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YlG.!V
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(
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4.{. 1(10(/.
)
Y,IGEilA
TQ'
V'l·
~t::L{Q,
en
14CIO
1/t.{~
VUIJ.RIou
1/
lgitiiiiiiUfAI
¡
vil!e d'l–
t,Jhe a
u ducb,é
~e
1\il•lan, capital e d.u Vigévaoafe ou
V1~évauois ,
fur
le
T~Jj''' ~
7
lie\les
a
u fud-efl
d~
our~,
"'
~
i
lieues
.au
IUd -ouell
de
Milan.
~lle
a
qo
chatC3U bari
r~,~r
un rodler. S l) n
6vlcné
établi en
HJo , ell
futfraganc de M:lan.
lAflg.
~6.
1J./Ill.
<4)·
lÓ·
(/).J,J
VIGI~,
f. f. (
Hydrogr#phi~.
J
les
pigiu
foor
det
bancs
c;le
roc:aill es, ou
d~s
lommeu de roc!)en Holés
-u milieu de la mer, hors de la vue
des
ten·es.
a
des
~il}ances coqf!d4r<~bl~s
des
c~ces.
Ces dangers font
q'aucaot plus
a
craindre pour
1e1
vaiUe~ux ,
que
leur
p
u
d'éc<!odue
&
leur méd1ocre
él~vacion
11e per–
lllCttenc pas de
l e~
apJJerccvoir de loin.; d'
a illeuts iln·e~
gupre
poffibl~
de
fi~
r leur 1.1éricable
Jjcuaci.on
~ll
1
n~jfud~ .
Plufid\JfS carres
hydru~raphiqyes
mar-
~
U411t
lles
r¡igin
qui
n'e~ille nc
pas,
~dOJJ
le r,¡¡p¡wrt
e
-911elque~ udYig¡¡ceur~,
qui prérend,ellt avoir
p~flé
a11s le lieu mc!me o$)
ces
vigit¡
funt marquée¡1
~ela
D'ejl pas facile
a
prou
ver,
atteQdU t•inexaéhtude 4es
IJIOyeBs <Jol)t
Qo
ell obligé de (e fervir pour .el}imer
IJI
rouce,
&
je
puiot fixe d'u.n v;¡i(]eau fur mer.
A
u
~eíle,~ ·
un
géogr~¡ü,e
fera moius bl1mable
d~:
placer
fur
H~s
carees quel9ues (janger do11ceux, 9ue $!'en
obmettre de
r~~ls.
V
LQI.J!S, (
Mari111.)
I'IOCI)S
que donnent les ' efpa–
!Jnols
dr:
1'
4mérique
a
u~
fent,Ulelle$ de (ller
f:¡.
de
terre.
VIGIIHL
v,
n. (
M11ri111.
J
c'ell faire
(entin,,th~.
Pigitr
Ul¡f
6uttt,
c'ell c¡·oiíer íur une
ft
rre.
VlGIL"'NT,
Vle:i1L4~CE,
(
Gra"''"·
&
Mo,.~le.)
arremion paniculiere
3
quelque événemeuc ou fur
~uelqu'ohjer.
Le granJ
inter~c
dunne de la
J•igila'l·
u .
Ll
':ligi/411(6
ell eíleJ¡cieUe
a
un
génér~ l
.
SJOS
la
-uigiJance,
le phllofophe broncheq quclq uefois
1
le
c;h réc1cn r¡e fera l)ds un pas Jans tomber.
VIGILES
o~
VEILJ,.E,
L
f.
( Hij/
tccléj.J
terme
de cnlencirie r
ecch~lia!lique,
qui
fi l! nific
le jour
<JUÍ
précede une
f~'e.
f/oyez
F
.TI'
&
V~¡LL!l
.
Le jOI,Jr civil cómmellce
a
minUJC. m:m le jour
ec–
cl~fi a llique
ou canonique commence vers
l~s
quarr.e
heure du foir,
Qu
vers le coueher du fole1l,
&
fiott
le lendetmi n
~
pdreille henre.
17oyez
Joua.
C'eft pourquoj la collt'cle pour· chaque dimanche
ou
fl
e, fe d1t, felon l'uídge de I'Egli!e, de l'orlice
du F•ir ou dl.'s vl res du joJJr
precéden~,
yers l'beu–
re ou commence le jour eccléliaJliqne.
Cc:cte
premirr~ parri~
des iours confacrés
~
la
~e
ligion, qui
c.ornmen~oient
ainfi
des
le foir de la Jetl.
le,
éroic emplqyée par
le~
premiers chrétiens
~
chan–
cer des ijynlnes,.
&
~
pratiqu e r
d'au~res
aél:es de. d.é–
\lotion
¡
.~.
comme ces exercices de
piét~
ne hlllf–
foicn~
fouv enr que fo rc avant
daos
la n-uit, on les ap–
pellair
tJtillu
ou
11igíln.
