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"'·

VI S

& la nouvelle diretlioo de mouvement qu' il

y

in,.

troduit.

JI

ell conllanr, ainfi que le démontrenr les injee·

tions aoaromiques, que tous les

vi(ceru

ionr formés

d ' un nombre infini

de

v:tilfeaux ditféremmeAr rangés

d an¡; les ditférens

T:ifieru ,

&

que l'aétion par laque!-

)e ils changent les humeurs

q~i

y font .

apport~es,

dépend de ces vai!Tt.>aux des

tu{ceru.

St_ done ces

\laifieaux font plus foíbles qu'il n'efi befom poar _la

fanté, ils agiront mo ins fur les fluides contenus

~

tls

les changeront moins. Ainfi le poumon trop

débtl~,

n e pourra convertir le chyle en ben fang;

(j

le f01e

en

tres-relaché daos fes vaineaux' le íaog fluera

&

refluera dans ce

vi.fcere

fa ns que la bile s' en . fépare,

&

l'hydropilie s' enlui vr11 . Tant que le venmcule fe- -

ra dans un état lang uifl ant, il troublera l'ouvrage de

la chyl if¡ cation.

.

.

.

Les fonétions

~es

vifie"{es

dtfferent en<;ore,

futva~t

l'~ge

&

le fexe; ¡e dis

1'age,

tous

l~s

vifieres

reso•·

vent une force qui s'augmente peu a peu, felon que

les forces de la vie ont agi plus

loog-~ems

en eux.

Del

a

vieot que daos notre premie re origine, toutes

nos parties éraor tres-débiles, elles fonr prefque fluen–

tes; •mais elles acqu iereQt peu

a

peu uae plus gran–

de fermeté,

juíqu'~

ce qu•elles foieot prefque en·

durcies daos la der.niere vieillefle . Or il y

a

pendant

le cours de notre vie, une gradation infinie , de–

puis

cert~

debilité originaire jufqu'a l'enreme fer·

· meré.

r

J'ai ajouté

le

flxe,

les homfT!es ont les

pi(ceres

pi us forcs; les

fem

mes nées pour concevoir, enfan–

ter

&

oourrir des en fans, les ont plus

l~ches,

plus

flexibles-:- 4a

m~

me chofe fe trouve en tgus lieux cl)e;¡:

les peuples policés, comme chez les nations q!li fe

conduifent par l'inllinét .de la nature, plut8t

qu~

p<!-r

les lois.

'

L'a.:tion de tous les

vifce,·er

dépend de c-e que les

liquides comprimés par la force do cmur, dilatenr

les arreres; ces arteres par la réaB:ion

de

leurs prq• ·

pres forces

~

de leur élallicité, pouílenr en

;JVant

les huiJ)eurs dillendantes ; or les

c.~ófes

qui renfer–

meut {ous un m!me voluCl'le plus de malfe corporel·

le' c'eíl a-dire qui tone plus folides' conlerveront

pluli long-rems' le ruouvement qu'-elles onr une fois

re<;'.l.

11

étoit done nécellaire qu'il y

eut

daos les

li~

quides mus

par

la. force du ca:ur, un degré lhe de

fotidité pour qu'ils ne perdillent

pas

ti

promptement

le mouvement donné.

On

3

difputé jufqu?ici par le$ prt..cipes de la mé–

decine

n~rurelle,

fur l!!s ' moyeos que les

vifieres

employent

~

perfe8:ionner leurs humeurs; máis les

aureurs n'ont ríen dit d'un peu fatisfaifánt

a

ce fu jet'

ju!qu'a ce que Ruyfch ait démontré qu'au" enémi:

tés des arteres , la conformation éroir di1férenre dans

les

vi(ceres,

felonla diverfité des lieux: llofl

voit

du~

moins par• la, que le

vi(pere

a

~.té

forfT!é

a

d~ffeill

que cecee conformation des arteres

fubfiO:~t,

rt13is oous

n'en lavons guere davantage.

(D. '}.)

