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12.6

VER

L

r

l'ouv r~

o a trejctttr

corr

fpo n

nc au

por

qu'on

pi

ce, e

m

re d

n

le por ,

&

Jto

ouvr1

n

qo1

'en fC'r ene J"C'Uvcnc, e

tlr nc

cu

,

(o

ccn•r lt pot que

fa

pef< nceur tntraincroic en–

tre

le

d

ux fie C'! .

PenJ

n

l'a 10n de

1

d'~

erre

1

fnorche

,

onne

le por.

le repr n n plo

loi•l d

r~~e,

cll el'l éu r de le porte r

plu~

van r :

1

fourch

ah1n·

do,ne

eneo

re le por,

l.

b rre

d'~querre

le

fon–

r¡enr; amfi de fu ir e,

j

fqu'

ce qu'il_

Oi~

flc1

v nc

fur

l.t

li

.,e pou r

s'

(ou

111r de lu1-me

e .

Alor

1'

iOn de

IJ

bHre

·~

uerre deviene null e.

• c'ell

le momenr de ruecrre

en

a:uvre les deux barrl! ero ·

ches.

' une pafle

ar l' ouvreau du milieu,

&

rourcs deu<t

a

ilfan t comme leviers

(

vorifen t

1'

1011

d

la four–

c e,

en

appell nr le por au mormue

(

i } .

Le po r ell bien placé lorfq u'i l coupe l'ouvr:au do

m ili eu pa r

la moidé ,

&

qu'il ne !aiffe de. d11laoce

entre' lu i

&

le mormue, que

l' épaiOeur d un rabie

de rifeur .

lorfqu'on retire un por du four, c'ell précif6menr

la

m~me

opéra rion q ue lo rfqu'on l'y met •

fe~all"ment

les ourils ag ifl enr en o rcir e

&

en (ens conrratres. la

fourch e rrav ille la premiere,

&

au

lieu de poufler

le por au mormu e , elle l'a rrire entre les lie)!es. la

denr-de-loup au lieu de le fourenir, le pouRe pour

J'ahanre ,

&,.

Des

qu'on

a

pris dans Parche les pou dont

011

a

eu befoin, s'il en relle encore on refair l'arohe,

&

on b i(fe ba iflu le feo par gradation'

jufqu·~

ce qu'il

foir

r~duit ~

celui de la lunerce.

On

a

aofl1 le plus grand foin de refaire pr?mpre•

menr la glaie du four, d'Jbord que

1'

opérattOfl

ell

rinie •

l'opo!rarion de metrre des cuverres

n euve~

.1u four

ctl

bien moins compliquée.

(PI. XXX.

wgnette)

.

On tire la cuverte fur le devane de l'<trche avec les

grands crochers; on ltj mt'r fur une pelle de r81e,

&

un homme renanr la que11e de la pelle, aidé d' un

gambier, la porre

~

l'ouvreau, la oofe lur la plaque;

le charior

a

renaille

1;¡

prend

&

la place.

On peor au rJi porteP la cuvecre en me ttdnt les aor–

nes

de moi'fe a

u

fond de la

cuverr~,

&

porranr le

rno1'fe

lui-m~me

chargé ele

1

1a

cuverre, jufque lur la

plaque on pofe la cuvecre.

A

la

véric~,

on ne peur

alar~

pofer la cuvette fur

fon cul, mais on l'y rerourne en la fourenanr avec

cel ouril que ce puifle

~rre,

po11r empckher qu'elle

ne romhe avec rrop de force fur la plaque.

lorlqu'on a pri

daos Parche les cuverres dont on

a

befoin pour c,onferver c:elles qui r<'flent,

Ofl

re–

place la ruile de l'arche, oo la marge,

&

on reduit

fe

féu

~

celui de la lunene.

Le verre qui fe répJnd dans le four, foit lqrs des

ppérations, foit par la caCle de quelques vafes, le

fallir,

&

deviene

J.

:lllne o u noir par le

m~lange

des

c:endres.

(1

pren

alors. le nom de

ph4dil.

Lorfque

le picadil ell rrop abondanr, il va jufi.¡nes fur !'arre

des ton neNe ,

&

g~ne

la chauffe. Alors on prend le

parri de le tirer hors

do

four,

~

c'eít

1;¡

feqle

opé–

rarion qui nous relle

a

cjécrire.

On ouvre une tonnelle, on puife dam le h:tin /.e

picadil avec des poches de fer (

fig.

