VElt
~
.
t~
retenee,.
tel!<! que nous venon' de la décrire,
n'efi
pas un outil
d'UI)
tranfport aifé. Lorfqu'on· veuc
la
ch:1nl!er
de place, on la dégage dn collier qui la
1
tiene
,,~¡..
eo.haut,
&
randis que des ouvriers la main·
tienoenc dans fl polirion perpendiculaire, en la fou..
tenanr
av~c
des bicons
de,
qui y tone fixés, d'aucres
en1(·"gent le pivor
z
enrre les deux denes
A B, B O,
él
e
l'inflrument done on voit le géométral
(fig.
~.
PI.
XX/l/.),
le protil
(.fig.
4· )_,
&
fe !)erfpe8:it
(fi.g .
3·),
Ofl
appeiJe
cet
OUtJJ
rfJIII'IOt
a
potmce.:
Ce u'eil: qu'
une barre
de
fer de fe pe piés de long'
préfen~ant
a
uo des h()lltS deux panies
A B'
e
8,
que je nomme
timtr
tlt1
clt4_riat,
qui ont enviran cinq pouces de
4
en
B ;
o u de
e
en
B ,
&
qul demeqrent 6carcées d'en–
v iron trOÍS
i\
qliHI'C pouces :
a
J'au tre extrémité font
d eux roignées
E
f',
E G,
pr>ur pofer les ma im des
ouv~·ier'l:
Le
chu1or
a
ooccnc~
ell: élevé fur des rou–
tf{te~
de ft)nre, de quaúe pouces de rdyon,
&
l'ef~
fieu, ep y comprenant les. deux rnoyeux, a enviran
dh:-huic
pouce~,
&
efl placé de maniere par rapporc
au relle au · chariot, que
DA
Oll
DC:::,;S
po\)ces,
tandis que
DE :;;:6
piés
4
pouces: on voit cambien
les .ouvriers qw lont
en
F
G,
ont de force pour en..
lever le pivor hors de Ion crape;¡u.
Lorfqu~
le pivor
cll
entre
l~s
denrs dn charíor,
les ouvricr_Lq ui font aux poignéc-fi tirent le chélrior
i
eUX
>
Oll
le pou(jellt devapt
I!UXe
ruivant fe
Jieu
,OQ
on delire de menar la porc:nce, randis qne Ol!ux qui
font ao" barons
t(e
de
la
.PUt~nce.
1<!
íautiennent
perpenrlicul~íre:menc
au terreip.
La
CI'DÍX
a
effuyer la
t~ble
ell
répr¿fentée (
fig .
2..
PI. XJ(If.
)
¡
Ion uorn déligne Ion
ufa~e,
ce.
o'
eft
q!J'un
murccall de bois joinc en croiJC
a
1'
extrémité
d'Utl
manche
A
a;
on entoure
di:"
li¡rne le hlcon
e
D,
qui
ell. en croix
a
u bopt de
A B, C
D~
36 pouces ,
--A
B
::;::;
pres de di
x
piés, pour que: l'ou vr 1er c hargé
<f~
ce
e
Uloti! puifle p.orter
e
Da
l'exrr~mirti
dt> ht
rabie.
ltanc
a
l'aut~·e enr~miré,
&
en ramenanr
C D
a
tui :
il e{fuye la
rahl~
&
en
~ce
routey
l~s
faletés, cette opé·
ration fe faic immédiatemenr avant de verfer le verre
fur lll
roble.
.·
La main
(
fi.g.
3·
PI. XXI¡.
e1l
un
inftrum~nt
de
cu1vre ou de fer •
dellln~
:i
:1ccompa•rner le rouleau
dans fqn mouvemenr, pour empikher le
verrc
de
dt:border par- deffus le:;
tridngles, par la preffion du
1
rouleau, la pélrtie
E H 1 K
qui ell:
vc:~iment
la main,
a
fi:c
pone~~
de large fur env1ron hnit de long
&
neuf
Jignes d' épai({eur.
La
courbarre
E H
i'ert
a
bien en..
tourer le ·¡:ouleau, pour qu'jl ne paQe pas de verre
entre le rollleau
&
la main; la main avec fon
m<~qche
a
li" piés de long; le manche ell de
rn~me
maeiere
que lt1 main, juíqu'eo
F,
c'ell a-dire l' efp ce de rrois
piés,
&
il
fe ¡oinc
a
un
m~nche
de bqis
FG,
auffi da
trai5
pié~
•
de la
m~me
rnalli e re que qous avons ex–
pliqué
l 'e~manchemenr
du fabre,
11
~ll
inutile de dire qu'1l doit y avoir deox mains,
une
á
c6cé de chaque tring- le: on peur voir l'aélion
des rp:.ins dans la
Planche
XXIV.
od fonr repréfen ..
r~s
la cable,
le rouleau ,, les tri.ngles, les mains,
6(
la croix de linge, prtcs
3
i:ravailier,
&
la cuvette
fufpendue au-ddlus de la
~able ~ans
l'ir¡llant ou l'on
va la renveríer.
ll
ne nous relle
a
décrire que les ourils de
~a
troi•
(jeme efpece.
f.t
procurt~r
<fig.
