2.6
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VER R E S
Ct
VI
L E S
fe,monfl:ra plus
encl
in a fuiure le
fenti~ent
de
Sep~da
que
ce~ur
de
Caruajal , apprehendant
ddia
qu on
le
veno1t
depolfeder
du
Gouuernement. Le
Licencie Sepeda ne fut pas moins
en
alarm~
qne
luy:
Ee ce
fit
fon Ambition, fondee fur
(es
interefis
propres, qui
le
fit
opmer
comme
nou!t venon. de dire: car il
luy
fembla que la
recep tion
du
Prefider le
feroic defchoir de
fon
au–
thorice, luy
ofl:anc
Je
ciltre d'
Audireur,
&
mefme
la vie;
pource
qu'en la
Charge
de Miniftre
de
fa
Maiefie,
tl
s'eftoit oppofe aux
Ordonnances,
&
porte
mefme conere le Vice-Roy, iufques
a
fouffrir qu'en la Bacallle on le mica more.
Gon9alo
Pi9a.rrc
n'eftant
pas farisfait de cette premiere Con–
fultati6n,
voulut
qQ'on en
fit
vne
autre, qm fut compofee de
tout
ce
qu'il
y
auroic
dans la Ville
de
gens
d'
Efpee
&
de
Robbe,
comme de Seigneurs d'Indiens, de Capicaincs
&
d'autres per..
fonnes qualificcs, afin
qu•en
c cce Affemblee on
put
demeurer
d'accord de ce qu•on auoic a faire, touchant Ia Refpo fe aux
Leccres
du Ro ,
&
la
venue
du P
efident:
Ee
qu'ainfi ce
qu'on
auroit
cone
u fe
forciiiafl:
par le
Confe1J
&
l'auchente
des Prin–
cipaux du
Pa.is.
On pric
d0nc
iour pour
cette
Affemblee,
u fe
trouuerent
plus de quatre vingcs perfonnes, done les fenr 1mens
furent d1uers,
&
la plus- pare bien elhanges: Car s'il yen auoit
quelques vns
quiopinalfent ferieufemenr,
&
auec prude1 ce,
cant pour
J'aduanc ment du
fern ice Diuin, qtae
pour
le
com·
mun
p
ofic
des
lndiens,
& des
Efpagn Is; II
s'en
crouuoit d'au•
tre auffi, q_ui
fuiuant le
mouuement de
Ieurs paffions, ne
iu–
geoient des cli.ofes q_ue pour
fe
con tenter:
Ee
d'aucres
encore,
qui par leurs raifons 1mpercinentes
fr
rendoient ridic;ule , ne {
c
pouuancfair.e que le
bon
Ji
ns fut
ef
gal
p:umy
rant d
hurneurs
diffe rences.
~oy
qn•il
en fut
neantmoins,
les opinions les
plus
fain e.,,
fe
crd>U
01enc
conformes
a
celle
de
Fran~oi
de C aruaial:
Ee
touce
fo1s l'Ambition,
&
le
defir de
Commander
empef he–
rcnt
qu'elles ne uifent receues: Carua1al
a1Jeguo1r
d' vn c
fie;
~e
l es
Builes
luyflmblotent
Ji'1onnes.,
q1/1Lne
les
fatoztpomt
rt/fl
:
E.t
S
pe.dal.echoquantde l•autre:
Voyez,
difoit -
ii,
comme
lt
Me–
ftre
d (j
Camp a
dcfi~
pear;
a qu
y
quelques-vns
des mal-fenfez
d 11nerende m.iins: Ce que voyant Caruaial,
&
ne I pouuant
fouffnr;
J1e/!ieurs
,fl
m1t.,tia dtre
tout
haut,
ie
('ttts
tellement
acquis
au 6 vuuerneurmon M .
ajlre,
&
Ji
en
lm
naturellement a
le votr
dans
le
repos,
&
ate
Jltu haut
c~mbie
des
projjcrtte:o, quepour I}
porter, ie