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.,

V

1 E .

inieux; -c•eft

q1;1·~,

faivant la reiT)arque d'Epipharie ·,

comme il

y

avoir dans ce . tems-hl peu

e:ie

chré~iens

1

& roas fort . pauvr:es,

il

écoit eA<Zore plus ¡¡.propos

de garder fa

filié,

que

de

l,t marier

a

Ull

payeA

OU

a

un

iuif; cependant • ajoure l'apórre'

fi

re pere

craint en.core d'.!cre deshonoré par

fit

filie, en la

JaiHant venir

da~1s

un dge avancé fans lp marier, qu'il

la marie'

a

celui qui [e prélenrera •

Epiph. bJ4rU.

e,

lxj.

p.

~19.

( D .

J

)

V

tiRGI

cbez

/u

premiet"s cbrétien.r,

(

(:ritiq.

fo–

eréc.

)

,...,s¡,~~

le célibac auquel une

vierge

fe déveue,

commen<sa de prendre fayeur des le lecond fiecle.

L es chrériens fe glorifiui enr déj:t d'avoir plu fie urs hom–

mes

&

filies qui profell oienr la conrinence . Les fa ux

aéles de P:tul

&

de Thecle qui couroienc

~lors,

y

cotJtribuer~ot

beaucoup.

11

paroYr par le

liv~c

de

Tc:rrulli~n,

de veJa'1dis vírginibtJ.f-,

qi,Je de ion rems

les

fi.lle&

faifoienr déja vreu de chafieré; elles n'é–

Eoient pas enfermtes dans des maifom, cecre

llré–

caution n'ell venur que dans la. fuire des remss mais

elles ne . porroienr point de voile,

&

randis que les

femrnes mariées ne paroiffoient jamais e11 pliblic fans

voile, les fjl!es avoienr droir,

&

ne manquoienr pas

1

de paroirre dans les temples

&

ailleurs le vifage dé–

c::óuverr. Elles eroient inllallées daos la profeffion de

tJÍerges

par unct ' efpece de confécration. On

~es

1

pro–

duiíolt

a

l'églife;

&

1~

en préfence des

ti

deles. elles

déclaroienr leur de0e)n ; alors

l't!vc1qge

inllruifoit

toure l'aflemhlée. qu'une ralle filie

le

dévouo·ir

a!

de–

Q1eurer

vierge

le r-elle de fa vte . On les combloit

pour cerre aétion , d'honneurs

&

de bienfaits.

·

Ce!Jendanc le. févere Tertullien ne fait pss rrop

l'éloge ·de ces

vterge.r

de fon rerns; il les repl'éfente

beauuouv moins· rnodelles que les femmes mariées .

Non feulem enr elles fe monrro ient en pQblic

iaos

voile

, ma

is e.urememenr aj nllées

&

patée~ ,

fe don–

nanr

tol.Jt

le foin pofJible d'étaler leu r be

a

oré , mieux

coeffées , mieux chan(lées qu'aucune femme, conful–

tanr

foigneul~ment

leur m iroi r, ufanr du baín pour

erre encore plus - propres. Ce pe re de l't.alife va

meme jufqu'a

fou p ~onner

qu' ell es mertoient

~u

fard ;

non s devons' cirer

1ci

fes propres paro les :

Pertunt

capi/lum,

&

in acfl

l~(t:ivior~

comam

¡;¡,¡

in(er11nt,

crirúbu.r

(1

fronte divíji.r

...

')am

&

concilium for–

m.e a fi;emlo petunt.

&

fnciem maro./iorem

IIIVO(}YO

macerant ,_for.f;ean

&

aliqt~o

eam medúamine inter–

polan& , pallitlm ÍfltrinRcu.r ja{/ant , calcetml f}ipRizt

multiformem ,

p/11s

iñf}rttmmti ad balnea def!runt,

~a

p. xij.

de vel•ndi.r 'tJÚ-ginibiJ.r.

Nos religieu fes ne

connoillenr poinr -cer arma ¡l de luxe: elles font pau–

vres' clohr-ées.

