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DE~ EsP~G·NoLs,

DANS LES

lNDES.

~7

"dis

lihrtment

ce qui me famble

pltu

COJ'JJl,Cl1tthle

a

fa

Fortune'

&

p/uS

(onforme

aux bonnes intentr

ons

que

i'

t1J

po1~r

lay:

LArritt~

ce

qui

pourra

6},

ad!ett rs; ie ne

fais

ptM

homme a

m'er;

fi11c1er beauco11p;

t

ay veft11

difia

long-t emps)

&/tl

me faut mourfr

pa~

ma

f1ute,

z't:.J

le col

dtt;1i

brcn

fatt q1,e vow, pou )'ujfrirfeJ!reinte/

vm~~·orde.

Di ego

Ferna~dez

Palenrin

rapporte

vne part1e de cec

adu1s que

donna

Fran~c1s

de

Caruaial

&

n,en fait mention qu'en vn

endroit de

fon Hifl:oire,

done

il fe;a

parle

,cy-

ap~es,

bi

en

q.ue

~e f~c

icy

le !ieu

prop;.e

ou

i

1

fa

lo

i

c

met

cre ce

tt

e a

lb

on :

ce q

u

t

m

oblJge a cr

0.1

re , q ue s

il

n

e

ra

faic,~'a

efie

pour

n'auoir

eu les me?1oires alfez

a

temps. Fran–

~ois

LopeL. de Gomare,

ny

Auguftm

de Carate n>en pa lent

p(}int,

&

ie

m,en

efionne bien

fore,

veu

qu'apres

la fin de

cette

Guerre)

il

n'y

auoit celuy qui racontant ce fucccz, ne loi.iaft

pu–

bliquement la

prudence

d~

Caruaial,

iufques

a

dire que

fi

Gon–

~alo Pi~arreeurreceu

fon

confeil,

il

s'en fut

fort

bien trouue.

Les dernieres Confultations

done

ie vicns de parler,

furent

toutes publiques;

Mais

il

yen eut d'aucres auffi

particulteres ,

&

fore

Cecrettes, qui

fe

firenc

contre

Gon~alo Pi~arre

clans

le

Lo–

gis de Pedro Fernandez

Paniaga,

oil plufieurs, fans qu'il Jes eut

recherchez,

le

forent

crouuer, pour s·aboucher auec luy, Ia

pre–

miere nuia decfon

arriuee

en la Ville des Rois,

&

les :;rntres

fu

iuantes.

Le fuiet

de

leur A

bouchement

fur,!!!.!;'

ils eftoicnt

bons

Semiteurs

da Roy,

&

reten'M contre

leur

Volante

,faiu

lepouuoir de

G

011,ca!o

Piptrre; !!!.!;'-ifs

L'

dbdndvnneroient fans faillir,

&

/

iroient

rendre

ttll

Prefident,

attf/i-tojf

qu'il

auroit mis

le

pied

dans

le

Pay1;

E

~

qu'tls

le

coniuroient

pour

l'

amotir

de Dieu, de

fl

bienfiu11enir

de

lettrs

n~ms,

pour

les dire au

Prejident

,'

leqr:el ils ne

m:inquero~ent

p&

de

far–

m~

!..

q1tand

tl

enfir(}

it

temp.s .

C

efro1en

t

les

P

rotefl:ations

q

ne

fai–

fo1et

fecrettemenc

a Pan1aga Ies plus qualifiez

de

la Vi1le: Com–

m.e encore, les Officiersles plus engagezau feruice

de

Gon9alo

P1c;arre,

&

ceux qui dans l'

A!fembleeauoient opine

le plus fan–

gl~mm.ent

contrcle Prefidenc,difant, comme le remarquentles

H1Il:oncns,

qu'il le faloit

poignarder, ou

s'en

defaire

par

l~

poi–

fon, ou mefme couler a fonds le Nauire qui led uoic porter

au

Per~.

Ccpendant,

~esAduis

fecrets qn'on donnoit

de

nui8:

a

Panta&a, furenc

caufe en partie qu'il ne

fe

declara point a Gon–

s:alo

P1~arre:

Caril

fa

tu

f~auoir

qu'en cette Commiffion il

auoit

des

Infi:rul\:ion

rres particulieres du Prcfident,qui

luy

die

enfe.

cr~t

>

vn peu deuant qu>tl le

fit

partir;.

I

evatu

re~ommande

far JotJ -

D

if