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éeux de derriere, lefquels ils porten
e
longs,
&
les lyent fur
le
den:ie.rede la tdl:e. :ils fe taillent la pdlicule , q
ui
couure
la
glande de leur membre,cefte.coufiume
tQU~esfois
n'eft
pas·ú
generalle,qu'il n'y en ait
qu~lques·yns,GI'ui.fenabftié
nent:ils
ne
defrobent áu,cunement,
&
ne mangentpoint
ae la chair'humaine,enco. rqu'ils facrifiét des hómes
a
leurs
l;doles , quin'eft pas
p.
e
u de chofe, eu efgard
á
la mefchan–
te .conftume de
ces
Indiens:ils feftudien t fort
a
la chaífe,Bc
a
la
pcfche,aians leurs pays abódant
a
t'd
exercice:ils nour–
tiífent gNnde quaotité de moufohes
a
miel; auffi
ont.il$
beaucoup de miel,
&
de
ci~e
:
mais ilne
f~auoient
en
fair_c
de
la
bougie, iufques
a
ce que les noftres leur aient enfel–
gné:ils
batilfent lours temples de pierres,
&
la pluf-part
de
leurs ñ)ai(ons,fans aucun inftrument de fer, duqueLils
ont
faute.I?eufontfodomices,m~is
tous font idolatres,facrifiás
i.leurs Dieux:!quelques ..Jois le Diable f•apparoift
a
eux,fp~
..
dalemeQ.t e-n Acu'Lamil,
&
a
Xicalanco,
&
mefrnes deputs
qu'ilsfant Chreftiens,encor• en ont-ils efté trornpez aífez
de fai$,Plais .íls
fen
font chaftiez. Les lieux les plus reuerez
qu'ilseuífent,efioient en Acuzamil)&: Xicalanco,auffi tou–
tes
les autres villes auoiét
13.
quelque petit Temple, ouAu–
tel patticulier,ou les habitans defdiéles villes alloient
ado–
íer leurs Idoles : parmy kelles,il
y
auoit plalieurs Croix
de
}etOD
OU
de cuyure
!(
de b0is, qui doonoient
a
penfer
~
quelques vos,que pluíieurs Efpagnols feo efioient fuiz en
ce
pays, du temps de la deftrufrion d'Efpagne, aduenue
fous le
regn~
de DoJn Roderic. On celebroit auffi vne
gra–
de fefte
a
Xicalaaco , ou de loingtains pays venoient
plu–
íieurs marchaos pour y traffiquer, qui rendoiét ce lieu
foru
,
ronomm~.'yesYucatansviuent
long temps: Alquinpcch,
qui eftoit
1-e
gra11¡d
Pr~,ftre
du peuple, ou auiourd'huy
eft
Merida,a vefcu plus de lix vingts ans,lequel encor" qu·'il
fut
faiél Chreftié,pleuroit neantmoins la venue,
&
alliáce des
Efpagools,&: tacomptoita Mótelo, comme il
y
auoir qua–
tre-viogtsans palfez, qu'il vint vne inflt.¡ence peftilonriale
f\lr
les
hommes~telle
qu'ils creuoíent,pour la grande aban,.
dance de vcrs,qui f'engendroient enleurs corps,
&::
que de
B.
vint vne autre mortalité d'auec vne puantcmr incredible,
&.
que
qu~rante
ans.,auant que les nolhes entraffent .en,
ce
pays,il
y
auoit eu deux batailles, efquellcs cfioient mores