&

trop fouv en"t' forcéca

a

faire des

vceu~e

malgré .elles.

(D.

J.

)

Vf i'.IH~ E

:filitJte, la,

(Hjft

&

critiq.

(11cr;~ .)

c•e·ll

ainíi qu 'on omme par exce!J encc la mere de Norre.

Seigneur .

i

hornmes naturell emenr cherchen t tou–

jours

a

jo indre

a

u" idées fpiriruelles de leur culre,

des · idées fenfibl es qui les fl arrenr,

&

qui bientor

apres érouffent les premieres. .

Voil a

!'orig ine du

culee de

b

jqin;e Vierce .

Lorfqt~e

le peuple

d'

Epreíe

eur appris que les peres du

~.: oncile

avoient déc iclé ,

qu' on pnuvoir appelle r

laSte Vierge,

mere de

Dil'u,

·il

fut

rranfporré de joie,

il .

baif(m

les main s des

év e–

ques,

il

emqrafloir leur s g enou x ; tour retenri!l oJt

d ' acclamations ; roures

les mer es éro ienr comblées

d'aite . T el ell Pe ffe r du penchanr nacurel des peu–

ples pou r les clw fe • fenfibles qui eacrcnt daos fes

7

qme

XI/

JI.

(1)

lli~n

lpng temo avant le concile d' Ephefo co11tre l'impie Neflq .

rius, l'égliCe catholiqtte rendoit un culre

rellgielj~

a

la· Mere J e

D1eu . Comme le doflme

catholi~ue

par lequel

l'oa croit que

la

fl,-,g,

Mario

a été

m"'

ti,

Di~u

·:

qe

tir~

pas

ft~~

origine Ju con.

ci!~

d'

i\phéCe, pprfque ce fut fa Cfqyaqce des premiers fidele

1

des le

berceau mCm

e

de l'¿gl1fe, comme en t ire

In

Genne l' aurre

dogrnc ,

p.r

lequel

il

efl de foi que

feCuo- Chrilt n6tre Seigntur contient

deux naturea, huq1aioe

&;

eH

vine , oommnnkJul!et

8t

oniea en(em–

bk

dans la Ceule perfp nne

.tu ,Verbe.

!le

que par une

qpér~tiort

inélfahlc du Sainr Efprir il avoir prio Jan•

l<v fein de Marie un

vra,i corps ,

~

qu'il é¡oit né d'ellc comme un •aurre ha mme , y

~yant

c.".té

aon~n,

non par une opération n:n ure lle, m;tis p.1r une

vercu J io"ne_. Comment l'églife entiere auroir.clle fouJroy6 con–

fre Neftorius , comme un héréti'luc •manilefle ,

(i

elle

n·~ voit

.éré

gén~ ra

lement perfaa~ée

que la

t¡~s

Saintc

Vitrg•

étoit

,,~,

Je

JJ.•••I .

EJt.ce

qu' un n·examina pas dans ce concilc ce

qu.'avoi~nt

pon(é

8c

~

crit ~

ce fll jet les pere•

k:s

plu• illuflres de l'ér, life

1

Oui . ' fans

d.ouro. S.

j;r~goire

<fe

Nazhtnce en

•··nu

11n

tét'noignage ••rhen'.

t1qne t;n I!C5

r~rme1:

Si 1uís

,.,,

Vt~

gtniu/eiJ»- Maria111

ttflimA~

fitt•

.f>tir•"

1}1 .

Le gra11.1

ll.afile dan• fn

~ 5 .

hoJllélie

de hu,.ah• CI<Ti/N

ttntr•ti~IJ!

opr ell l

~B'I'OJ(O '

la

Vitrgc

mi!

re ;

&

avan

e

lui

Od g<:ne

lui avoit donné

!e

rueme

nom

a.;,.

fón

pr~m i<or

tomé (ur ' la lettre

i!~:l

1:\\l!llªÚI

4

í lll,

r.appo;~

de

•Socr,~t<;.

i

i..