2..
PI. XIX.
J,
ell un ouril de,
fer,
d~
(i¡r
piés de long ,
~
un des bou{s duque! elf.
une parte ab(olumenf femhlable
a
celle d'uo grapin;
il fert lorfquc
la
glace ell faite
a
lui
form~r,
.en re–
pli anc fon extrémiré ,
un
bourrelet connu f'ous le nom
de
tite de la gl4ct,
par lequel on puifl e la prendre
¡>o11r la poufl er dans la Cllrcaifa,
&
pour l'y placer.
La pelle
t1lll'inflrumenc qui ferr
a
poutler la glal·e
dans la Cdrcaife
(jig.
~.
PI.
XXII.);
c'ell une pla·
que de fer banu
LNM O,
qui a enviran quarante
pouces de
N
en
M,
&
trois pouces de
N
en {,;
a
la plaque
LNMO,
on j,oiur ur¡ rebord
LQ_P O
de
depx pou ces,
rt:l
que par une de fes extrémJtéi
MO
P;
la pelle fe pré!.'en te fous la , forme
r st,
Au
mili~u
de
LO,
on adapte
1-1"
manche en fer
R
S
de 18 popces, duque! on e11 joil}r uq aurre de bois
•
' S T
=
8
piés
6
pouces, ce qui doune
a
Pinll umenr la
_]ongueur de djx piés, qui
lt,li
ell nécelfaire pour ac–
. cornpagner la gl¡¡<:e j11fqu'a la gue ule de la carcaife.
Lorlqu'Qrr veut poufler une g1ace, on fait P.aJler la
parrie
N LO M
fous a
lace ; le rebord
L QP--,0
fai–
fa.,oc
relillaoct' concre la teée de la gláce
J
on n'a qu'a
poull er la pelle pour pafler la gl
ace en
rn~me-tems
.
'
Lt
griltot
1fC;'jl:
llt,Jtr~
chníl!!
nu'
Q.OCpi~c
de
bois.
"fome
XP./1.
··
'V•T
'~'
/
VER.
d'e~viron
deux Óu troís pouce5 d'équarriffage, avec·
' laqueJle oo appuie fur la
t~te
de la 'glace, en mt!me- •
tems q,ue la pelle
1¡¡
pou!le pour
l'emp~cher
de ceder
a
l'effort de ceux qni pouffenr,
&
de laíffer paffer la
.
p~lle
de!lous.
Le
grilloc doit avoir au-moins huir piés
d~
long . ..
[¡'y
gr~c
(.fir;.
6. PI.
XX!/.
) ,
.fert
a
donner
a
la
glace dans la carcaife, la polirion que l'on croit <·on–
venable; ce n'etl qu'un crochet de fer
n
b
de
dem¡
pouces, avec Jeque! on prend la
te re la g lace lor{–
qu'on veut la tirer,
&
avec lequel on peur auai la
pouffer,
fi
l'on en a befoir1; l'y grec
a
une pointe
a,.
auwdeffus du crochet, auffi de deux pouces; le man•
che E'll tour de fer & a enviran
qui1~ze
piés .
Lorfqu on
n
1pouflé la glace dans la earcaile, autant
que peur le faire l'y grec,
&
qu'on
l'a bien difpo–
l~e,
on acheve de la metrre en place,
:~vec
un outil .
nommé
la gra1rr/e
croix
(fig .
1.
PI.
XXV. )
ce n'eft
qu!un morceau de fer
1.
z,.
qui a
un
pié de long fur
quatre pouces de haut,
&
un pouce d'épaiffe11r,
11
e{l: em,nanché d'llll manche a(lez long p·aur atteiodre
l'exrnfmité <fe la carcaife .
' L'ufage de la grande C!oix ell ,difficile, paree qu'A
moins que cet ou.cil ne loit bien exaélemeor au mi–
lieu
d~
l.t
(~t~ .de
l,a glace, il la faic (ourner,
&
il eft
impoffiblc
de
l'ó1mener bien droir
a
la
pl~ce
qu'on !·ui
delhne:
oo
feto
ir plus fílr de Ion opérarion
¡
li
on
f"b(\itQOit
ar
l_p
'gr-ande Crqix QOe pelle de fa mc!me
' fol'!lle
~l:le
c,elle que
.IJOllS
avon;; qécrite, mais qui
n,'edt ,que di x-huir pouOI!s,
&
qur ;prendroit le n,om
de .gM7de
ptUe,
de la longueur de Ion manche.
