DEs
EsPAGNOLs,
DANS LES
IND
Es.
315
JI
fit
prendre auffi
H erna
d Pernz de Paraia, Cheualier de l'or–
dre de fain
Ct
lean; ·& pour lny payer
le
pore
de
la
Lettre qn'H
auoic
efcrite
a
Dom
Seb fl:i en (par
1
quelle, com
me
n@us auons
dclia dit,
ii
Juy
demanda
vingr
Arquebufiers,
pour
fefailird,Al–
uaradu) alin qu'iJ ne femblafi pas que Iuy mcfme Je liurafl: par
trahifon;)
i11uy
ofia le Deparcement d'I ndi ens,qu'il
auoit
en
la
Ville de la Pb
ta;
puis
i i
l'enuoya fous
vne
bonne
&
feure
garde
au grand
Mlifl:re
de
Malthe,
pour en difpofer,
ainli
qu'il
le
trouueroit
iufie.
Apres
cette
Execution
faite
a
Potofi,
le Marefchal
s'en
~Ila
enJa
VilledelaPlata,
ou Vafco
GDdinez efroit Prifonnier,
&
aucc
Juy
plulieurs aut res
d~s
plus
fameux,
&
des
plus
aguer–
ris
Soldacs
qui
fulfenc
en ces
Pro L1 inces-la.
IJs
forent
punis
de
mefme que ceux des
V11les
de
la
Paix
&
de Porofi;
c,efi
a.
dire,
pend
us, foiiettez) ou
cond~mnez
d,auoir
la
tefie tranchee;.
car Ia moindre punicion
~fl:oit
de ceux
qu,on
enuoyoit aux Ga–
Jcres, dauranr
que pour execution
de la-
Sentence,iJ faloit
qu'on
les
menaft
en
Efpagne,
€e qui eftoit
diffi cile
veu
fa
longueur
du
chemin, ou
ere
qu'ils s'y
fauuoie.t1t prefque
ums,
en
y
allanr,
comrne
firent ceux qui furent
Iiurez,
a
Rodrigo Nino, de qua–
tre -vingrs
defquels
il
n'en arriua qu'vn feul
a
Seuille.
le
ne
faics
point
icy
Ie defnombremetlt de ceux qu'on executa, pource que
le
nombre
en fut
fi
grand, qu'il feroit
diffi cile de
le mettre par
efcrit.
11
Cuffie
de dire
s
que depuis
les
derniers iours de
Iuin,
de
-
l'an mil
cinq cens cinquante - trois,
iu fques a la fi n de
Nouem–
bre, en
la
mefme annee (qui fuc le temps
ou
vine
Ia nouuelle du
foufleuement de Franyois Hernandez G iron . )
II
ne
fe
palfa
poi nt de iour de
Fefte ',
ou pluftofl: de mare
he,
auque l on ne
~r
E
..
iignifiall:
la
Sentence a qYatre ou cin qSoldars, qu'on exeeutoir a
g~o l ~~
mortle Jendemain ; En effef,
il
le
falo it ai nfi
neceifaircment,
Ee¥ifl/e;.
pour rend-re lesPrifons libres,& Ie
P~1s
alfeu re conrre tanr de Fa-
ctions
&
de troubles, que
la
Tyrannic auoit caufez,
&
qui met-
toienr
tout
le
monde en alarme:
Ce
que neanrmoins
les
Mefdi-
fans
ne
Jaiff0ienr
pas
d'impucer
a cruautc
J
iufques-la mefme
,
qu'ils appelloientle I uge
JVeron;
pource ,
d i ~oie n t-il s ,
qu 'H
fai–
foit impitoyablernent mettre a morr cant de bons Soldars
1
&
de
Seigneurs
principaux,
f
an s conliderer que
Ia-plufpart
d'enrr'eux
auoient
eft~
forpris,
&
com.meforce za
ces R eu olces; Surquoy
ils
difoient,
cf<.!j'
apre..s MJ.Oir{ail mourir
a
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