71"

<•~·

3:1,.

Mai~ 110~1

f.Q

'

..

VIE

· Mvotions :

Le

titre de

mtre de Diete ,

·qu' on

d~nna

la premiere fois daos ce concile

a

la

Ste

f/irr~e,

é–

toit

une

relation

t'jUi

s

1

acéommodoit

aux

idée~

a rof·

fieres ·

done ils étoieot remptis. Au

!Ti

dcs-lors on "'ren–

dir· (jes hommages finguliers

a

la m

ere de Dieu

j

tOU• •

res les aumónes éroient pour

el.le,

&

dáns ce rra ins

rems Jefos·Chrill notre rédempreur n'avoit aucune

o ffr:wde .

(

1 )

En France, pays plus éc!airé que l'Efpagne,

il

y

a (lx églifes métropoliraines

&

'rrenre-trois carhédra–

les, dédiées

a

la

mere de Dim.

Chaqu9 roi

a

fon avé–

nemenr

a

la couronne,

1

fair préfent

a

Norre-Dame

de .6oulog ne- fur mer, d'un cceur d'or, valanr

6

mille

livres. Lou is

XIII.

en

1638

con fa na fa perfonC>Je.

fa famille ro ya le

&

fon roya ume

a

la Ste f/ierge,

par

l

un vceu done il

ordonn ~

la pu blica tion daos roure la

France. Le chrour de Notre-OJme d e ,Pa r is achev6

par Loóis

XIV.

ell l'effer de ce vceu folemoel; en–

fin, c'ell

a

ce cutre , que fonr d.(les rant de

pro~eí­

íions folemoelles en l'honneur de la

mere de Dt.,ett, .

&

ou affillent

les corps les plui illufi res des viUes

ou

el-les fe fonr.

(D. '].)

V

JE&GE

fointe,

(

PeitJt.)

tous l.

es

Peinrres fe font .

exercé a l'envie

a

faire des rableaur de la

Ste Vie1·-

.

ge;

~

plufieurs J'eux ont

~ris

leurs n}airrefles pom• ·

modele. R,aphael qu'on d01r merrre de

ce

nombre, ,

a perfeél ionQé •la narure, en peignanr une nntltirude

rie ·VÍergeJ,

Qlli

font

~·une

beauré admirable;

m~is :

fen chef·<i'c±uvre,

ao

¡ugenienr de rous les connolf–

feurs,

~a

celu ·

'dú

palais Ghigi , repréfentanr la

Ste ;

1

Vierfe,

~oan·ant

l·'enfant J élus par

1:!

main,

&

Joleph .

qui s'a¡pproche pour le baifer .

(D. '] : )

..

·

\'5n ;RGE.,

(

Ajlro1_1omie.)

no

m

d'une con-!lellation

1

d'nn des figncs du zodiaqne dans. "lc::quel le foleil en-

tre

a

u commencement d'.Aoílt ,

1.

Les éroiles ·ue l.1

contlell~rion

de ,la

Pierge,

fuivant ·

1 ~

catalogue

'de

Prolomée, font

a

u nombre de

p,

fuivant ce lui de Tycbo de

39,

&

[uivanr le cara lo.. '

gue -britannique, de

89.

V

I ERGIZ,

la,

(

Mytf?ol. ) ce

ligne du zodiaque ou .

le foleíl entre

mois de S eprembre , ell chez les

poeres, la maifon de Mercure. H étiode difo,i r que la

Vien¡e

éroit tille de Jupirer

&

de Thétis; Ararús la

prérendoir filie d'Afl:rée

&

de

1' A

urore , Hygi11 fou- ·

rient que c'ell Erigone filie d'lcare,

&

d' aucres que

c' ef1:

Cére~ .

(D.

J .