PI. XXX.)

qui onr

6x

pouces de diamerre

ÍUr

enviran auranr de

profoodeur,

&

environ onze piés

de

ITlaoche . On

vuide la poche foQs l'antrc:• au devane de la ronnelle

qu'on croife d'une bu .: he un peu gro(Je, pour em–

p~cher

le picadil de céder

a

la penre du .terrein

~

de

redefcendr~

dans le four.

JI

feroit impofli.ble de ma11ier les poches

l

piaadil

li

on o'avoir un poinr d'appui. On emploie pour cee

ofage le

dllll!l;,

inllrumenr done on voir le géomé–

traljig.

r.

FJ. XXXI.

le perrpeélif

fig .

2..

&

le pro–

tic

fig.

3· Je ne doll[e

fl3S

qu'~n

homme inrellige!lt

au moyen du danzé, 111! fe

paíl~t

de

be~ucoup

d'au-

tres ouril,.

·

le

danz~

n'

ell aurre chofe qu'

un

cadre de · fer

A BC D

de di x-huir pouces fur chaque fdce,

(fig .

J.) tur . Jes <"6tés

A

B,

e

D,

duque! s'élevent deu x

triangles auffi de fer

/!.

FG,

(jig.

J

de quinze pou–

ces

de

haur, percés de deux rrous

r,

:1.

le rrou

1 .

(jig.

3· ) ell

dellin~ ~

faire pafler une

rraverfe

11

h

(jig.

2. )

qui

o'a

d'aurre uf¡¡ge que de forcifier la con-

(;) On

Toit,

PI.

XXIX~

vignm•,

1'-aa:ion

de la

faorche,

cf(\S

barres,

croch~, ~

de la bqre

d'~-qerrt.

VER

ion de l'ootil. P r le rrou

~

(fi

.

.

p fte un

aurr

rr¡\•erfe

Jf

Cfi~· ~ .

J

qut

~

v nr.ablemen

le::

r

tn r d'dppui.

' lur

l.

quellc p (e le m nche

d.

l:t

p che.

bran h

~

t

(ere

a

nne r plut

d

')f~.

ao d.mzé.

ri"que

ll

poche

'échJuffi

11

v

1

rafr:ai hir

101

un h.1quec avec l'3t

1!

ci'un •

,t'Tibier.

liJnd on n'3 plu de pt c.idll

a

lir r, on

r ere

1

v

e des

rabll'

l'acre

d

la

rnn ~<:"ll c:

pour le bi

n

n t•

coyer,

• pour empl ·her qu

le

erre: qui

' ·

l~r

tt

rr

1ché.. penda r

l'op~r~ri

n n'

relle .

O

ñmr plr pre••

rt>

1

d·liJz.!

avec de . no

lact

p.1 r le tri n le,

o

u la b

r n h

e

g

11 k

&

le tlr311C hor

de I'Jn cre, on enrralne

av.rc

lui la rriafle

d

pil

dil

qui l'enroure.

ll e

ll

qu el

quefoi

ti

conliMrable,

que l'on ne

urroir

j

mai

\',tincr

IJ

per ••rcur

)j

l e~

ouvriers

n

éuniflo¡enc leur

éff:

rr

p~r

de ene ,

comme on le pracique po ur cert3ines opér rions

de

martne.

L'optfrarion

ele

tirer

du

p i<"adil efi forc bie n repré–

fenrée da o

la viunerre de la

PI. XXXl .

J.'ouvrier

r

ramene fa pochc pleine de picauil,

le

uvnns

2,

J,

tui riennenr un gamb ie r pr{c po ur l'inllanc o u il

u–

dra porrer fa poche

~

rafraichir

l ouvncr •• rafrat–

chir fa poche,

&

le

porceUN de ram hier

~

6,

ljlli

1

ui onr ;Ji lé :\ la porre r au baquee

orrendcnr

CJll'il

foie

pr~r

a

la

r~pporrer

au four.

JI

y a

d

~~

on ril de glacerie qui fervent aflez fou–

vent,

&

qu1

ne

riennen r

i\

a

ucu ne

op~rarien;

rels IOilt

la

!Jou/( ttt,

le diabü

&

/(

l[YO.r

tliab/e

.

L11 bq11iltte,

fig.

