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E N ERAL E DE S 1 N
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E.
s.'
IH
quand .lla religion il di
él:
que la fienne eftoit fort
bonne~
&
qu'il
Ce
trouuoit bien auec icelle,qu'ilne voulloit point,
&:
auffi qu'il ne luy eftoit
pas
feant, rilettre en difpute,
&.
contr0ucrfe vne chofe de
íi
Jóg temps approuuée:& diCoic
en outre que Iefus Chrift eftoit mon. mais quele Soleil,
11y
la
Lune ne mouroient point
1
&
demandoit au moine
commc
il
C~auo·u
que le Díeu des Chreftiens euft crée
le monde , frere Vincent lu
y
reCpódit 11ue ce liure le difoit,
&
en ce difant lu
y
baill~
fon breuiaire, Atrabalipa le prinr,
l'
ouurit, le regarda
ele
to us coftez,& le fcuilleta,
&
difanc
qu'Il
r1'
en dífoit mot le ietta en terre, frere Vincent rama!:.
fa fon breuiaire,&
f>en alla
a
Pizarre criant:il
a
iccté en ter–
re les Euangílles, vengcance Chrefl:iens, chargez delfus.
p~
qu'il
ne
veut noftre amitié,
ny
reccpuoir nofrre loy.
Alofs Pizarre commanda qu•on meit dehors I•enfeigne,
&:
-qu'on defia(chafttanillerie auffi toU,craignant que les
In–
dicns
Paduan~lfent
tropt auant. Voians les hommes d'ar-
mes le .íigne qu'on leur auoit baílléau commencement for
rirent en tome furic par trois endroié};s pour rópre la grof·
íe
troupe qui enuironnoit le Ro
y
A
ttabalipa.Ils en tuerér,
&
ble~crent
grand
nombre.Fran~oys
Pizarre arriua Cur ce–
fte mdlée auec fes gens de pied, lcfquels feirent grand ef–
chec de leurs ennemys auec leurs eCpées nc frappans que de
¡·
eftoc:ils tiroiét droitl:
a
Actabalipa,qui
touliour~
eftoic
Cll
falíél:iere, a fin de le pouuoir prédre pdConnier e!limat vn
chafcun acquerir par
1
a
vne grande gloire. Mais ils ne pou–
uoient
le
roucher,par ce qu•il eftoit efieué hault en
[;t
liél:ie
re,& pour cefl:e cauCe tuéoient ceux, quila fouftenoienc,
a
fin de lcfaire tomber.Mais aulli toO; qu'il
y
anoit vn de ces
portcurs more, vn aucre prenoit fa place de peur
q
leur
fei..
·gneur ne tombafl: aterre. Pizarre voiant cela
le
tira
par la
robe,& le feit chcoir en terre,& par ce moyen print fin
ce–
fie
mdléc. ll
n'y eut aucun Indien qui combattit, encor'
que cous fuífcnt armez, qui eft vne chofe notable. lis ne
cóbattirét point,par ce qu'il
ne
leur fue poinr cómandé,ou
qa'ils
n
'apperccurét point le ftgne, duquel ilsauoiét enfem
ble cóuenu
a
cauCe du treCgrád bruiél:, & de l'aífauc inopiné
qu'o~
leurdonna,ou bien par ce qu'ils fentremcílerét ro
u~
enícm. blc pour la pe ur qu'ils eurent de nos
~ens,
&
du
tin·
~mªre
qu'cn
vn
.xpefme
temps ils·ouircnt
ctes
trompeteos~
' 1
·~
J