//oye~
VR:
ILJ.ES.Ces
vigiles
s'alongerenc !'uccetlivement au poínt
f~UC
toUC le jour qui
p~·écédoit
la
f~te, fu~
appellé
a
la
fin
tJi$ilt
Forbe~
accribiJe l'origillf" de$
vigiles
a
Ulle
co¡.~tume
de
l';t tJci eBne
~;{li(e,
l"lüvanr laquelle les
lide les ¡fe
l'uo
&
l'autre fexe
s't~ flembloienc
la veille de Paque¡
pour prier
&
veiller enlembl , eo attendanc l'oftice
fJU'oiJ f.Jiloit de grand lll:ltin, en
mémoire de
h
rélur–
re~ioo
de
J.
C. Cecre pratique
e.ller)core el}
uf~tg~
'll France dans plu(jeurs
diocefe~ .
Terrulli¡m dans le livre qu'il adre
O
e
a
fa femme,
obferv¡: que dan
la fuitc les cJuétiens 1ire11t la mc!me
chufe
J
d'.1ucres flres; mais comme
il
s'y
éroit glifld
eles abu , ces
'J)tÍJI~s
furent défcmd11es par un concite
renu en·
1
p~;
&
a
leQr place op iollicua des
j eíln~
qui jllíq
u'a préfent
.,or
retenu__ le nom de
VlgÍ/(s.
Ce
lont
l.esjours qui
pr~cedent
iromédiacement le$
(i!tes
1
s
pJu~
folemBelles, crlles des ap6tres
&
de
ql)elques marryrs
¡
ce qni vaFle fuiva ot les di ven ufa·
ge~
Jes di<H'e les.
\'
JGif.ESeft aufn
t11
'""''de
/3rtfJiair'e,
le
nom
ljU'011 dor111e au'( _m¡ltlnes
&
aux laudes de l'olfice de:§
mores, qu'on ch.a nce
loic devdnt l'johum.nion d'un
morr , foir poor un obir ou fervice. Les
vigiles
font
8
cmi ,
Qll
o uf lefions, íelon
qu 'al l e~
Ion
e cornpo.
fée< d'un
Oll
ele
rro 1s
noélurne~.
Pg_ytJz
NocruRNE.
Y IGI TIVIBAT,
LE, (
flift.
rom. )
on COfflp re–
noit fuo
ce
nom le ernpl ois
de::
viogr offic iers char–
g
refre.:tivemenr de la monnoie, du
{oin
des pl'i–
fun , de l't•xl!cu rion des crimiMls, de la police
de$
rues,
&
du
jo~ement
de quelques affaires civil.e .
P..
rfonn.~
ne po uvoit l rre rn:empr de
ce~
emplois,
{ans
pn~ di f~nfe
du lenat . Quaod Augutle mQnta
VIG
iür
le
rr6ne, il 11ouJut -aufli qu'avant que d 'obcenir
.la
que.l,lure qoi itoit
le
~emier
pa dans la car rie re
des
hOOOt\lf5, On euc rempli fes fon8ioos du
'VÍgÍRtÍ–
._¡,.1¡
ma ia on fue bieo plus
~urieux
de l
e rrouer
dans l'antichambre de l'('mpereu.r, que .d'.exerc.er
ta
qudlur.e;
&
le
1úgintivirat
de.vin t l'uffice de gens ,de
Ja
lie du peuple. (
D.
1
)
VIGINTlYIRi,
COLUG.E
.DES, (
H i/1 .
rom. )
ce
college écoit compolé des mag·!lracs in(érieurs arde–
naires, nommés les
triumvirs monhairn,
les
tritJtJJ·
'1.1Írs
c4pit11ux~
les
q(latuorJJirs no{/urnes
~
les
d~um'J)Ír.t.
Toua ées .offi..:•ers avoiem chacun leurs fenc–
rions
parciculier.es.17oyez
leurs articles pour
en
ltn~
inftruit.
(D.], )
YIG
AGE,
C
m.
(
Grllnm).
(;T
]uri.(Pr11d.
}
anden .
terme qui ftgni/ioir un droic que le
lt!tg~ur
perce–
yuit fur les marchandifes
&
befl:iJux qui palloieM
c:hns fa feigJJeurie.
11
en el} parlé
dc~ns
la (omme ru–
r-ale au .chapitre du
ftfl
.&
des
111111111des.
VBYeZ
le
4/p/T.
de
lVl.
de Lao ne re.
(4)
~IGNE,
f .
.f.
:uitis,
!
Hifl .
na
t .
}Jot. )
geHre de
plante
a
fleur
~n
ro
fe.
compo ré de plufieq:rs _ptcales
difpafés en .rood; le pitlil fort d.u milieu de cerce
.fieur • il ell
~or
our~ d'ét<~mJJJes
, qui font tomber or–
.dina•rement les
pétal.es,
~
ji
qevi.emdam la fuic.e
·Une baie molle, cha.rm1e
&
pJein.e de 1uc
¡
elle ren–
fer~
le
plus
f.Quvea~
{)Uatre fem.ences, done l.a for–
me
approche de cell.e
d'
une poir.e, Tournetort,
inj}.
