique
d~
fe les
attacl!er •
I\1axen~e
avoit employé déja le m€me
ar~
titice a
u
com•:nencement
de
fon regne . .,
M :~ xence,
,, Qif Eufebe,
ilifl.
f&clrf,
t.
VI/l.
c. .J(iv.
ayant ufur.
, pé
~
Rome la fouveraine puiffarwe, feic:roit d'a–
u '
bor<l pour tla.tter le peuple, de faire · pr.ofelfion de ·
, 1
notre religion,
Qti
nuu5 VOJIIoir
r~ai·ter
favorab1e ...
,) ment,
&
d'ufer d'une
plu~
grapde clémence que -
J)
ll'\lVOient fait fes préJécelJeurs;
fllJIÍS
bientÓt apres,
;, il
démen~it
les be!les
cfpér~nce$ qu~il
avoic
dO!l•
,.• Jlées , ,
Coollamia fuppol'a dGine
un
(Qnge
o
u
. 1~
·
crai~
lui
~toit
appJirpe \ alia de fe cnncilier
l'af}ec–
~un
dt!S
~hrétiellS
r-tpaf!dus dqns
tQUt{'S
Jes pr<fVÍII•
Ges de
l'empir~,
q(l
dOOm'l'
du
COUrage
a
ffS
fOI·da.f!S ·;–
~
d
1
:tttirfr le pe!Jple da11s fo11 pªri:i ,
C'efl
ttinfi
qyt:
· q"elque .re-ms
apr~s
f.tiQinius, pour
cnc(jurllg~r
{QI\
ªrmee contre
Ma~irnin ~
fuppofa .qutun aoge
~
vi avoic
i
ditl:é
eq tonge
yq~ pri~r~
qtfil
9evoir taire a
•v.ecfon ·
atm~e,
lfl,
(.;onilantiQ rappo.rte
d~ lui-m~me
des chofés
qui
o~
.lui
cqovien~ent
point,
1\
l'eo croire, il igno- .
r~
ce
que vout
rlir~
la c;roix
¡
il ne oornprent! riel)
a
l'ep~:Jritioo.
il
y
peofe
&
repenfe,
. ~
il faut que
Jéftn-Ghrill lui.
app~rpifle
en fo!Jge pour l'eo
iu.ftt~uj"'
re • ,Q_ui ntt
croir~i~
f"F ce
r~cir
que .les chrérielli
~toient enríeremen~
ioconnus
a
Conllanrin,
du~moine
qu'il igQoroit que
la
crail(
~toi~
comme leqr enfei..
gne.
~
qu'iis · s'eo fervqient
~artou~.
torques-la
qu~
on le1.1r attrihuoit
déja ,
du tems de
1
ertullien, d«
l'~tdurer?
Cependant Con llanee, pere
~e
Coq(lantin,
av.Qit favq
rif¿ tes chrétieos'
&
Cotlllanl!in lui·
m~me.
n~
el'
une
m.er~ chré~ienn~,
paíloit
qtsj~
po1,1r
l'étre
avaor
qoe
ele trigmpher de Muence.
·
¡y.
~11ti1t
i1
attribue
a
nOtr~
Seígneur
Jéfus~Chril\
des chofe$ i11<lignes de lui. Jéfus-Chrifl: fui or<!onne
de
fe
fervir de ce ftgnc pQur .co.mban;e fes ennemb.
& camme <!'un remp!ln conrFe eul(. Mais qui
rt'
voit toue
ce
qu
1
il y
~ ic~
de
(Qgerfl!cieu:~~,
camme
ti
1¡¡
croix: éroir une efpere d'amuletre qUi eOt
un~
ver–
tu fc.crette
~
ll
y
a plus
i
Co(lfillntin
lui•mEm~ n'obéi~
point _dans la fuiEe a
Cet
ordre
divin~
puifq,u'il com.
banif deull fois ceu" de
Bi~ance
fans avoir le figoe
de la
~rojx
,
&
il en ava¡t
entieremen~
per<lu le
fou ~
·
ve ni
.;
il fallut une perte de neuf
mi.H~
llommes • ·.
~
u11e
nouv~lc:
'4'ijiQtt
,pour
l~i
en
r~ppcll~r.
l4
mé...
m
oire,
•
,
Q.uipeut
<tout~r ~ prem~~t
q1.1e
l'app~ricio.n
préten•
d
ue -duflgne.
célef\e ne fo1t une frilude preufe que
Conllantifl im¡tgiqa, pour fa1:orifer h; fucce.t
d~
fet
deílc:ins
ambi~ieux
,
·
Cett~
rufe .a cep.eqda11t f11it
une
Jongulf foreune
j
&
n'a pas
m~me
été
foup~Qnnée
de.
fauífet~
par
tj•ha·
biles gens du derQi(lr flecle
&
<le celui-ci , Je trou,.
ve d,.ll$· le norobre de ceux qui
y
011t
ajout~
forre–
ment
&
religieufemen~
fai • le .célebre·
Ja-cqr.~es
Ab..
ha
die,
~
le Pere Grainville.
Lf!
prenlior
:¡
foutenu
la vérité de la
11ifton
(élefl~
de Con.llantin. daos fon
ouvi'age
infifulé, .tri~mft~"·
dt
{4
·fJrovülenc#
i
&
le
r,.,.
cond
~an$
une
drífer~at1on mlér~e
dan·s le Journal
d~
TréV01JX
t
Juin
t7,'-4, 11r1.
·48.
On peor réduiré
~
ti"
chefs tOilt ·ce qut
le
d()y«!'n
de Killalow -allegue
avec
l.'~IQqllen~e
·v6h6!1\énte qui
lui ell prapre Q:n faveur .qe fa
O!IUII! •
¡.
Il
cite
1('
tétnoigrt.J~!Je
de quaotitti d•auteurs d'
toute rribll
~
langue & narion , anglois, fran<;ois,
t:(–
•p•gnots.
i~aliens,
allernaods, tQnt
~nciel}l
l qu~tnoder.
'oeli, cath!!liques rornains, camme Go
<I.au. éveque
de
Gralle,
~
pro_re(lans, ca
m
me
le Su
eur ,qui
ero;
yent tous
la
vérité de l'apparirion.
'
M.ais premier.emenr cerre croyance n'il (las été auffi
una ni
me
qué le préund .
M,
.A.bbadie, puifque
d~s
le cinquieme fiecle, Géla.zlf de
Gyziqu~
difoir
qut
•&ieo des gens (oup9onnotellf que c'átart uncr_
fra~t·
.d~r .pict~fe
pour
a.ocr4d,i~er
.J•
felii'ian
chré.aenne-
1
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