L

PI. XXX.

prél.ente

i\

un e

do fes

exrrérn i r~s

ul)e parrie pl ,nc:

Jc

.fix

pouce de largt•

fur environ neuf di! long, que ¡'appe lle

pel!e de

/11

houletu.

Le rn:lllche de l' oucil 3 env iran

u a~ - hu i c

pit' s

de lopg.

l,.l

houlerte ne rerr g uere que

U311S

le

('~S

de quelqu e

r~p:trarion

de four. On pofe une

tuilc

ou une rorche fur la pelle de

la ho ulercl!,

&

ap–

puyant le manche tur le danz<!, on la

fa

ir entr<"r daus

le foor par la ronn elle ou l'ouvre:au

~

cuvene,

r<.'•

larivemenr

a

u lieq ou l'on

a

i\

r~parer,

& on pone

la tui le

i\

la place qu'0n veur.

Le

dit~bl6,

{ig.

PI.

XXVII

e!l une pince forre d'en•

vi ron

fepe pi es de long,

~

laquelle

je ne connoia

d'anrre nfage, que d'élo<"her les pot5 lorlqu'on ell

:1

!Tic!

me de les ó :er du four.

Cer~e

opéraci n

f'e

fait

p.¡r l'ouvreau

a

cuverce,

1\¡:

on doit avoir arrention,

q:.~3nJ

un por

eft

éloché, d'incroduirc un b ri queron ,

ou quelqu'autre incernwde en tre le por

&

le li

ue,

pour empecher qu'i ls ne fe rccollent.

0

Le

gro.r

diable

efl uo iollru mene

fig .

~.

PI. X XV

/l.

long J'envtron douze pi6 , s'anu nci flan c

&

faditnt

rranchatu

~

uqe de fes exrréoliCés.

11

fair offiee

du

belier des anciens lorfqu 'on

a'

quelque chofe

a

arra–

cher ou

a

dégr.ader dans le four. On appuie le grns

diahle lur le ddozé,

&

on le poufl e avec force

&

accélérarioo conrre la partle

:1

détruire, qu'on

fr~ppe

avec le rrancl'¡anr du

gro~ di<~ble.

L:t

recuiflon de s

glace~

n'etl abfolumenr aurre cho–

re que leur rdroilfiflemet1t gradué

&

infenfibl e . C'ell

le pafl age de l'ée1\t de chaieur ou ell le verre danl

l'inll:anr de la coulée,

a

un refroidiflemenr parfait.

On

••e parvienJroit jamais

a

avo ir des glaces enrie·

re~

fi on les laiffoir refroidir

~

l'air libre . l e con·

raél immédiar de l'air. feroir fur ellds uo efl'er de

m~•

me forre que _celui d7 l'eau fur

les canons rouge•.

Cette concraél10n fuhtre,

1

. laquell~

les parries

des

glaces n'auroient pas le ten1s de fe prc!ter, en ca u•

re~oir

la fép3rarion

forcée '

&

les glaces éprouve.

ro•enr une ma11iere de calcinarion.

C'efl par cerro ra ifon qu e l'orf pouffe les glaces

ddns un four li-rór apres les avoir

~oulées.

Ces fnurs

prennent de leur ufage le nom de

{otlr.r

¿,

recuijfo11,

qut .leur ell

~énénque

avec rous ceux qui,

en

ver~

rel"le,

r.

nr

ll

ml!me fonél io n de recuire.

Ceux qui

fonr de llin.!s

a

le recuiffoo des

~lac:es

coulées, font

parricu_lierelllent nomrné

Cllrquaífl.r.

On chauffe

la

carqua1fe quelqu e

eem~

avanr de cooler;

&

il

fauc,

lors de cetce op¿rat•on, qu'elle foir rouge

de

feu

daos rouee::s fes parries ; aurremeoe on manqueroit fofl

bur, & les glaces qu'on

y

enfourneroir ue rrou'laot

pas un nl ilteu allez relatif

~ l'~rar

ou

elle~

ferotent

daos cer

i11~ant

1

ne. pourro ien r manquer de foutfrir

les

m~mes

wcoovéntens que

fi

ell~s

refioie nt

~

l'air

libre .

11

y

a au_ffi un danger confidérable

~

couler dan•

une

c~rquatf~

.ttQp

c~aqde.

4a

glace au-lieu de pren•

dre une cerrame conlillence qui puille favarifer

Jla.–

fa~e

des outils avec

J~f~uets

Qn

eíl

obligé de

·Ja

tou-