V
aila tQu.A
les inllrumens
néceff.1ir~s
:1
IJ
coulée:
on
v~ ~11
,voir
l'ufag~
dans la defcriprion de l'opé"T·
rarion,
• , . ,
La
~:ot1l~e
f(l
1
précéCée du
rab..atpge de
/4 carcaifo
...
dmlt nous favons m':gligé de parler.
(1
cnnlifie
a
faire
pa!ler d'rPn bout ._ l'aurre de la carcaif'e
&
plulieurs
fois, un rabet · de bois done
on
voit le gt<ométral
(fi~.
2,,
P:l.
X%V,)
&
'le
~eri'pr~llf
(f¡g.
3·
mlm'
Plano/" ) ,
auíhrbien que le (llanche qui eft en fer
jufqu'el)
H,
~en
bois de
K
en/.
Cet ouril
~ll
connu fous le nom de
grand
r•bat.
Le
raborage 6ce les íaletés qoi feroient lur le pavé
de
la
carcaife,
&
en unit . les
i
égalirés,
'
Nmu
fiOUs
f~rvirons
pour décrire la coulée, dell
quacre vignettes des
Plan&. KX/1.
X.XIll. ,
XXIV.
X
XV.
ou
Qn
~
choifi
l~s inll¡m~
les plus intéreflans de
, l'opération.
·
. "
•
•
Lorfqu'on efl
pr~t ~
couler, on débouche l'ou–
vreau
a
cuveue,
&
on fe 'l)et en devoir de tirer la
cuvette pleine hors du four. Pour cet effet, un ou-) ·
vrier au moyen de la
pin~-e
a
élocher. donne paff:Jge
íous la cuve"tte
a
la
~rande
pince' doflt
\]0
autre fait
p:¡fler 1:¡
' parci~
b
i
·(.fig.
7,
PI. XX.)
entre le
fiege
· &
la cuveue .
Les deox crochers pa{feur derriere la cuvette, cha-.
cun d'un c6cé,
&
aident l'aélíoo de l'oqvrier mena.nt
la grande .pince qui, en rjrapr
Con
outil , tire auffi
la,cu.vene qui y pol'e; la grande pinqe
&
les
CF
cb,ers
menent done lit cuvecte le lqng de la
pla~ue.
·DE,
(.ftl.
1,
PI.
P
/.
J,
jilfque lur la
ferrafle
tlu
charioc,
qu'l)n
a
difpo{ée au-bout de la plaque .
Un
,ouvrier f'oult-ve un peu la cuvette avec un fer–
ret, dant il íe ferr comme d'un leyier
dH
fecond gen–
re'
&,
par cette aaion donne
a
la grande pince .Ja
Ji.,.
herré
~J:
fe
•re~irer;
le (erret lui•ml!me fe
d~gage
de
deflous la cuvecce, qui alors fe trouve placée .
a
plat
fur la ,
f~
r.ra!le,
• ..
.
Les ouvriers qui
tiennen~
ler
poignées du
1
_chariot.
aidés de quelqnes autres.
men~n.t '
1=\
c;;uvette
aupr~•
de la carquaife.
, ,
On
pe1,1t voir (
vignltt., de ltJ 'PI. XX
/1.),
en
1 ,
l'aélion de la grande pince ; en
2,,
z,,
z,, z,,
celle. des
grands oroohets;
&
en
3,
3
,
les ouvriers qui fout aux
poignées du chariot.
1
•
•
,
r
Lorrque la .cuvetre efl arrivée aupres
!)e
la carquai-:–
fe,
on
l'écreme pour
~ter cout~s
les íaletés
qui fe
trouveroienc fdr la,
furfac~ ~u
verre;
1
es ouvriers
1
~
2, (
vignettt
de
la
PI. XXI
11.)
'Pallenr chacun d'un
c6té de la cuvetre, cenant
cha~un
un fabre ;. ils croi–
íent leurs fabres pour atreindre un !Jord de la cuverte
qui leur eft oppofé, ne pouvant v-oír le verre
au
bord qui el\ de leur c6té; dans cer étar, ils
patl~n~
légeremenr
1~
c6cé
ah
(fig.
1.
P
I. XXIII.)
de
leur
fa .. .
!:!res, q'un bour
a
l'autre de
f3
cuve.He,~ enleveo~
toute la furface du verre; lorfque le vene _qu'ils _ont
enlevé eft fur le bord de la cuvetce, deu" oqvi,'Jen
3,
1t,
le
rccu..eiJl~OC
!VCC,,
des
gr.~ppi~s
..,
~
J·e mefteot
-
Q
2.
"
d'IJ~