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E

s

Esp

Ac N

0

Ls'

DAN

s

LE

s I

N

DE

s.

f

1

Fr4nfOM de

Car1'~jal;

de preferer le ftr11ice du

Roy

a

celuy

de. Gonpalo

p

tf4Yre,

tf

"i

s'

ejloit ouuertement

ded11re

contre

fa

M

aitjll,

&

de le

fa

tre au p!uftojl,

l

il

ne vonloit

pa/fir pott' Rcbdle,

&

pour Traiflre

a

fan

R

".}' I

eg

tune.

II

fie

porceur

de

cettc

Lettre

par

vne maniere d' Ambalfade,

vn

pcrfonnage

de~

plus

qualifiez

du

Clerge

de

Cozco,

appetl'

vulgairement1e

~ailhe

d'Efcole, ou

le

Rc€t~ur

P

d.ro

GoP~alo

de Carace. qu'il

c1ra

de

fon

Egl

1fe,

pour

le fan e A

r

b1cr

e

de

ce tte

Paix,

&

Mediateur

de touc

Autre

Accommodement

quis'offri·

toit,

(~\chant

qu'il eO:oit homme d'

Aurhor1te

Prudent

au

pof–

fible, de boo Confeil,

&

capable de queJque

N~

gociarion quc

ce

fuc. Comme

done

ce mefme Carate

fut

entre en

pourparler

auec Alonfe

de

Mendo~

)

touchant

fa

reduction au feruice

de

fa

Maiefte,a quoy

ii

ne pouuoit fe refoudre, pour rintel1igece

qu'il

auoit auec

Gon~alo PJ~arre,

le General Diego Centeno recent

les

Depef£hes que

luy

enuoya Je Prefident, auec

voe

copie

du

Pouuoirque

fa

Maielle

luy

donnoit de

gouueiner

cet

Empirc–

la,

reuequer les

O rdonnances,

&

donnervne

Abolition

d

tout

le

paffe:

Ce que

Diego CenteR© n,eut pas plufioft receu, o,u'il

l'enuoya

en diligence

a

Pedro

Gon~alo

fon Ambaffadeur, alin

qu'il cue a le

monftrcr

a

Alon

_y.de

Mendo9a,

fe

perfuadant

quc

eel

a

f

croit

de

t~es-

grande -efficacc, pour

le

tirer du

f

eruice

de

Gon~alo

pjs:arre,

bien

qu•it

y

fut des

plus

opiniafires; Com

me

en effet

cccte

penfeo ne

Juy

reiiffit pas mal : Car

des

auffi-toft

qu, Alonfe de

Mendo~a

cue

veu les

Depefches.,

ii

changea

de

delfein,

&

refolur

de

fe

declarer feruiceur du

Roy, capitulant

· auecque

r

Ambatfadeur,

auquel

ii

otfrit

de

fc

tourner

du coficS

de

Diego

Centeno,

a

condition qu'il feroit coufiours

Capitainc

Gen~ral

des gens

qu'1l men0ir,

qui

cfioient

300.

du

nombre

>

tam F

antaffi ns

que Cauahcrs, tous hommes d>

fltte, arml

z.

a

l'adua~tage_,

&

fort bien mont<z; fur Jefquels il

auroic

le mefmc

pouu01r

~

&

le

mefme

commandement

qu'il

auoit cu iufqucs

alor.s.

D1eg.o

Centeno

accepca le

Party,

fans

s'arreftera

Vine<

n-

_uemeot

qu1

en arriuoit,

y

ayant

dans

vne

feule

A

rmee,

deux

6eneraux

de

mefme

N:ition)

&

ainft la iond:ion

fe

fit

de

part&.

d\rntre,au comml!Jncontentemcnt des denJ< parrys. A lors com–

me

?it

Aogu-tlin

de Carate,

fe

voyanc

li

forts

&

f,

pu1lfans\

qu,ils

2uo •c

1t

plus

de

mille hommes

de

Guerre .

ils(,onclurent

d~aller

che

~her Gon~alo

Pi5utc,"'

de

l'attcndrc:

dans

vnc

certain~