VJsC"R~~,

(']ártfinqgr.)

d'rine planee

1

font

~~~

tuyaux perpendiculaires en forrr;e de faif'ceaux, qui

montene daos fa

tigCJ,

&

que Pon n' apper<;•Jit que

9uand l'écorce

e~

levée. lis fqnt

m~lés

:JVec les

fir

bres, les

~er.fs

1

la moelle

1

&

porteut égalernent par–

tour le fu

e no

urricier.

' V

lSCH,

LA,

(

Géog.

'flor/.

)

ou la

f/j{Ch4;

pe tire

riviere d' Allemagne, d<1ns la ba{le Aurriche. Elle fe

perd dans le 0Jnub.e, a environ

S

lieues

ao-deí101.is

de Vi enne.

(

n . ].)

.

VISCOSIT~ ,

f.

(.

(

Gr~mm.)

qui fe dífce,rne au

toucher . Nou s appellons

vijqueu;;r,

tout ce qui s'at•

tache-

a

nos doigcs ' qui a quelque peine

a

s'en fépi!–

l'er, qui les co lle enlemble.

V

,~cQS !TÉ

des hqrnet!rs (/u c0;rps,

(

Atfédecine.)

len·

fo~·;

c'dl: une coullirution du fang, o

u

les parries {ont

tellement

em~:trra fl ~es

les. u':les

dy~ns . les

autres, qlJ'

elles réfillenr

a

leur

l é pa rat~on

enrtere, & qu'elles

c~~e'1t plut~t

a

la •iolence qu'on leur fait en · s'éten–

CJanr en tout feos, que de foutfrir d!! divifion.

C'eO: l?état glu rineux de nos

t¡ume~s

qui

prqdui~

de

gr:tndes maladies: fes ca ules font

1

·

.

·

¡Si.

~·urage

de f¡¡rines ·cr'ues, non fermenrées, de

pncieres aolleres & non mures; car la farine des vé–

géraux

m~lée

avec l'eai.J' forme une plte vifqueufe,

~

la ferJlle.ntatiQn détruir cetre

vifco/it;.

.

2~.

La_dtf'erre

d~

bo

o fan

g

f

il

en

taut

un~ cerca¡~

pe

quanttré posr

atd~r

la.tr

;Jnsformation

du

cl¡yle en

~ao ~t .

t

·

~8 .

J.:.'atfiqn

rrqp

fqi~le d~s qqm~!'r~ ~j~elJiv~$ "j

VI S

telle que la bite' le fue gall.rique'

&

le peu de ref–

fort

d~s

yai{J eaux. Auffi les perfonnes foibles & qui

ont l.e foie obllrué , la bile mal formée, font•elles

fujettes

a

la

t~iflojit.é

des humeurs.

.

49.

La

dtm~ution

du rnouvement animal; car le

mouvement fortitie les folides, arrenue

les fluides,

hate la digefiion,

&

l'allimila.tion des a

lime~:~~,

s"·

La dilfipation des parttes les plus flutdes du·

fang, par le rellchement des vailfeaux éxcrétoires¡

car il ell évident que les _par-ties les

p~us

fluiEies étant

diffip#es, le fang s'épai(fir & devient vifqueux: ainli -

Je~

fudori1iques doivent

~rre

adminiílrés

ave~

pru•

dence.

6~.

La rérention des p:1rties les plus épailfes des

fluides enga!!ées dam les couloin dont ceux-ci ne

peuvent re débarraífer.

La

'lJi/i:o.{ité

fe

forme d'abord dans les

premiere·~

yoies, d' ou elle pafle dans le fang

&

da ni routes les

humeurs qui s'en féparent, lort"que quelque parti–

cule viíqueufe a traverfé les vaiífeaux laétés , elle

fe porte d'abord fur les pou:nons; comme elle a

de

la P!!ine

a

circuler dáns les petits

tuyau~

d.e ce vif.

cere, elle produir la difpnée.

4es eflets fonr daos les premieres voies la perte

d'appécit, 'les naufées, le yomifJement, les crudités,

· les concrérions pituireufes, l:t pare{fe

&

l'enflure du

yenrre, par le défaut d'énergie dans la bite; enlin

la

rétention du chyle,

&

fon défau.t de fécrétion.

Oans les humeurs,

ell~