~6Í
htrb. VIJ'jtZ
PLA!fT.i.
·
Tourneforc dillingue vingt une efpe('e .de ce
gen~c;
de
plante, entre lefquelles
oou~
décriron5
1:1
vig11e
f"~Jfi)U».,
eultivée,
p~rce
que fa
d.efcrip~ion
fe
rap•
por re
.a
ro
utes les
a
u
eres
elpeces .
Cene plante, nommfe
'1.1rtis oiniferll
par
C. B. P,
199·
J.
/J.
z. .
67.
Raii,
bij/. J6q .
a la rac ine longue,
peu profoude, ligueufe, vivace . Elle pou{fe un ar–
brille~u
qei s'éleve quelqudois
a
la
hau,~ur
d'un
.arbre·,
&.
dont
1~
tige
e(l
mal
faite, tonue, d'une
éconz.e brl!'oe, rougeacre,
.crevaíUe. porranr plu–
íieurs farmeus longs fllUnis de · maios .ou vriiJes qoí
s'a,tt:achenr aux arbres 111oiti•ls, aux charniers ou .auE
éehal.ts, Ses fe
uilles font grandes, be!les, lar
ges, pre(que ronde& ,
incifé.es
,
verces, luifances. un p.eu
rudes
a
u toucher, d'un
godc
aflringenc. S es fleurs
naiflent daos
l.e~
aiílelles des feuilles , pe cites, com–
po(ées c-hae
¡.me de cjoq pécales, difpolees en rond,
réunjl!s par
l.e.ürpoiote, d.e couleur
jau
narre, odo·
rantes • 3vec
auun~
d' étamines droites
:1
fomrners
limpies.
Lorfquc
les fieurs font tQmbées, il
leur fucced4
des b¡¡ies ro11des ou ovales, r¡¡maífée'
&
preflées les
uoes contrc
l~s
a
utres, en grolles grappes, verres
&
aigres Jans le commencement, mais qui en mO rif·
fanr prenr¡ent une couleur blanche, rouge
o
u noire,
&
de,iennenr charnues, pleines d'un fue doux
&
agréable;
ch.:~qne b~tie
renferme ordiuairement danf
une feule loge cinq
íem~nces
ou pepins ofleux eo
c~nr,
plus pointus par un bout que par l'autre.
Cecee planee
fe
culrive dan¡ les pdys chauds
&
tempérts ; elle s' éleve un peu
de
tems
a
une grande
hauceur. fi
l'op o'a foiu de l'arrlter en la raillanr,
elle croit
m~tne
jufqu'a furmoncc:r les plus {!rands
qrmes
1
elle fleurit en éré,
~
fei fruit& o u railins mO–
ri(Jent
en
auromne .
11
n'y
a
guere de p'ance quj
foif plus durable; l'étendue qu'elle oc¡;.upe
ell
éron,.
nante, car
9:1
a
vu des
m~ifqns
c;ouvenes de& branp
ches d'une leule fouche.
Ni>us préférons la
vigne,
difo·it autrefoi.s Columel–
le
~
rous les autres arbres
&
~trbriífeaux
du
mo~tde,
non•feulemeoc pqur l:¡ douceur de ton
frui~,
mai&
aulfi po11r la facilité
11vec
laquelle elle s'éleve; elle
répond ¡\ la culture
~
aux loins des hom.mes pref–
.que . en toUt pays, a-moins qu'jJ ne loit OU trap froid
ou trop brQiant,
~~~
plaines, en coteaur, en terr,!:
forte ou
l~gere
& mcpble , gra{)e ou Jnaigre, humi–
de ou feche . Sel9n Pline ,
le&
.rerreios
ne
diiferent
pas plus entr'eU)C
qu~
les erpeces eje
'lligf1ts
OU
d~
rai{¡ns; mais il feroir impullible
d
e reconnoltre au–
jourd'hui d:tns les ooms modernes ce.ux
de
l'anciqui–
r~
gui
y
réponden.t, paree que les ancieñs o' ant paint
caraétérifé les diverfes efpeces de
"ig.ne.f
dout jls par..
loienr , ni
le~
fruirs qu'clles por-to1cnt.
(O.
J.
J
V
JGME, (
tfgrimlt11re. )
la rerre qui conviene mieux
aux
flignu
pour avoir de bon vio, eft Qne terre pier–
reuJe uu a pecic csillourage , flcuée fur un coceau
expofé a
u
midi ou
:~u
levanc.
11
ell vr¡¡i que la
vi–
l 116
n'y dure pas
G
lang-rems que
dans
une terre ua
pe u force,
~
qui a plu& de corps .
Les ter
res ¡raUes
&
hu-