}

V¡ERGE,

/11 ,

(

Iconolog . )

les uns onr cru qu'elle

éroit Céres, Mlni'lius ·dtr If

is, la

m

eme que la Cérés

des Grecs o u , Erigone . D'aurr.es alaeurs onr penfé·

que .

la

Pier~e

éroir déefle de la juflice. Les orientaUlC ·

donnent auf11

a

ce

li~ne

le nom de la

Vierge;

les Ara·

bes l'appellent

E,i(ldari,

qui fig nlfie ' un e

vicrge ;

les·

Perfans la nommenr

fecdeidos de darzama

qu'on

tra-

duit par

virgo mmtda

pu1/h1

.

Sur les monumens anciens

&

modernes, la

Vierge

tienr ,tantOr en epi,

&

ranrór une balance; quelque–

fois elle

ell

repréfentée avec les amibms de la paix,

portaut d'une main une branche d'oliv 1er,

&

de l'au-

tre un caducée .

- On

n~

co.nnolr orefque qu'une pi.erre

grav~e

du ca..

bineE du r01

,

&

mi

camée du cabutet de

'M.

le

du~

d'Orléans

, m)

la

Vier.!{("

[oit reprélr:nrée av ec la li..

corne,

C'

éw.ir

une 'op111ion prelque générale que la

licorne narurellernenr fauvage

&

férroce ne ·pouvoit

erre prife que

par

une filie

'!lie-rg11.

La licorne que les

naturalilles

moderne~ r·~garden~

comme un

animal

F

f

~

'

fabu-

~v.,n•

une preuve

bie~

pltu

po(\~ive.

Jan• S, C::rri\le d'A!•xandrle. ,

1

qui nous affure que tous les

Chrét~en•

croyorr

i\

la

l'tf'l'

Mafl~

com,.e ,.,.,

tit

Di••

daru (on

VI

!l.

livre conrre julien, ou il rap–

pone que ce

péi~c·

apoflar.

re

mocquoit

<;>•Jinair~ment de~ chr~.

1iens, de ce qu'ds

a~pello1enr ~~~·

<ir

.Prt•

la

Vttr:<

Mane . &u–

-ro~••

f.1

~ u

t iC

,iu """..

~'

M4plot>

•"~"'"" .

M·'"

vous ne

ceffez,

p~s

d'appell• r

M

1rie

"'~"

1•

Ditu .

O n pcu: voir le

(~nri

ment de1

plu' ancien• pcres de

1

~gllfe

,lans Perau ¡,¡,.

5.

tt,

rmarn•t

·

'"i'•

1

~ .

dan• Noé J ' Alexandrie

di{]'ert .

2.

j ·

i~ ,

tcclefi•JI . bift.

[r~c11

li

J., ·

E.Jit·i•n ,

Lf<••n•;

dons f e><rn, Laur,enr

B~rri

li•.

>.6.

d~

T h,.jogic;,.

(l,i[<~p(ini~

f•P·

14.•

11

n'd\ d_onc pas vra i q•\e la

Vie•t.•

M,aric com-

men~a

a

avoir le nom ·de

m•rt

dt

v ;,,.

dans le con cite <l.'Eph¿fe :

puiCqu'il

y

tur feulement

condamné Neflo•ius comme- aureur

di!

nouveanx

lk

fau11 dogmes qu'il repand<>it J an• l'églife,

lk

le penple

y

applaudit, en

,·~crianr qu~J. Ia

vériré catholiquc avoit

~riomphé

con.

tre fon indigne

adverfair~ .

il

~fl

encore woins vra.i que

le r.ulre

rendu

a

.la

S~intt ~,itrg• ai~

commencé J ans ce Concite, poifq•r'on

le

luí rendoit long .rem• aupJravanr dan• la primitive églif< . Lei

offrande•

lk

ob.l~ tions

qu'o.n fait

a

l'honncur de norre.Oame ,

on~

ponr ohjet p(incipal

:X

obfoln

Con

d ivin fi l< que les fitlele• enr<,ll.

donr

h~norer

par ces glfranl\es 'lu'ils fol\t

~ 1'1\0ill\Cl~r

de

(;¡, r¡c;.

Sa irve

*'~ .

(l:t'

¡ .

·

·

.

)

r,

,.

.,