rend le f<!-ng vilqueurc, pft.

le, imméable, obílruanc; produit des cqncrétions;

ren

d l'urine b

lanche

&

prefque fan

s od

eur; forme

des

rumeu.rs

édémateufes; empckhe

l.es

t,écrécions;

pro

duit la co

alirion des vailfeaux.

Toutes ces cauf'es & rous ces etfets pris enfemble,

produiront des etfets funeftes, tels que la fuffocation

&

la mort, apres avoir détangé toures les

fon~ions

animales, virales

&

narure!les':

Le traitement de la

rpi.fco(ité

fe_

r.ell)pli~a,

1:

0 •

par

Puíage d'altmens

&

de boifion qut atenr btell fermen..

té,

&

qui foient aílaifonnés de fels

&

d

1

aromare~;

la

bierr~ ferment~e

doone moins de pJJI.egme

~

de

vi.f

fO.fité

que les tifanes: il en eíl de meme du vin.

La

biere double

~

le bon

VÍIJ

font des. remedes

exsel~

len~

avec le pain biel) cui_t, dans la

~ifiofltl!.

2!?,

L es aromares f'ont

incifif~;

les prlndpaLtx font

la canelle, la m•Jfcade, le p.oivre, le gingembre, la

menthe, le thym. ·

·

39.

~es

bouillons de viande de vieu"

anirJJ~mc,

~trénués

par les

·v~!J"étaux

. Acres ' a·peu-pres CQR1me

dans l'aeidiré: les

~nimaur

de proie &

fauv:¡~;p!s

y

fonr excellens.

.

0

l.¡e~

remedes qui

.ratfer,miílen~

les vai/feaL¡X

~

les vifceres,

t~ls

que les toniques, l:es

apéririf~

1

le~ ,

.amers, les

anctfcqrburi'que~,

les detficl.lrifs,

les

j:.QUO~

corans font íur-tour indiqués.

SQ·

L'e"ercice

~

le móuv.ement, l'air temp.ércf, la

tranquillité

eJe~

paffions, l'ufage niodéré &

raifonn~

des non-n:Jturels

1

font

les m

eilleures précaurions

que

1

l'on puiífe employer

po.ur

a~der I'Jl~ion

des re..

me<Jes.

6".

Les remeáes

délay~n~,

les

favonneu~,

les ré•

foluttfs doivenr

~tre co11ri~ues

pendant rgure la cure.

{/oy~z

ces

qrtidn.

· ·

Les irriran·s· doivento s'ordonner avec faa'eQe, il$

lont. bol}s pris par inrervalle :

voici

des"' remedes

1

yantés.

·

r

Prenez du fiet" de breuf

~

du fjel de

bro~~et,

de

cl:iaql!e quatre gros; faires-les exhaler fur

Uf1

fe

u

mo.o

d~ré ¡uíql!'~

ce qu'ils aient

1·~

conf¡flance de miel ,

A¡outez

u~e

quanrittf ,fuffifal}re

d~

po1,1dre de racine

d

1

a~um;

fa tres du tou-t des pilules

dp

poids de rrois

grams chacuoe : on en prendra aux lleures mc!di,.

cales.

·

·

·

·

VIS~, parr~

(

Gram.

&

]11pifp. )

ijgnilie ce qui

a

értf

vu,

&

<jui eíl: énoncé comme

~el

dans un jugemeof

ou

a~tre

aéle. C'ell en ce Íef)s que l'on die

vi(er

~me

requert: (>u demande daos un

arr~t.

Voyez

V

u.

{A)

VISEE, _

f.

f.

(

G'!4m11f.

l

l'aétio,n de driger

la

vOe

vers.

u,n

potnt

7

un he

u'·

un but. <.;e canonf)ier

a

d.reíl~

fa

vifoe

vers

ce~

endrott.

11

fe

pr~nd

qlJelquefots au·

figuré.

vrsq~.

v._ aét.

( Gramf1!.)

c'efl dirig

fa vOe,

Oll •

q~elqu'arme

a

u~

but qu'on veut atteindre. A quoi

'f!·rfez-vous?

Je

vije

au fommet de ce clocher.

Pijt~

a

quelque chofe d'important.

VJSiil,t'

f/o_yez

l'artit'/e

v,st.

VISE!,

(Gfpg.

~oq.

!.

en

latín

17egd{lttlflt,

Pi'!f,.

f!!!f!,

Vm,foft!f!l?

pepe~ nJI~ 9'!\.Uemain~~ d~os l'év~-

.

.

"M